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Nos Lecteurs ont la Parole

Révolution

Ce poème, paraphrasé de la chanson de Bécaud « Nathalie », n’a rien à voir avec les faits historiques, et le révolutionnaire russe a été choisi uniquement pour la rime et de façon purement aléatoire et symbolique.

La place des Martyrs était vide

Même les damnés ont souri

Cette révolution, quel bide !

Où es-tu, Trotski ?

La place des Martyrs était couleur cendre

La poussière faisait un tapis,

Tout le monde est resté à vendre,

Entends-tu Trotski ?

Ils comptent en phrases sobres

La folie de la révolution d’octobre.

Ils savaient déjà

Qu’après les tags et les slogans,

Il ne resterait que du vent,

Peut-être même quelques soldats.

La place des Martyrs était vide.

Même le soleil était tout pourri.

Pour une révolution, il fallait un guide

Pas seulement des supposés insoumis.

Dans les rues et les boulevards,

Ils continuent de poser leurs étendards

Tout ça n’est que du vent,

On a ri, on reste à parler,

C’est devenu un sujet de société

Comme toutes ces mémoires d’antan,

Beyrouth, Zouk, Saïda et la Békaa,

Macron, l’Iran et toute la smalah

Tout a été tout mélangé

Et tout a été chahuté.

Et puis, ils ont débouché

Soi-disant pour oublier

Du champagne de France,

Et l’on a dansé.

Et quand tout redevint vide,

Tous les insoumis étaient partis.

La place était complètement livide,

C’était encore la faute à Trotski…

Plus question de phrases sobres

Ni de révolution d’octobre.

On n’en était plus là

C’est, c’était loin déjà,

Que la vie semble vide.

Mais je sais qu’un jour, dans une autre vie,

Ils se trouveront un guide

Et une quiétude longtemps finie.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Ce poème, paraphrasé de la chanson de Bécaud « Nathalie », n’a rien à voir avec les faits historiques, et le révolutionnaire russe a été choisi uniquement pour la rime et de façon purement aléatoire et symbolique. La place des Martyrs était videMême les damnés ont souriCette révolution, quel bide ! Où es-tu, Trotski ? La place des Martyrs était couleur...

commentaires (1)

CHAPEAU !

Gaby SIOUFI

09 h 18, le 21 juillet 2022

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Commentaires (1)

  • CHAPEAU !

    Gaby SIOUFI

    09 h 18, le 21 juillet 2022

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