
Le président chypriote Nikos Christodoulidès, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen et le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, lors de leur rencontre au Sérail, le 2 mai 2024. Photo REUTERS/Mohamed Azakir
Si le Premier ministre sortant est accusé d’avoir accepté, à la manière d’un « pot-de-vin », une aide européenne, ses proches se targuent d’avoir obtenu des fonds sans avoir effectué les réformes requises.
OLJ / Par Jeanine JALKH, le 07 mai 2024 à 00h00
Le président chypriote Nikos Christodoulidès, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen et le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, lors de leur rencontre au Sérail, le 2 mai 2024. Photo REUTERS/Mohamed Azakir
Toutes les guerres font des vagues successives de réfugiés, et c’est déjà clair pour tout le monde que nos "IMMIGRÉS", et de toutes nationalités, sont en quête de valider leurs statuts pour retrouver une certaine dignité. Le problème est le suivant : comment aider l’État libanais, et je m’excuse de l’écrire ICI, l’État libanais est un grand invalide de guerre lié au Baxter financier. Dans l’article est écrit : ""Qui donne ordonne"" laissant entendre qu’on ne touche pas à la souveraineté du pays. Dans un pays en banqueroute, on ne démentit pas le dicton : "ne mords pas la main qui te nourrit".
Pour chercher une issue à la "présence syrienne", tout le monde est conscient du poids financier d’une telle présence, si l’on excepte d’autre présence d’étrangers sur le sol libanais. Tout au long de son histoire, le Liban a toujours eu une manne financière pour subvenir aux besoins de de ses citoyens déplacés par la guerre, des étrangers (nommés selon la tendance politique) : réfugiés, migrants, déplacés et pour finir, ils seront des ""immigrés"", en cours de légalisation de leurs statuts. La raison d’être du Liban est celle-ci : un pays de réfugiés cherchant à devenir des Libanais...
Tout cet "éclairage" illustre la pratique par excellence de nos politiciens : l’art de noyer le poisson. C’est bien connu, les tiraillements s’exacerbent dès qu’il s’agit d’argent. Selon un scénario absurde, le Premier Ministre (milliardaire selon Forbes) verse de sa poche un ou deux milliards au trésor libanais pour que l’un ou l’autre politicien l’accuse de soudoyer l’Etat. Hariri de son vivant a entendu ce son de cloche. Si l’on ne peut pas plaider la cause du pays avec nos voisins chypriotes, qui pourrait le faire pour que la présidente von der Leyen s’en mêle pour chercher une issue.
Toutes les guerres font des vagues successives de réfugiés, et c’est déjà clair pour tout le monde que nos "IMMIGRÉS", et de toutes nationalités, sont en quête de valider leurs statuts pour retrouver une certaine dignité. Le problème est le suivant : comment aider l’État libanais, et je m’excuse de l’écrire ICI, l’État libanais est un grand invalide de guerre lié au Baxter financier. Dans l’article est écrit : ""Qui donne ordonne"" laissant entendre qu’on ne touche pas à la souveraineté du pays. Dans un pays en banqueroute, on ne démentit pas le dicton : "ne mords pas la main qui te nourrit".
10 h 21, le 07 mai 2024