L’ancien secrétaire général du comité central du Parti communiste de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, décédé fin août dernier, était le politicien le plus charismatique de son époque. Le Soviet suprême devait trouver un successeur au terne Tchernenko qui ferait accepter des changements nécessaires dans l’URSS exsangue, et le « jeune » Gorby était l’homme idéal pour cela. Lors de son voyage aux États-Unis en 1987, il était si populaire que des États-Uniens tenaient des pancartes sur son passage qui proclamaient : « Gorbachev for president ».
Nikita Khrouchtchev n’était pas en reste. Il avait lui aussi fait sensation lors de son voyage aux États-Unis en 1959. L’écrivain français Romain Gary, qui parlait russe, a assisté à l’une de ses conférences en Californie. Il se plaignait devant les nombreux invités (dont Marilyn Monroe) de ne pas pouvoir se rendre à Disneyland (pour des raisons de sécurité), alors qu’on le lui avait promis. Il avait beau parler une langue que peut-être 95 % des gens présents ne comprenaient pas, ceux-ci étaient subjugués.
Montréal-Québec
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Il fallait un Poutine pour détruire l’ucraine , criminel
16 h 13, le 12 septembre 2022