Le lancement d’une nouvelle coalition souverainiste, le « Front unifié pour le sauvetage » du Liban, visant notamment à s’opposer aux armes qui échappent à l’autorité de l’État, a été annoncé hier lors d’une réunion tenue à l’initiative du Parti national libéral (PNL, dirigé par Camille Chamoun).
La réunion a eu lieu au siège du PNL à Sodeco avec la participation de plusieurs forces politiques, dont les Forces libanaises et le rassemblement de Saydet el-Jabal, et de personnalités comme l’ancien président Michel Sleiman et l’ancien ministre de la Justice Achraf Rifi, ainsi que de représentants de groupes de la société civile.
Dans une déclaration à l’ouverture de la réunion, le chef du PNL Camille Chamoun a dénoncé « l’hégémonie du mini-État sur l’État », dans une allusion au Hezbollah, et affirmé que toutes les parties qui souhaiteraient se joindre à la nouvelle coalition étaient les bienvenues. Lors de cette réunion a été adopté un communiqué final appelant à unifier l’opposition au régime en place, et réclamant la fin « des armes illégales au Liban, nommément celles du Hezbollah ». Le texte souligne que le nouveau front « refuse les armes qui échappent à l’autorité de l’État, particulièrement les armes du Hezbollah », estimant que le parti « menace les équilibres au Liban ». La nouvelle coalition se déclare, en outre, en faveur d’une « réforme politique, institutionnelle et financière » et souligne la nécessité de respecter « l’indépendance de la justice » et de parvenir à la vérité sur la double explosion au port de Beyrouth.
Great initiative ! Pourvu que les Kataëb et forces libres puissent se joindre à eux très rapidement afin de s’unifier pleinement car les traîtres sont nombreux et doivent être neutraliser sérieusement.
21 h 31, le 30 septembre 2021