La démocratie des clans

« Vous ne voyez donc pas qu’ils sont toujours là, tout proches de vous ?

Si vous ne les expulsez pas, vous vivez en symbiose. Et si c’est le cas, de quoi vous plaignez-vous ?

Si vous avez émigré, votre âme a déserté. Vous avez le devoir de vous taire.

Si vous êtes restés, vous devez lutter et payer le prix de la terre.

Si vous avez voté pour un monstre, vous êtes de la même espèce. En approuvant sa corruption au nom de votre confession, vous justifiez son mépris et piétinez votre religion.

Si vous voulez vivre dignement, redressez-vous. La soumission ne peut pas bâtir une nation.

Le pardon ne leur sera pas accordé, parce qu’ils ne le demandent pas.

Comme ils l’ont rejeté, il est comme un ardent poignard qui attend leurs nuques raides aux portes du trépas…

Mais vous, qu’êtes-vous devenus depuis deux ans ?

Qu’avez-vous fait pour le Liban que vous clamez et réclamez, tant et tant ?

Nous nous serions endormis pour rien, si vous ne vous réveillez pas… »

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