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Politique - Éclairage

Pourquoi tout (ou presque) oppose Fouad Chehab à Michel Aoun

À l’occasion de l’anniversaire de l’investiture du premier militaire président du Liban, portraits croisés, comme un miroir inversé, de son mandat et de celui du chef de l’État actuel.

Pourquoi tout (ou presque) oppose Fouad Chehab à Michel Aoun

Fouad Chehab (photo tirée de la page Facebook de la Fondation Fouad Chehab) et Michel Aoun (photo AFP).

Le 23 septembre 1958, Fouad Chehab devenait le premier militaire de l’histoire du Liban à endosser le costume présidentiel. 58 ans plus tard, Michel Aoun accédait à son tour à la présidence de la République, devenant ainsi le quatrième militaire à occuper ce poste (le troisième d’affilée). Entre les deux hommes, la comparaison pourrait presque s’arrêter là. Le premier a œuvré à renforcer les institutions quand le second a au contraire participé à les fragiliser. L’un est un homme d’État dont toute la politique avait pour objectif d’en développer les prérogatives et d’en défendre les intérêts ; l’autre est un animal politique qui a dépensé toute son énergie, quitte à se renier, au service d’une seule ambition. Le mandat de Fouad Chehab est associé à la construction de l’État, celui de Michel Aoun à son effondrement.

Neutralité vs politique des axes

Les deux hommes ont connu leur première expérience au pouvoir par le biais d’un gouvernement militaire de transition, en 1952 pour le premier, en 1988 pour le second. Mais ici aussi, la comparaison s’arrête là. Le mandat de Béchara el-Khoury se termine en 1952 dans une ambiance assez chaotique. Le Liban est témoin d’un mouvement de grève et de désobéissance civile qui oblige le président à démissionner au bout de trois jours, ce que l’on a appelé « la révolution blanche ». Fouad Chehab prend alors les commandes d’un gouvernement militaire, et alors qu’une partie de la rue l’encourage à conserver le pouvoir, il refuse et facilite le processus de transition pour le président élu Camille Chamoun.

En septembre 1988, le président Amine Gemayel quitte le pouvoir sans successeur. Le 22, il nomme Michel Aoun à la tête d’un gouvernement militaire dont la tâche est d’assurer l’élection d’un nouveau chef de l’État. Mais le chef de l’armée va s’accrocher au pouvoir et même refuser de quitter le palais de Baabda jusqu’à sa fuite le 13 octobre 1990 face à l’offensive syrienne. Entre-temps, il s’oppose aux accords de Taëf, lance une « guerre d’élimination » contre les Forces libanaises et une « guerre de libération » contre l’armée syrienne.

Pour mémoire

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Fouad Chehab arrive finalement à la tête de l’État en 1958 après une nouvelle période chaotique marquée par de fortes divisions sur la scène interne sur fond de bras de fer régional entre nationalistes arabes et monarchies pro-occidentales. Les tensions sont si fortes qu’une guerre civile éclate entre l’armée et les forces insurrectionnelles qui reprochent au président Camille Chamoun son tropisme occidental. À la demande du gouvernement libanais, Washington ordonne, le 15 juillet 1958, le débarquement de milliers de marines américains sur la plage de Khaldé, la première intervention américaine au Moyen-Orient. S’ensuit une crise avec l’Égypte de Nasser qui ne trouvera une issue que par un compromis entre les deux puissances sur l’arrivée au pouvoir de Fouad Chehab, alors chef de l’armée. Le président profite ainsi d’une période de trêve relative sur le plan régional, sur laquelle il va s’appuyer en promouvant une politique de neutralité. L’exemple le plus illustre est la rencontre avec Nasser en 1959 qui se déroule sous une tente à la frontière libano-syrienne. Chehab refuse de se rendre en Égypte ou en Syrie, qui forment à l’époque la République arabe unie, et trouve un compromis en s’asseyant du côté libanais et en demandant à Nasser de s’asseoir du côté syrien de la frontière.

Michel Aoun parvient finalement à accéder à la fonction suprême en 2016 après 891 jours de vacance présidentielle. Grâce à l’appui du Hezbollah, il contraint un à un tous les autres acteurs à le soutenir et conclut surtout un compromis avec Saad Hariri. Lequel compromis finira par imploser en 2019. Loin de défendre la neutralité et la souveraineté de l’État, le président s’aligne sur la politique iranienne du Hezbollah, coupant le Liban de son environnement arabe et remettant en question l’identité géopolitique et culturelle du pays du Cèdre.

« Ce que dicte le livre sera »

Fouad Chehab a été très marqué par les crises qui ont mis fin aux mandats de ses deux prédécesseurs et a cherché à ne pas reproduire les mêmes erreurs. Béchara el-Khoury a par exemple été confronté à de nombreux mouvements populaires en raison notamment de la place qu’occupait son frère Salim el-Khoury, que les Libanais surnommaient « le sultan Salim », en comparaison avec les gouverneurs ottomans, vu l’étendue de sa domination et les accusations de corruption qui le visaient. De nombreuses forces politiques accusent aujourd’hui Gebran Bassil, le gendre du président Michel Aoun, de reproduire l’expérience du « sultan Salim », le surnommant « le sultan Bassil ». Chehab était connu, au contraire, pour son ascétisme et sa moralité. Selon ce que rapporte l’un de ses plus proches, le général de brigade à la retraite Michel Fadlo Nassif, il a éloigné tous ses proches et sa famille, et a demandé à ce que son frère, le prince Chakib Chehab, soit transféré du consulat d’Alexandrie pour se voir confier un emploi marginal au ministère des Affaires étrangères. Il a également interdit à ses proches et ses frères de se rendre au palais présidentiel.

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Chehab était particulièrement attaché au respect de la lettre. « Ce que dicte le livre sera », avait-il l’habitude de dire en référence à la Constitution. Le président n’hésitait pas à entrer au Conseil des ministres avec une copie de la Constitution et à demander au secrétaire général du Conseil, qui est généralement un homme de droit, de lire les articles constitutionnels pour s’y conformer. Avec le soutien de l’Église maronite, dirigée par le patriarche Boulos Méouchi, le président met en place des accords avec les communautés musulmanes, encore à la marge de l’État, pour réussir à renforcer les institutions publiques, notamment en réorganisant le ministère du Plan dont la mission est de développer les avant-projets que d’autres ministères souhaitent mettre en œuvre. Il crée en outre le Conseil supérieur de la magistrature, la Caisse nationale de la Sécurité sociale, la Cour des comptes, le département des adjudications, le Plan vert, le plus grand projet de développement durable au Liban, le Conseil de la fonction publique.

Un véritable miroir inversé du mandat de Michel Aoun. Celui-ci s’est essuyé les pieds sur la Constitution à chaque fois que cela servait ses intérêts, qu’il s’agisse de la vacance présidentielle ou de la formation du gouvernement. Le locataire de Baabda ne cache pas sa volonté de renvoyer Taëf aux oubliettes de l’histoire, considérant que les chrétiens y ont perdu toutes leurs prérogatives. Le chef de l’État a assisté depuis les premières loges à l’effondrement du pays, de son système bancaire, mais aussi de ses écoles, ses hôpitaux et même son armée. « Il est injuste de comparer Chehab à Aoun », soutient un proche de ce dernier. « Chehab est arrivé au pouvoir au début de la mise en place de l’État et a réussi à le marquer de son sceau. Aoun a dû lutter contre les esprits sectaires, faire des compromis, à la suite d’une période où les chrétiens ont été marginalisés », ajoute-t-il.

« Je ne veux pas que quelqu’un écrive sur moi ou défende mon mandat, je ne veux rien justifier. Seule l’histoire justifiera, le peuple ne sera pas convaincu, les chrétiens surtout n’ont pas été convaincus par beaucoup de mes actions », disait Fouad Chehab, tel que rapporté dans les Mémoires du général Michel Nassif. Le président ne faisait en effet pas l’unanimité dans la rue chrétienne, notamment en raison de la forte implication de l’armée dans la vie politique via le deuxième bureau. C’est au nom de cette même rue chrétienne que Michel Aoun prétend aujourd’hui combattre. Mais alors que les années Chehab ont été parmi les plus prospères de l’histoire du Liban, celles du mandat actuel sont parmi les plus terribles.

Le 23 septembre 1958, Fouad Chehab devenait le premier militaire de l’histoire du Liban à endosser le costume présidentiel. 58 ans plus tard, Michel Aoun accédait à son tour à la présidence de la République, devenant ainsi le quatrième militaire à occuper ce poste (le troisième d’affilée). Entre les deux hommes, la comparaison pourrait presque s’arrêter là. Le premier a œuvré...

commentaires (28)

La grande différence entre les deux généraux, c'est que l'un était soutenu par les américains et leurs vassaux alors que l'autre n'est soutenu par aucune puissance étrangère. Faut-il que le Liban dépende toujours du bon vouloir d'Israël, qui de fait contrôle l'Occident et ses vassaux ? La décolonisation n'est pas achevée.

NASSER Jamil

18 h 16, le 24 septembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (28)

  • La grande différence entre les deux généraux, c'est que l'un était soutenu par les américains et leurs vassaux alors que l'autre n'est soutenu par aucune puissance étrangère. Faut-il que le Liban dépende toujours du bon vouloir d'Israël, qui de fait contrôle l'Occident et ses vassaux ? La décolonisation n'est pas achevée.

    NASSER Jamil

    18 h 16, le 24 septembre 2021

  • Contrairement à ce que pensent certains analystes politiques, ce ne sont pas les chauffeurs de Taxi qui sont responsables de la crise mais les gouvernements successifs. Or depuis Taëf c'est le PM qui est le principal responsable de la formation du gouvernement. Taëf ou pas, le Président a décidé de s'en mêler, pour essayer de changer les choses. Et quand il parle des droits des chrétiens, c'est une façon polie ( à la libanaise) de dire où sont les responsabilités. Le militaire qu'il est sait bien que ses frères d'armes appartiennent à toutes les confessions du pays.

    NASSER Jamil

    13 h 28, le 24 septembre 2021

  • RÉVISION HISTOIRE : Nous sommes lus par des lecteurs informés, spécialistes, à qui on ne peut plus ni faire la morale ni raconter des bobards autrement c’est du Tintin . Or comme disait DE GAULLE MON SEUL RIVAL INTERNATIONAL, C’EST TINTIN .

    aliosha

    10 h 26, le 24 septembre 2021

  • La comparaison entre deux militaires ayant accédé à la présidence est absurde .Fouad Chehab ayant vécu une époque de paix et de stabilité ,muni de prérogatives potentielles alors que président actuel est quasi dépossédé de ses pouvoirs depuis l'accord de taef. Dans ce cas de figure ,la comparaison est insensée ,irrationnelle .

    Hitti arlette

    09 h 29, le 24 septembre 2021

  • Quelque soit les enjeux politiques un patriote est un patriote, du style du Général de Gaule, et un Tartempion un Tartempion, du style Tapioca dans Tintin.

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 03, le 24 septembre 2021

  • En résumé : 58 ans les séparent... 5+8=13... Un autre 13 ajouté aux chiffres qui hantent notre 13eme prez...

    Wlek Sanferlou

    22 h 49, le 23 septembre 2021

  • Autant faire un parallèle Kennedy et Trump . Des comparaisons c’est facile . LIBAN ,voyons ; Merci pour l’ HISTORIQUE, détaillée , de la période 1945 à 1958 !! De même l’HISTORIQUE 1958 a 2021 : en tenant compte de tous les ENJEUX GÉOPOLITIQUES .

    aliosha

    20 h 21, le 23 septembre 2021

  • Le 15 juillet 1958 une armada américaine avait débarqué simultanément à Khaldé ainsi que sur la plage entre Dbayé et Antelias. Quelques instants plus tard, une flottille française de la Méditerranée, à sa tête l'escorteur d'escadres "Le Kersaint" suivi de 2 navires auxiliaires s'est présentée à l'entrée de la baie de Jounieh pendant quelques minutes avant de regagner le large, jugeant inutile d'intervenir parallèlement au débarquement américain.

    Un Libanais

    19 h 28, le 23 septembre 2021

  • L'un des deux est un homme. Un des deux est integre. Un n'a fait que detruire et nuire, l'autre avait une vision et a bati les bases d'une nation.....L'autre, assiste par la classe politique ignoble et ses maitres armes on servi a desintegrer l'etat et les institutions, nos reves avec.......

    Sabri

    18 h 36, le 23 septembre 2021

  • Ce qui me frappe dans cet article c'est on parle du Liban et "son environnement arabe" et "l’identité géopolitique et culturelle du pays du Cèdre" . Mais la situation culturelle et geographique c'est que le Liban est un peu au milieu de differentes cultures europeennes, perses, iraniennes, arabes etc. C'est un melange.

    Stes David

    16 h 43, le 23 septembre 2021

  • Quel article courageux. On sent la sincérité de l’auteur ainsi que les termes judicieux employés. C’est certainement un grand exercice de journalisme professionnel dont l’OLJ peut être fier. Bravo à vous

    Lecteur excédé par la censure

    15 h 59, le 23 septembre 2021

  • Fouad Chéhab savait bien dans son intérieur que le Liban resterait pour longtemps une terre fertile pour les guerres des autres, et le confessionalisme, un mal incurable. 10 jours avant sa mort en 1972, il a brûlé toutes ses mémoires, comme pour s'effacer de ce mal . Ses obsèques à Ghazir, très simples(j'y assistais) , manquaient de beaucoup de respect pour sa personne, et éclipsaient ses réalisations. Comme il l'avait prévu, l'Histoire l'honorera.

    Esber

    15 h 58, le 23 septembre 2021

  • Cela va de soi, qu’on ne pourrait comparer ‘notre General’ à d’autres. Au stade d’en dire qu’ il est inutile d'en parler. Les différences de caractère et de surtout de Logique ( Politique ou autre.. ) de notre ‘pres ‘avec qui que ce soit, si je puis dire, serait d’une dissimilitude poignante, avec à son actif des catastrophes qui resteront collées a son ardoise jusqu’au jour du jugement dernier avec ses cas et ses expériences ( Sur le terrain ou dans ses discours ). Cote gaffeur je lui donnerais la pole position. Et nous trouvons toujours quelqu’un pour le disculper ou le justifier. Je comprends plus. Encoreeutilfallukejelesu

    Encoreeutilfallukejelesu

    14 h 14, le 23 septembre 2021

  • Tout est dit. Grandeur et décadence. Notre peuple a les dirigeants qu’il mérite.

    Bachir Karim

    13 h 38, le 23 septembre 2021

  • Merci d'avoir rappelé au peuple que nous pourrons compter sur des Hommes libres et indépendants. Il ne faut pas désespérer! il reste quelques mois à tenir ...

    C_ Paris

    13 h 26, le 23 septembre 2021

  • Excellent article. Le seul bémol c’est de voir les deux personnalités antagoniques cités conjointement même si le but serait de les comparer, ce qui est une insulte pour le grand homme qu’à été le vrai président Chehab alors que l’autre est une marionette aux mains de l’axe qui veut détruire notre pays, pour qui il voue une fidélité indéfectible contre un fauteuil qu’il a eu du mal à avoir et qu’une fois il l’a honteusement eu veut le conserver au prix de l’anéantissement de son propre pays. Apparement la honte ne lui fait pas peur et encore moins à son entourage et famille qui semblent l’appuyer dans ses retranchements pour jouir d’un prestige qu’ils n’ont jamais rêvé avoir mais qui ne les honore pas

    Sissi zayyat

    12 h 24, le 23 septembre 2021

  • Merci pour cet article! Il montre qu'au-delà de la déliquescence et de la corruption de nos politiques actuels, il existe l'espoir. Celui de trouver, enfin, un individu de bonne volonté et d'envergure.

    Rana Raouda TORIEL

    11 h 59, le 23 septembre 2021

  • Comparer la nuit au jour, le vrai patriotisme à la vente de son pays à une puissance étrangère, l'intelligence active à la somnolence d'un grand-père ployant sous le poids des années et hors de la réalité...et qui n'a tenu qu'une des ses promesses: l'enfer pour nous le peuple... merci, Monsieur Mounir Rabih, de l'avoir fait de cette façon élégante ! - Irène Saïd

    Irene Said

    11 h 37, le 23 septembre 2021

  • "AWAL DEKHOULO, CHAMAA AA TOULO " pourquoi y revenir aux affres provoquées par aoun, au bien pour le pays vs. QUI QUE CE SOIT ? 1988, attire par le pouvoir-BIEN AVANT TAEF-avant meme d'avoir le pretexte de la perte des prerogatives du pres. maronite... BIEN AVANT CA, sa fronde voulait tout dire. et la preuve X 1 million.

    Gaby SIOUFI

    10 h 23, le 23 septembre 2021

  • L’Excellence de Monsieur Mounir Rabih nous démontre une fois de plus la différence entre un étalon et une bourrique. Le premier est un habitué à occuper la plus haute marche du podium, le second, le regarde avec envie, sans jamais arriver à participer au départ d’une course ; La seule course, qu’il a connu c’est la course à l’échalote ! HA HA HA *** Expression Française qui veut dire : Dans le sens initial, le fait d'attraper quelqu'un par le fond du pantalon, c'est aussi le tenir par la peau des fesses***. Merci Monsieur Mounir Rabih pour cette démonstration Ô combien évidente, et qui saute aux yeux de tout un chacun, pour peu qu’il ait la fibre patriotique. Le mini sultan Bassil en a pris pour son grade de sous-fifre. Ainsi l’article fait d’une pierre deux coups, il atteint la bourrique et le mulet, quelle finesse d’esprit pour qui est capable de comprendre. A bon entendeur Salut !

    Le Point du Jour.

    10 h 18, le 23 septembre 2021

  • ne revez pas si le parlement est franchement démocratique on sait tous que les chiites reviendrons tel quel et ne participeront pas au parlement qui perdra ainsi sa missakye et le tour est joue !!! pas d 'elections presidentielles .... on sera sous la botte iranienne pendant longtemmmmmmps pauvre pays ...... Biden va sous traiter le ferme Liban aux iraniens contre une frontiere sud calme les vrais enjeux sont dans l indo pacifique ....

    Elime 11

    10 h 01, le 23 septembre 2021

  • Votre article a tout dit. Il faut cependant être honnête envers l'actuel président. S'il a été élu ce n'est ni a cause du Hezbollah ni de Hariri ni de Geagea, c'est le peuple qui lui a donné une majorité au parlement et qui lui a permit de mettre la pression sure tous les autres pour devenir Président. Maintenant il faut assumer jusqu'aux prochaines élections et la cette fois il faut y aller an masse et faire chuter tous les députés qui nous emmerdent. Quelque soit la loi électoral si tout le monde vote contre eh bien la moumana3a et les corrompus perdront. Peut être pas tous leurs sièges mais surement la majorité et alors ils ne pourront arrêter le train du changement. Ce sera le premier pas citoyen que tout bon Libanais doit faire pour changer les choses. Apres cela, la première action sera de negocier du désarmement du Hezbollah.

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 20, le 23 septembre 2021

  • Un grand merci pour cet article.

    CHAHINE Omaya

    08 h 49, le 23 septembre 2021

  • DE LA COMPETENCE A LA CLOWNERIE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 45, le 23 septembre 2021

  • Excellente analyse, Fouad Chehab a œuvre’ pour le Liban et les Libanais. La population vivait en se’curite’ et personne n’aurait ose’ defier l’Etat. Le Parti national syrien, qui avait tente’ un coup d’Etat l’a appris a ses de’pens. A part les nombreuses institutions creees durant son mandat et citees dans votre article, il s’était penche’ sur le de’veloppement de la Bekaa, du Sud et du Akkar. Aoun est tout le contraire, arriviste, demagogique, haineux, retournant sa veste sans scrupules, servant un seul et unique but, le Pouvoir pour lui, sa famille et sa cour de proches serviles, , quitte a le quemander d’une milice armee sectaire, dont le but avoue’ est de detruire notre Liban. Lorsque l’on pense que Chehab a refuse’ fermement les sollicitations unanimes des deputes pour renouveler son mandat alors que Aoun reve de squatter indefiniment le Palais de Baabda, a defaut d’y installer son calamiteux dauphin et gendre, Bassil. C’est le monde a l’envers ! L’histoire sera terrible pour celui qui sans scrupules, a mene’ en enfer un pays qui ne meritait pas cette triste fin !

    Goraieb Nada

    07 h 42, le 23 septembre 2021

  • Cher monsieur on ne mélange pas les serviettes et les torchons. Georges Tyan

    Lecteurs OLJ 3 / BLF

    07 h 24, le 23 septembre 2021

  • "Un véritable miroir inversé ". Exactement! " Il est injuste de comparer Chehab à Aoun" Ce serait, en effet, gravement insulter le premier qui ne le mérite pas.

    Yves Prevost

    06 h 52, le 23 septembre 2021

  • Très bien analyser !

    Hind Faddoul FAUCON

    05 h 15, le 23 septembre 2021

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