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Politique - Liban

Voici les principaux points de la déclaration ministérielle du cabinet Mikati

Le texte, qui a été adopté jeudi en Conseil des ministres, doit être soumis au vote de confiance du Parlement.


Voici les principaux points de la déclaration ministérielle du cabinet Mikati

Première réunion du gouvernement de Nagib Mikati sous la présidence du chef de l'Etat Michel Aoun, le 13 septembre 2021, au palais de Baabda. Photo Dalati et Nohra

Comme prévu, le nouveau gouvernement de Nagib Mikati a adopté, jeudi en Conseil des ministres, le texte final de la déclaration ministérielle. Le titre du projet de déclaration est "Ensemble pour le sauvetage" et fait sept pages. Le texte, rédigé par la commission ad hoc qui s'est réunie pendant trois jours successifs depuis lundi, a été adopté à une vitesse record par rapport aux déclarations des gouvernements précédents. Il doit encore être soumis au vote de confiance du Parlement. Selon les informations disponibles, la séance de vote de confiance devrait être fixée par le président de la Chambre, Nabih Berry, au début de la semaine prochaine.

Voici les principaux points du texte final, selon une traduction effectuée par L’Orient-Le Jour :

"Notre gouvernement sollicite votre confiance dans des circonstances qui exigent des approches exceptionnelles pour résoudre les crises, alors que le Liban a frôlé l’effondrement sous l’effet d’une crise économique, sociale, financière inédite dans son histoire moderne. Du fait de cette crise, accompagnée d'un effondrement de la monnaie nationale et d'une hausse des prix, la majorité des Libanais ne se sentent pas concernés par les querelles politiques. Ce qui leur importe, c’est de régler leurs problèmes urgents et assurer leur pain quotidien", peut-on lire dans le texte qui sera adressé aux députés lors de la séance consacrée au vote de confiance.

Avant de développer les solutions qu’il envisage de mettre en œuvre, le gouvernement rappelle dans sa déclaration ministérielle certaines constantes qui guideront son action :

*Respecter la Constitution et le document d’entente nationale, ainsi que tous les traités internationaux dont le Liban est signataire. L'engagement à respecter la résolution internationale 1701 (2006) du Conseil de sécurité et à soutenir les soldats de la Force intérimaire des Nations unies postés au Liban-Sud. Le gouvernement appelle la communauté internationale à mettre un terme aux menaces et violations israéliennes continues de la souveraineté libanaise, ce qui serait à même d’assurer l’application de cette résolution dans son intégralité.

*Appuyer l’armée libanaise et tous les appareils de sécurité, notamment pour ce qui est de la préservation de la sécurité sur le plan interne et du contrôle des frontières ainsi que du renforcement du pouvoir de l’Etat et ses institutions.

*Réaffirmer l’attachement à l'accord d’armistice de 1949 et œuvrer pour poursuivre la libération de tous les territoires libanais occupés. Défendre le Liban face à toute agression et protéger son droit à son eau et ses richesses naturelles par tous les moyens légitimes. Le texte réaffirme le droit des citoyens libanais à la résistance face à l'occupation israélienne et ses agressions et à la récupération des territoires occupés, maintenant le flou autour des armes de la résistance.

*Relancer les négociations (avec Israël) en vue de protéger et préserver les frontières maritimes libanaises.

*Suivre l’action du Tribunal spécial pour le Liban, instauré par la résolution 1757 (2007) du Conseil de sécurité, jusqu’à ce que justice soit rendue, en vue de clore ce dossier d’ici au 30 juillet 2022.

* Réaffirmer l’attachement à la résolution 194 du Conseil de sécurité qui insiste sur le droit de retour des réfugiés palestiniens.

*Continuer à œuvrer pour le retour des réfugiés syriens et renforcer les contacts avec la communauté internationale pour faire face à ce fardeau, tout en affirmant le droit de ces réfugiés à un retour sécurisé et le refus de toute implantation quelle qu’en soit la forme ; Appliquer le plan de retour approuvé par le gouvernement libanais, lequel pourrait être révisé si besoin est.

*Pour ce qui est de la politique étrangère, le gouvernement s'engage à "renforcer les relations internationales du Liban, notamment avec les pays arabes frères". Il appelle "les frères arabes à se tenir aux côtés du Liban dans ces circonstances difficiles".

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Le texte élabore par la suite la feuille de route que le cabinet propose et s'engage à mettre en œuvre. En voici les principales clauses :

Elections : Pour assurer le bon déroulement du processus démocratique au Liban, et parce que le sauvetage commence par la concrétisation de la volonté des électeurs, le gouvernement s’engage à tenir les législatives dans les délais (mai 2022), ainsi que les municipales. Après l’obtention de la confiance, il prendra toutes les mesures prévues par la loi pour que le scrutin se tienne de façon honnête et transparente.

Dans le domaine financier, la déclaration ministérielle détaille un certain nombres de mesures visant à freiner l’effondrement :

* Relancer les négociations avec le Fonds monétaire international, sur la base d'un traitement "équitable", en quête d’un accord autour d’un plan de sauvetage à court et moyen termes, parallèlement à la mise sur les rails des réformes connues dans tous les domaines, conformément à un ordre de priorité et dans l’intérêt général.

*Reprise des négociations avec les créanciers pour une restructuration de la dette nationale de façon à préserver l’intérêt du Liban et à minimiser son poids sur l'Etat libanais. Sous le précédent gouvernement, rappelons-le, le Liban a fait défaut sur ses eurobonds (dette en devises). Le cabinet s'engage en outre à optimiser l'utilisation des droits de tirage spéciaux (DTS), afin d'en profiter de manière soutenable.

*Respecter toutes les clauses de l’initiative française et mettre à jour le plan de redressement financier ; poursuivre la politique de réforme économique présentée par le Liban à la conférence dite CEDRE (Paris, avril 2018) après avoir réévalué la liste des projets présentés dans le programme d'investissement (Capital Investment Program, CIP) ; mettre à profit le plan du cabinet de conseil McKinsey, notamment pour soutenir les secteurs productifs, afin de passer d'une économie de rente à une économie productive.

* Autre passage important, celui qui a trait au secteur bancaire. Le texte s'engage à "réformer le secteur bancaire et à le restructurer là où cela s'avère nécessaire".  Dans le brouillon de la déclaration, il était question d'un "plan d’assainissement du secteur bancaire". Cette formulation allégée a finalement été modifiée. Pour certains médias et analystes, notamment proches du Hezbollah, l’expression la plus judicieuse depuis la crise économique et financière serait celle de la "restructuration du secteur bancaire" et c’est celle suggérée par la présidence de la République, selon eux.
Le cabinet s'engage en outre à redynamiser l'activité économique, ce qui pourrait contribuer à financer le secteur privé, tout en accordant la priorité à la préservation des droits et de l’argent des déposants.

*Collaborer avec la Chambre pour que soit votée la loi sur le contrôle des capitaux et pour l'élaboration d'une loi en vue de résoudre les crises financières et bancaires survenues après (le soulèvement du) 17 octobre 2019 ; appliquer la loi 214 du 8/4/2021 sur la récupération des biens mal-acquis.

*Ajuster les salaires du secteur public pour toutes les fonctions, à la lumière d’une étude qui sera effectuée par le ministère des Finances et qui prendra en considération les ressources financières de l'Etat et la trésorerie publique. En parallèle, œuvrer à réactiver la commission de l'indice (de cherté de vie) et faire le nécessaire pour le réajustement des salaires du secteur privé.

*Œuvrer pour fermer les points de passage illégaux et renforcer le contrôle des passages légaux, au moyen d’instruments modernes.

*Limiter l’évasion fiscale et amender la loi de la comptabilité publique.

*Approuver le budget 2022 et y inclure des clauses portant sur des réformes visant à améliorer les finances publiques.


Autres clauses importantes à relever :

Le pouvoir judiciaire : compléter les nominations au Conseil supérieur de la magistrature, finaliser les nominations et permutations judiciaires et œuvrer pour que soit votée la loi portant sur l’indépendance de la Justice ; accélérer les procès et se pencher sur la situation des prisons.

Lutte contre la corruption : émettre les textes pour mettre en application les lois relevant de ce dossier ; finaliser la nomination des membres de la commission nationale de lutte contre la corruption.

Un autre point saillant du texte porte sur l’audit juricomptable de la Banque du Liban et des administrations publiques, un dossier cher au président de la République Michel Aoun. Le texte fait mention de ce point dans cette même partie intitulée "Lutte contre la corruption", citant les comptes de la Banque du Liban, mais aussi ceux des ministères, des offices autonomes, des conseils et des caisses et des institutions publiques.

Dans le texte, les programmes des différents ministères sont détaillés séparément. Un passage très attendu concerne le secteur de l’énergie. Le gouvernement s'engage dans ce contexte à augmenter les heures d’alimentation en courant électrique et œuvrer pour diversifier les sources d’énergie, en accordant la priorité au gaz naturel et aux sources d’énergie renouvelable.

Un passage très attendu, toujours dans la partie relevant du secteur de l’énergie, concerne la construction des nouvelles centrales. Rappelons que cette clause du plan présenté par l’ancienne ministre Nada Boustani en 2019 prévoyait la construction de trois centrales dont deux seulement ont été retenues (la troisième, située à Selaata et chère au président du Courant patriotique libre Gebran Bassil, n’avait pas été jugée indispensable). Le texte de la déclaration ne précise pas le nombre de centrales, mais utilise l’expression "ce dont le pays a besoin" pour produire de l'électricité en partenariat avec le secteur privé. Il mentionne également la poursuite du projet portant sur les unités flottantes de stockage et de transformation du gaz liquéfié (FSRU). Ces unités sont importantes pour l'acheminement du gaz égyptien au Liban (dans le cadre de l'initiative américaine).

Le cabinet s'engage à lancer un nouvel appel d'offres sur l'attribution des licences d'exploration de la Zone économique exclusive (ZEE) au large des côtes du pays.

Il s'engage en outre à restaurer le réseau des télécommunications mobile et fixe pour assurer la pérennité des services du secteur et établir une vision pour le réformer axé sur le PPP (partenariat public privé).

Enfin, sur la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, le gouvernement Mikati souligne son attachement à "la poursuite de toutes les investigations afin que les causes de la déflagration soient dévoilées et que tous les coupables soient traduits en justice". Au sujet des immunités, le cabinet se dit prêt à la coopération avec la Chambre "dans tout ce qui est prévu par la loi".

Comme prévu, le nouveau gouvernement de Nagib Mikati a adopté, jeudi en Conseil des ministres, le texte final de la déclaration ministérielle. Le titre du projet de déclaration est "Ensemble pour le sauvetage" et fait sept pages. Le texte, rédigé par la commission ad hoc qui s'est réunie pendant trois jours successifs depuis lundi, a été adopté à une vitesse record par rapport aux...

commentaires (15)

Je pensais que Najib Mikati serait un peu plus intelligent que ce torchon de déclaration fourre tout sans queue ni tête. Je suis déçu et je crains que la prochaine collection automne hiver 2021/2022 ne soit pas du tout à la hauteur

Lecteur excédé par la censure

16 h 48, le 20 septembre 2021

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Commentaires (15)

  • Je pensais que Najib Mikati serait un peu plus intelligent que ce torchon de déclaration fourre tout sans queue ni tête. Je suis déçu et je crains que la prochaine collection automne hiver 2021/2022 ne soit pas du tout à la hauteur

    Lecteur excédé par la censure

    16 h 48, le 20 septembre 2021

  • Foutaises, rien que de la foutaise ce document. Rien de concret juste des declarations qui ne veulent rien dire puisqu'elles ont ete emises des containes de fois dans le passe, mais rien n'en est sorti......

    IMB a SPO

    18 h 23, le 17 septembre 2021

  • Effectivement des points... De Suspension, et de notre côté des Points d'Exclamation et de désarroi...

    Wlek Sanferlou

    17 h 10, le 17 septembre 2021

  • Ils sont marrant, ils s'engage a réaliser tout cela en moins de 8 - 9 mois alors qu'ils sont alternativement au pouvoir depuis 1990, soit plus de trente ans, et ils n'ont jamais rien réalisé autre que dépouiller et humilier le peuple Libanais. Autre que les élections, si le Hezbollah leur permet de les faire, ils ne feront et pourront rien.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 17, le 17 septembre 2021

  • zéro chiffrage, on dirait qu'ils s'adressent à des débiles descendez de votre tour d'argent , et, vérifier par vs même , le libanais est lucide et courageux ça se traduira dans les urnes (inchalla'a)

    Élie Aoun

    10 h 11, le 17 septembre 2021

  • Une bonne déclaration ministérielle à la libanaise, où aucun engagement n’est pris s’il n’est pas interprétable d’au moins deux façons, pour qu’il n’y ait "ni vainqueur ni vaincu". Pauvre pays. Pays pauvre. Vive le Liban Fort! Chérie! Tu as fini les valises?

    Gros Gnon

    09 h 01, le 17 septembre 2021

  • 24 ministres pour un minuscule pseudo pays qui n en est pas un

    Robert Moumdjian

    05 h 55, le 17 septembre 2021

  • Correction: ...simple au triple

    Yves Prevost

    22 h 54, le 16 septembre 2021

  • Contrôle des frontières et fermeture des points de passage illégaux, ce sont des promesses mille fois faites et jamais tenues, et pour cause: qui oserait s'en prendre au Hezbollah ? Une autre mesure, également maintes fois promise et sans plus d'effet et pourtant facile à mettre en oeuvre et qui aiderait beaucoup les citoyens, serait le contrôle des prix. Chaque fois que le dollar monte les prix suivent, maïs ils ne redescendent jamais ! Par ailleurs le prix d'un même produit peut varier du simple au titre!

    Yves Prevost

    22 h 54, le 16 septembre 2021

  • On a aussi oublier de mentionner le père Noël dans cette dissertation à la j-j rousseau. Face à la crise financière il faut réduire le nombre de fonctionnaires, dans la question de souveraineté on a ôter la demande de libération des prisonniers libanais en Syrie, on a oublier de préciser que les frontières terrestres doivent être bouclées hermétiquement pour épargner au hezeb la peine de nous faire des cadeaux de notre propre argent, que la souveraineté sur l'aéroport et le port ainsi que toutes les frontières doivent relever de l'état Libanais, que la loi électorale, aussi minable qu'elle soit ne doit être discutée qu'après les élections faites à temps sinon il n'y aura point d'élections à force de discuter et bien sûr que tous les privilèges de tous doivent être immédiatement abolis pour permettre la poursuite et la conclusion du dossiersl du port et de tout les autres crimes, et et et ....aiiaaiaaiii .... On est vraiment dans le gouffre, on a peur et on n'a plus le droit à des couches et on n'a pas d'eau pour laver .... Mais, je te jure, qu'est ce qu'on est fort!!

    Wlek Sanferlou

    21 h 37, le 16 septembre 2021

  • La déclaration Ministérielle du cabinet Mikati navigue entre deux eaux. Evite soigneusement de nommer les choses par leurs noms, et surtout les détournements de fonds du ministère de l’énergie, des finances, travaux publics ainsi que de la santé etc…Bref ce gouvernement frappé d’amnésie et par la maladie de la REUNIONITE dès sa création, ne fait qu’effleurer le fond des problèmes en les survolant comme un OVNI observant les sites sans les reconnaître. Fait allusion à Israël en rappelant le cesser le feu de 1949. mais ne fait aucune remarque, ou indication visant la main basse du Hesb sur le Pays, et la contrebande de ce même Hezb pour le trafic des stupéfiants. Survoler les problèmes n’est pas suffisant pour les régler. Il s’octroie le droit de négocier avec le FMI, et tous les organismes étrangers pour le financement de la dette, sans aucun contrôle de l’Etat. Ne cite même pas le ministère de la justice et ses problèmes avec les politiciens véreux qui, veulent s’auto-juger pour mieux se blanchir. En résumé ! Ce gouvernement FANTOCHE servira les mêmes maîtres qui tiennent le Pays depuis plusieurs décennies. Rien qu’à voir la composition de ce gouvernement, ses experts en malversations, rouleront le monde entier dans la farine pour obtenir les financements et, laisser le pays se dépatouiller avec le sur-endettement qu’ils auront contracté. Lors du vote en 2022, souvenez-vous, qui vous ont défendus après l’explosion de 2019, et ceux qui vous ont toisés comme des pestiférés.

    Le Point du Jour.

    20 h 21, le 16 septembre 2021

  • DES PAROLES EN L,AIR A LA PELLE. ON VA... ON VA... ON VA... RIEN DE CONCRET. J,AI NOTE DEUX LESTS JETES SOUS DES INTIMIDATIONS ET NON DES NEGOCIATIONS. - 1 RESPECTER LA CONSTITUTION... BIEN COMPRIS JUSQU,ICI... ET LE DUCOMENT DE L,ENTENTE NATIONALE CAD CE QUI EST MORT ET ENTERRE. AU NOM DE CETTE ENTENTE ( SANS DOCUMENT MR. MIKATI ) VOUS ACCEPTEZ DEUX CONSTITUTIONS. ET TOUTES LES MALVERSATIONS CONSTITUTIONELLES Y SONT SOUS SON COUVERT. MEGA ERREUR MIKATI. - 2 ON PARLE DES DEUX EXPLOSIONS SANS SE REFERER AU PROPRIETAIRE ET UTILISATEUR DU NITRATE QUI A DETRUIT LA VILLE. MIKATI VOUS ETES CUIT AVANT MEME DE COMMENCER.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 09, le 16 septembre 2021

  • Ils ont mis TROIS JOURS pour pondre un tel programme! Ils l'ont redige en TROIS HEURES et dormi le reste du temsp. Cette declaration est exactement ce que le peuple veut entendre. Rien de concret. A la poubelle.

    sancrainte

    19 h 44, le 16 septembre 2021

  • Restructuration du secteur public en diminuant autour de 30% de faux fonctionnaires. Il faut avoir le courage de le dire même si ça va irriter certains dirigeants qui ont saccagé la fonction publique avec leurs partisans, surtout à l'approche des législatives. Et ceci avant de corriger les salaires pour les fonctionnaires qui le méritent.

    Esber

    19 h 43, le 16 septembre 2021

  • BLABLABLABLABLABLABLABLA... Pour ce qui concerne la Commission de lutte anticorruption (dont les membres bénéficieront d'une rémunération payée par les contribuables Libanais), je propose uniquement des membres de la famille de Michel Aoun puisque ces derniers sont tous irréprochables et incorruptibles. S'il y en a pas assez, on trouvera bien des personnes de bonne foi qui feraient autant confiance à ce gouvernement que moi

    Georges Olivier

    19 h 20, le 16 septembre 2021

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