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Politique - Liban

Le Parlement accorde sa confiance au gouvernement Mikati

Le cabinet a obtenu 85 voix en sa faveur, contre 15 députés qui ont décidé de ne pas lui accorder leur confiance.

Le Parlement accorde sa confiance au gouvernement Mikati

Le chef du Parlement, Nabih Berry, présidant la séance parlementaire sur la confiance au nouveau gouvernement, à Beyrouth, le 20 septembre 2021. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais

Le Parlement a accordé lundi, après une réunion qui aura duré sept heures, sa confiance au gouvernement de Nagib Mikati, formé il y a dix jours. Cette nouvelle étape devrait permettre à la nouvelle équipe ministérielle de commencer officiellement à mettre en application son programme de redressement du Liban, frappé depuis près de deux ans par une crise socio-économique et financière sans précédent, décrite par la Banque mondiale comme l'une des pires depuis la première moitié du 19e siècle.

Le cabinet a obtenu 85 voix en sa faveur, contre 15 députés qui ont décidé de ne pas lui accorder leur confiance, notamment ceux du groupe parlementaire des Forces libanaises ainsi que plusieurs députés indépendants. Le décompte montre que plus d'une dizaine de parlementaires, dont les ex-Premiers ministres Saad Hariri et Tammam Salam, se sont donc absentés de cette réunion.

Générateurs du Hezbollah

La séance a commencé vers midi par une minute de silence en mémoire des victimes de l'explosion d'une citerne sauvage d'essence, le 15 août dans le Akkar, puis par la lecture de la déclaration ministérielle, approuvée jeudi en Conseil des ministres. Le Premier ministre Nagib Mikati a été interrompu par le chef du Législatif, qui lui a demandé de ne pas lire l'intégralité du texte afin de gagner du temps, les heures de courant disponibles étant, selon lui, limitées. Dans ce contexte, le secrétariat général du Parlement a démenti que le palais de l'Unesco a été approvisionné en mazout en provenance d'Iran, en référence aux quantités qui sont arrivées la semaine dernière au Liban par des passages frontaliers illégaux après avoir été commandées par le Hezbollah. Toutefois, c'est bien le Hezbollah qui a fourni en urgence deux générateurs au palais de l'Unesco afin de rétablir le courant. C'est ce qu'a affirmé le député du parti chiite Ibrahim Moussaoui, dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux dans laquelle il apparaît devant les deux générateurs en question, installés dans l'arrière-cour du palais.

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Voici les principaux points de la déclaration ministérielle du cabinet Mikati


Avant de procéder au vote qui a commencé à 21h, un total de vingt députés de différents bords ont pris la parole devant l'Assemblée.

Hassan Fadlallah, député du Hezbollah a ainsi exhorté le gouvernement à "lancer rapidement des projets cruciaux" pour faire face à la crise. "Le gouvernement a hérité d'un lourd fardeau et va devoir prendre des mesures rapides pour mettre un terme à l'effondrement", a déclaré M. Fadlallah en soulignant qu'il avait "une chance d'y parvenir" malgré le "court délai" séparant sa formation de la tenue prochaine des élections législatives, au printemps 2022. "Lancez rapidement des projets cruciaux, afin de provoquer un choc positif et de présenter aux pays qui veulent aider le Liban une meilleure image" Concernant les négociations attendues avec le FMI, le député du Hezbollah a appelé à ce qu'elles aient lieu "en accord entre les deux parties" et invité le cabinet à ne pas accepter de "recette toute prête".

Sethrida Geageadéputée des Forces libanaises (FL) dirigées par son mari Samir Geagea, a annoncé de son côté que sa formation n'accordait pas la confiance au gouvernement de Nagib Mikati, et a appelé le cabinet à organiser les élections législatives prévues en 2022, afin de "changer la majorité au pouvoir qui a déjà prouvé son échec et acheminé (le pays) vers une série de crises". "Ce qui nous importe, ce sont les législatives, parce qu'elles constituent la meilleure chance pour changer la majorité au pouvoir, qui a déjà prouvé son échec et nous a acheminés vers une série de crises", a souligné Mme Geagea. La députée a, en effet, appelé "le gouvernement des missions difficiles", "de la dernière chance" et qui est chargé de "l'arrêt de l'effondrement" dans le pays, à veiller sur l'organisation des législatives prévues en 2022. 

Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), a quant à lui déclaré que son groupe parlementaire accordait sa confiance au cabinet, mais que celle-ci était conditionnée à "la mise en œuvre des réformes" attendues pour redresser le pays, et principalement sur cinq dossiers différents. M. Bassil a souligné qu'il accorderait sa confiance parce que le cabinet a été formé "conformément aux usages", dans le respect du principe de "partenariat" entre le chef de l'Etat, Michel Aoun, et le Premier ministre, et de l'équilibre entre les communautés. Le député de Batroun a précisé, à ce propos, que les priorités établies par son bloc sont divisées en cinq grands pôles, à savoir : le devenir des fonds des déposants, bloqués dans les banques depuis deux ans, la sécurité sociale, les réformes financières, l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth et les élections législatives prévues au printemps prochain. Son allocution a provoqué une altercation avec le vice-président de la Chambre, Elie Ferzli, lorsqu'il a accusé "la majorité du Parlement de protéger des personnes ayant effectué des transferts à l'étranger", et notamment des députés. M. Ferzli a appelé le chef du CPL à nommer les députés impliqués, sans quoi "il porte son accusation à l'encontre de tous les parlementaires". Le chef du Législatif, Nabih Berry, est intervenu pour mettre fin à cette altercation et a demandé à M. Bassil de lui fournir une liste avec les noms  des personnes concernées.

Bahia Hariri, députée du Courant du Futur, a de son côté déclaré que son groupe, dirigé par son neveu l'ex-Premier ministre Saad Hariri, accorde sa confiance au gouvernement afin de "sauver le Liban". Après avoir rappelé les dernières statistiques émises par les instances internationales concernant le taux de pauvreté au Liban, la parlementaire de Saïda a déclaré que le Liban est "face à des échéances nationales, cruciales et déterminantes, et se trouve devant des choix compliqués". Elle a souligné que, dans cette situation "nous sommes tous responsables de mener le pays dans la bonne direction".

Hadi Abou el-Hosn, député de Baabda affilié au groupe parlementaire du leader druze Walid Joumblatt, a annoncé que cette formation accorde sa confiance au gouvernement dans la mesure où il s'agit d'une opportunité de redresser le pays. "Nous ne voulons pas distiller une ambiance négative. Mais rien ne passera sans reddition de comptes", a prévenu le député. Il a ensuite annoncé que son parti allait accorder "une chance au gouvernement". "Le plus important c'est de recouvrer la confiance du peuple et la souveraineté", a-t-il ajouté.

Inaya Ezzeddine, députée du mouvement Amal, a, elle, déclaré que la nouvelle équipe représentait la "dernière lueur d'espoir avant l'effondrement" du pays, qui croule sous les crises depuis près de deux ans. Elle a estimé que, pour faire face à la crise économique, des "mesures radicales" sont nécessaires, et souligné que "le fait que les déposants puissent récupérer leurs fonds dans les banques est le critère principal sur lequel les gens jugeront l'action du cabinet". Les déposants libanais subissent depuis près de deux ans des restrictions drastiques et illégales en l'absence d'une loi sur le contrôle des capitaux, sur leurs fonds en banques, en devises comme en livres libanaises. "Nous sommes convaincus qu'il faut donner à la nouvelle équipe toutes les chances possibles de se mettre au travail, et nous lui tendons donc la main, afin que nous puissions travailler ensemble et suivre l'exécution" des projets de réformes, a-t-elle ajouté. 

Jamil Sayyed, député chiite indépendant, a estimé que le cabinet n'est pas, comme l'avait exprimé M. Mikati, "né des entrailles des souffrances des gens, mais plutôt de la politique du partage des quotes-parts" traditionnelle. "Si ce gouvernement était vraiment né de la souffrance du peuple, il aurait vu le jour dès la désignation de Moustapha Adib et de Saad Hariri", nommés Premiers ministres au cours des treize derniers mois mais qui ont échoué à former une équipe face aux revendications des différents blocs. S'adressant à Nagib Mikati, M. Sayyed a estimé que celui-ci était "chanceux parce qu'il arrive toujours avant ou après un désastre", espérant que cette "expérience portera de nouveau ses fruits" avec le nouveau cabinet. Il a annoncé, par ailleurs, qu'il n'accordait sa confiance que si le chef du gouvernement s'excusait officiellement d'avoir, en 2005, autorisé son incarcération et celle d'autres hauts gradés, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien président du Conseil, Rafic Hariri, tué dans un attentat à la camionnette piégée le 14 février 2005. Jamil el-Sayyed, alors directeur de la Sûreté générale, était resté incarcéré de 2005 à 2009.

Oussama Saad , député de Saïda, a fait savoir qu'il n'accordait pas sa confiance au gouvernement. Premier à intervenir lors de la séance qui s'est poursuivie à 17h30, il a critiqué la déclaration ministérielle, lui reprochant de "ne pas plancher sur l'argent que les Libanais ont perdu en banque, et les crises qu'ils subissent dans les circonstances actuelles". "Ce gouvernement, de par sa composition, n'a rien à voir avec les aspirations du peuple", a déclaré l'élu. Selon lui, "la déclaration ministérielle sollicite l'approbation des pays étrangers, et non des Libanais, et ne présente aucune vision pour redresser le pays".

Pour sa part, Georges Adwan, député FL du Chouf, a critiqué la réaction de M. Mikati concernant l'importation de fuel iranien par le Hezbollah via des passages frontaliers illégaux avec la Syrie. "Il ne suffit pas que vous vous disiez attristé", a lancé le député du Chouf à l'adresse du Premier  ministre, avant d'ajouter: "Vous devrez réunir votre cabinet et vous entendre avec les ministres proches du Hezbollah autour d'une solution, pour que la souveraineté ne soit plus violée une nouvelle fois". Le Premier ministre est le seul responsable à s'être exprimé sur cette question, lors d'un entretien sur la chaîne CNN au cours duquel il s'est dit "attristé" de ces opérations, estimant toutefois que le pays ne sera pas soumis à des sanctions, l'exécutif n'ayant pas été impliqué dans les importations. La présidence de la République n'a, elle, pas commenté cette affaire.

Le chef du groupe parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a annoncé que sa formation allait accorder la confiance au gouvernement, avant de défendre l'importation du fuel iranien à l'initiative du parti, estimant qu'il s'agit d'une "décision souveraine qui a mis au pied du mur l'administration américaine qui voulait sanctionner les Libanais pour leur attachement à la résistance contre Israël". "L'entente des Libanais autour du gouvernement présidé par Nagib Mikati, est un premier pas sur la voie du sauvetage. Même si M. Mikati est apparu, il y a quelques jours sur la chaîne CNN, attristé", a ajouté le député du Hezbollah.

A l'issue des interventions des députés, le Premier ministre Nagib Mikati, a pris la parole en soirée. L'occasion de dresser une nouvelle fois les grandes lignes de l'action de son équipe. "Il n'y aura pas d'aide à caractère électoral", a-t-il promis, dans une réponse aux critiques formulées par ses détracteurs, qui craignent que la distribution de la carte d'approvisionnement aux familles les plus pauvres ne prenne un tour électoral à quelques mois des législatives de mai 2022.

M. Mikati s'est en outre engagé à suivre de près l'enquête concernant la double-explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, ainsi que l’indemnisation des familles des victimes et des personnes affectées par le drame ainsi que la reconstruction du port. Il a aussi promis qu'une autre enquête portant sur l'explosion d'une citerne sauvage de carburant à Tleil dans le Akkar, qui avait provoqué la mort d'une trentaine de personnes, sera mise sur les rails.

Nagib Mikati a en outre réitéré sa détermination à engager les négociations avec le FMI, passage obligé pour obtenir une aide financière internationale cruciale pour sortir le pays de la crise.

Le Parlement a accordé lundi, après une réunion qui aura duré sept heures, sa confiance au gouvernement de Nagib Mikati, formé il y a dix jours. Cette nouvelle étape devrait permettre à la nouvelle équipe ministérielle de commencer officiellement à mettre en application son programme de redressement du Liban, frappé depuis près de deux ans par une crise socio-économique et...

commentaires (22)

Je ne m'y attendais pas, quelle surprise !!!

Zeidan

22 h 43, le 21 septembre 2021

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Commentaires (22)

  • Je ne m'y attendais pas, quelle surprise !!!

    Zeidan

    22 h 43, le 21 septembre 2021

  • TOUT LIBANAIS SAIT QUE LE SEUL FAIT QUE LE MINISTERE DE L'ENERGIE C'EST A DIRE DE L'ELECTRICITE A ENCORE ETE DONNE AU CPL ET LES FINANCES A AMAL MONTRE A QUEL POINT AOUN ET BASSIL ET MIKATI ET BERRY SONT D'ACCORD POUR CONTINUER LE VOL DE CE PAYS PAR SES DIRIGEANTS LA VERITE: SI LES FINANCES ET L'ENERGIE AVAIENT CHANGE DE "PATRONS" LE LIBANAIS AURAIT SU QUE QUELQUE PREMICES DE CHANGEMENT SONT EN ROUTE .MALHEUREUSEMENT RIEN DE CELA N'EST ARRIVE ET LES CRAPULES SONT ENCORE AU POUVOIR POUR LES PROCHAINS 8 MOIS ... OU PLUS ... RIEN N'ETANT IMPOSSIBLE AU LIBAN. A EN PLEURER DE RAGE

    LA VERITE

    16 h 25, le 21 septembre 2021

  • Marathon sans précédent ayant permis au Parlement libanais réuni à l UNESCO de voter en un temps record la confiance au gouvernement....Franchement Bien dommage que cette même rencontre n ait pas été réalisée par le Conseil des Ministres au lendemain du 19 Octobre 2019 afin de proposer la loi instaurant le “Capital control” permettant à ce même parlement de l avaliser bien avant la réouverture des banques commerciales ...Par conséquent Cela aurait éviter pleins de nos malheurs résultant de la fuite de capitaux vers l’étranger .....

    Menassa Antoine

    14 h 38, le 21 septembre 2021

  • Marathon sans précédent au Parlement libanais , qui a permis en un temps record de voter la confiance au gouvernement.... Bien dommage qu une telle réunion n ait pas eu lieu à l assemblée , à la demande du Conseil des Ministres , au lendemain du 19 Octobre 2019 permettant le vote du “ capital control “ cela , avant la réouverture des banques commerciales , comme tout pays en difficulté, cela aurait évité tout un patakesse et par conséquent la fuite de capitaux vers l’étranger .. Nous n en serait pas arrivé là où nous en sommes ...

    Menassa Antoine

    14 h 01, le 21 septembre 2021

  • On ne reconstruit pas le pays avec ceux-là mêmes qui l’ont détruit et saccagé. L’image de ce parlement avec Berri à sa tête est pire qu’un épouvantail dans un film d’horreur,,, c’est l’image de la fin d’un monde décrépi.

    Wow

    12 h 32, le 21 septembre 2021

  • Le Talleyrand national, Gebran Bassil , a accuse’ certains parlementaires de couvrir ceux qui ont vire’ leur argent a l’etranger. Le brave homme ! il defend ainsi le pauvre Libanais spolie’ et vole’ par ses propres representants. Mais somme’ de de’voiler leur nom, il s’est re’cuse’…comme d’habitude ! Fanfaronnades que tout cela ! Faut-il rappeler que ce sont plus de vingt Milliards de dollars depense’s par le ministere de l’electricite durant seulement les dix dernieres annees pour fournir…le noir total, qui sont a l’origine de l’effondrement du pays ? frappe’ par des sanctions pour corruption, le dauphin , qui a insiste’ pour conserver ce ministere juteux, rejette comme d’habitude la faute sur ses rivaux politiques. La seule lueur d’espoir qui nous reste est de voir tous ces depute’s incapables et ve’reux elimine’s par des elections libres. Votons contre cette bande de voyous

    Goraieb Nada

    08 h 16, le 21 septembre 2021

  • Mohammad Raad considère que l'importation par le Hezbollah de mazout iranien est "une "décision souveraine". Cela signifie donc que la souveraineté, au Liban est représentée, non pas par l'Etat, mais par le Hezbollah. On le savait déjà, mais merci à Raad de l'avoir ainsi pconfirmé.

    Yves Prevost

    07 h 15, le 21 septembre 2021

  • Il serait intéressant de savoir combien de millions de $ l’Iran et le Hezbollah vont engranger, avec cette opération de fraude du carburant via la Syrie, sans passer par les douanes Libanaises, et sans payer les taxes etc. Puis, tant qu’on y est, qu’ils nous disent à combien et quelle quantité ils ont vendu ce carburant, et a qui ; Allons-y au bout des choses, et demandons à combien ce même carburant sera vendu au citoyen Libanais. Il n’est pas interdit de se poser aussi la question sur la côte part que recevront tous les ténors, et les sous-fifres qui couvrent toute cette malversation qui, sous une apparence humanitaire ils s’en mettent tous plein les poches ! Nous avons tous observé le grand Bouda sur son trône méditer sur le devenir de cette assemblée dénationalisée par des membres qui vote selon les ordres de pays étrangers. Bref le satisfecit général de cette assemblée démontre quel point le pays n’a pas fini d’être piraté, volé, ignoré, saccagé, démembré, par des soient disants députés censés le défendre. Ils ne méritent même pas notre mépris, encore moins notre haine, ça leur donnera une bonne conscience et surtout une excuse pour se plaindre, et de larmoyer pour se disculper de crimes qu’ils ont pourtant commis contre le Pays du grand Cèdre et de son noble peuple. On devrait les envoyer tous au tribunal international de la Haye pour crimes humanitaires. Restons vigilant et ne baisons pas les bras. Vive le Liban Libre et Fier !

    Le Point du Jour.

    00 h 06, le 21 septembre 2021

  • Quelle farce! Et c'est le pauvre peuple qui en est le dindon!

    Chammas Michel

    23 h 22, le 20 septembre 2021

  • N’oublions pas que tout se passe sur un plateau de théâtre

    Bersuder Jean-Louis

    22 h 10, le 20 septembre 2021

  • Il a raison de se plaindre le petit pere Jamil. Il avait reussi a placer pas moins de 5 canailles a sa botte dans le precedent gouvernement. Pas dans celui-ci apparement...

    Michel Trad

    22 h 08, le 20 septembre 2021

  • "Hamiha Haramiha"

    Michel Trad

    22 h 07, le 20 septembre 2021

  • MASCARADE...De vieux schnocks, qui méritent d'être mis au rancart; et encore! Vivement de vrais changements, mais avec aucun de tous ceux-ci!

    Christian Samman

    21 h 37, le 20 septembre 2021

  • Le guide suprême led guides comme du betail et les éclairent ors des coupures de courant! Heureux les aveugles et les sourds, ils ne seront point témoins de cette comédie macabre.

    Wlek Sanferlou

    21 h 34, le 20 septembre 2021

  • Ca me fait penser à ces remises d'oscars ou ces prix qui sont remis en bocal fermé entre gens du même métier. Sans tenir compte de ce que les gens pensent ou aiment. Ici, dans ce cas, au liban, la confiance est donnée par une bande de voyous.Classe politique et régime stigmatisé par le gros de la population et par la communauté internationale. L'important n'est pas la confiance accordée par ces gens, entre eux.... Cependant, est ce que la communauté internationale leur accordera cette confiance?? Bizarrement en marge de la confiance accordée entre eux ,il ne faut pas perdre de vue que les puissances internationales mettent en place des restrictions, pénalités et gel des avoirs de ces mêmes personnes qui donnent leur confiance. D'ailleurs, nous aimerions bien que cette liste soit dévoilée et surtout appliquée par l'union européenne en l'occurrence.

    LE FRANCOPHONE

    21 h 24, le 20 septembre 2021

  • Tout le monde doit mesurer la gravité de la situation sociale très dégradée avec plus de 80% des libanais luttant contre la pauvreté grimpante. En d'autres termes, silence respectant la souffrance des gens, et entraide pour le bien commun.

    Esber

    20 h 59, le 20 septembre 2021

  • Aucun honneur, aucun amour-propre et un état incapable de fournir l’électricité pour cette réunion, à tel point que Monsieur Berry a demandé à ne pas lire la déclaration en entier…c’est le summum de la mascarade politique. ils vont continuer à saccager le pays et le voler

    Karam Georges

    20 h 49, le 20 septembre 2021

  • Tous ceux qui ont parlé et cités sont des pourris. Certains vivent de détournement, vols et corruption . D'autres vivent aux crochets de l'iran. D'autres vivent aux crochets de l'arabie saoudite...Bref... Le comble c"est qu'ils parlent, discutent, palabrent : tout en étant "dans l'opposition" ou se voulant "preux chevaliers voulant combattre la corruption". MAIS la corruption c'est VOUS et vos gens Bon sang.... Les crétins? Ce sont ceux qui les défendent encore "quelque soit le bord". Pour moi, les gens "potables et en harmonie avec eux mêmes"?? Ce sont les députés qui ont démissionné. Point. Ces députés sont les seuls "non corrompus"ou du moins qui se respectent. Les autres? Ils sont là à la demande des pays tiers ou parce qu'ils veulent encore profiter des dollars à venir....

    LE FRANCOPHONE

    20 h 41, le 20 septembre 2021

  • Ils saccagent, volent et trahissent puis se réunissent pour soit disant sauver le peuple et le pays. S’ils avaient un brin d’honneur ou d’amour propre ils auraient tous démissionné en vrac pour permettre à la formation d’un parlement digne qui représente les citoyens pour ensuite former un gouvernement honnête et digne du pays sans aucun de leurs représentants et non des petites mains qu’ils sont devenus au service de ses fossoyeurs. Ils se croient légitimes et accusent les autres de tous les crimes qu’ils ont eux mêmes commis et d’une façon collégiale pour détruire le pays et viennent donner ou pas leur confiance et des leçons de morales comme si les libanais se reconnaissaient en eux alors qu’ils les maudissent et les insultent à longueur de journée pour ce qu’ils ont de leur pays et de leur vie. Confiance ou pas c’est kif kif bourricot, le ver est dans le fruit.

    Sissi zayyat

    17 h 22, le 20 septembre 2021

  • C’est qui ces clowns rétribués par la population libanaise réunis dans un lieu climatisé qui consomme du mazout au frais de la population libanaise pour débiter des âneries devant les médias qui ne font même pas rire. Si au moins ils ne se prenaient pas au sérieux et qu’ils comprenaient une fois pour toute que la population les vomit, ils se planquerait chacun dans son palais luxueux et nous laisseraient tranquilles

    Lecteur excédé par la censure

    16 h 38, le 20 septembre 2021

  • EN ENFER LES DIABLES MAUDITS SE REUNISSENT EN CERCLES RONDS ET CHANTENT LES LITANIES DE LUCIFER QUI PLEURE SA DECHEANCE DU PARADIS. REGRETTER ET PLEURER APRES NE SERVIRA A RIEN. LE MAL EST FAIT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 12, le 20 septembre 2021

  • Ine fois n'est pas coutume : je suis d'accord avec Jamil Sayyed lorsqu'il dit que le gouvernement a été formé selon la logique du partage du gâteau. Ce que confirme Bassil qui précise qu'il a été formé conformément aux usages. En bonne lo, les deux devraient donc lui refuser la confiance, mais il semble que, pour eux, ce soit un élément positif.

    Yves Prevost

    14 h 50, le 20 septembre 2021

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