Les autorités américaines ont interdit lundi à un collectionneur milliardaire d'acquérir d'autres antiquités après qu'il a accepté de restituer 180 objets volés provenant d'une douzaine de pays, dont le Liban.
Michael Steinhardt, l'un des plus grands collectionneurs d'antiquités au monde, a remis 180 objets d'une valeur de 70 millions de dollars, et accepté une interdiction à vie d'acquérir d'autres antiquités dans le cadre d'un accord avec les procureurs américains qui permettra aux parties d'éviter un procès, selon le bureau du procureur du district de Manhattan (également connu sous le nom de bureau du procureur du district du comté de New York, New York).
L'investigation sur les avoirs de M. Steinhardt a commencé en 2017 lorsque les autorités enquêtaient sur sa possession d'une statue de tête de taureau, actuellement évaluée à 12 millions de dollars, volée au Liban. L'enquête s'est finalement étendue à 1 000 antiquités et a inclus des enquêtes conjointes avec les autorités de 11 pays, dont le Liban.
La tête de taureau, excavée du temple d'Echmoun à Saïda (Liban-sud), a été volée par des militants Kataëb (voir la page 7 du document en ligne ici) en 1981, selon un avocat du bureau du procureur du district de Manhattan, après quoi elle a disparu sur le marché noir pendant des décennies. Elle a été prêtée au Metropolitan Museum of Art de New York en 2010, où ses origines ont finalement été découvertes par un conservateur. L'artefact, ainsi qu'une statue de "porteur de veau" actuellement évaluée à 10 millions de dollars, ont été rapatriés au Liban en 2017, a déclaré le bureau du procureur de Manhattan à L'Orient Today.
Le procureur du district de Manhattan, Cy Vance Jr., a déclaré que son bureau avait conclu cet accord en partie pour permettre le retour plus rapide des objets dans leur pays d'origine, pour protéger les témoins dont les noms devraient être divulgués lors du procès et pour éviter d'accabler les "pays à faibles ressources" qui devraient participer aux procédures judiciaires.
Dans une déclaration, l'avocat de M. Steinhardt a affirmé que son client avait été trompé par des marchands qui prétendaient que leurs objets avaient été acquis légalement. "Dans la mesure où ces déclarations étaient fausses, M. Steinhardt s'est réservé le droit de demander réparation aux marchands concernés", a déclaré l'avocat.
Parmi les 178 autres antiquités restituées figurent des objets provenant de Grèce, d'Égypte, de Jordanie et d'Irak.
*Cette information est une version traduite d’un article publié initialement par L’Orient Today.
Merci Mr Salame pour un artice bien recherche et avec des citations et "links". Il faut etre un peu plus curieux et intelligent quand on lit un tel article, et "cliquer" sur le link que Mr Salame a inclu (SIC lire en anglais la page 7). Les objets d'Eshmun pres de Saida avait ete transferres en 1981 pour sauvegarde au site archeologique de Byblos-Jbeil, et c'est la que nos bon patriotes Libanais phalangistes Kataeb les ont subtilises. Ils ont rendu une partie, mais garde une autre, pour les vendre a l'etranger. Ou comme d'habitude il faudrait accuser la cause de tous les maux au Liban, le Hezb: peut-etre c'etait des "barbus" deguises en Phalangistes (LOL) !!.
19 h 26, le 08 décembre 2021