Sur les cartes des États
On ne la voit pas beaucoup
Ni Kiev ni Odessa...
L’inconnue qui s’en fout
Mais depuis presque un mois
T’es synonyme de l’émoi
Entre deux peuples frères
C’est l’histoire d’un Judas
Transformé en un loup
Qui est entré chez ta bergère
L’épopée jadis c’était Stalingrad
Quand un nazi ego et fou
Épuisa tout… tous les grades
De l’horreur jusqu’au bout !
Détruite ? Plutôt rasée
Même les bombes sont blasées...
Adieu Opéra adieu musique
Tapis volants de drones
De missiles hypersoniques
Pour anéantir les villes
Et les déshumaniser...
À tous ceux qui n’ont rien demandé
Et à qui avis on ne demande...
Le sang des innocents
À Marioupol a décidé
De ne plus se rendre !
Assoiffée, affamée
Combien de morts sous tes cendres
Des centaines des milliers
Ils sont morts comme jamais !
Marioupol, Marioupol
Je ne sais au nom de Marie
De saint Pierre ou saint Paul
Comment est-il permis ?
Je pleure ta légende Marioupol
Je pleure ton martyre
Et je prie, et je prie...
Dr Antoine KATTAR
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.