Alors que la formation d’un nouveau gouvernement au Liban semblait à nouveau sérieusement compromise après un échange d’accusations de blocage entre le chef de l’État, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Nagib Mikati, les deux parties semblaient hier revenir à la raison. D’un côté comme de l’autre, des efforts en vue de parvenir à une accalmie ont été déployés au cours des dernières vingt-quatre heures, notamment sur incitation de responsables français.
Jeudi soir et immédiatement après l’échange corrosif, par communiqués interposés, entre les deux parties, la France est entrée en jeu – pour la énième fois depuis le début de la crise – pour faire baisser la tension et inciter au calme. Une information que confirme indirectement un responsable français qui suit le dossier de près. Ce dernier indique à L’Orient-le Jour que Paris est en contact de manière régulière avec tous les acteurs afin de les exhorter à faire les compromis nécessaires pour amorcer une sortie de crise et commencer à œuvrer dans l’intérêt général du pays.
C’est ce qui expliquerait, selon notre chroniqueur politique Mounir Rabih, les précisions apportées jeudi en soirée par Baabda qui s’est dépêché de rectifier le tir en soulignant que la partie visée par le communiqué de la présidence n’était pas vraiment le Premier ministre désigné, mais d’autres acteurs politiques dont le chef du Parlement, Nabih Berry, et le chef du courant du Futur, Saad Hariri, qui, selon la présidence, exerce une pression sur Nagib Mikati.
Selon une source proche du palais de Baabda, ce communiqué était destiné à couper court à toutes les accusations selon lesquelles le président convoiterait le tiers de blocage au sein du futur cabinet. Baabda ne cherchait donc nullement à réagir aux propos du Premier ministre désigné. Sauf que c’est le timing – le fait que le communiqué de la présidence a été diffusé cinq minutes après celui du Premier ministre désigné – qui a donné lieu à des interprétations erronées, dit-on.
Le problème n’est pas du tout personnel, preuve en est que le président a pris contact jeudi soir avec M. Mikati, ajoute-t-on de même source.
Du côté du Premier ministre désigné, le ton est également à la conciliation. Dans un entretien accordé hier à la chaîne saoudienne al-Arabiya, Nagib Mikati a souligné que les entraves rencontrées jusque-là sont « normales », avant de souligner tout de même que la récusation « demeure une option valable » et que le délai qu’il s’est donné pour mener sa mission « n’est pas indéfiniment ouvert ».
De source proche du président, on apprenait à ce sujet que le problème en suspens est le fait que le Premier ministre désigné souhaite avoir dans son lot l’un des deux portefeuilles de l’Économie ou des Affaires sociales pour avoir une représentation au sein du comité qui sera chargé par la suite de négocier avec le Fonds monétaire international. La question de la désignation des deux ministres chrétiens restants – qui doit être le fruit d’un compromis – serait quasiment résolue.
Un optimisme que ne partage pas tout à fait le Premier ministre désigné, selon des sources lui étant proches. Selon ces dernières, à ce stade, les obstacles principaux, dont le tiers de blocage souhaité par M. Aoun, n’ont pas été surmontés.
commentaires (6)
ACCALMIE TOUT COMME QUAND BELZEBUTH AVEC SES LIEUTENANTS LES DEUX BELIERS BISCORNUS DE L,APOCALYPSE DE LA BERGERIE DE RAI ( J,ATTENDS IMPETIEMMENT SON HOMELIE DE DEMAIN ) PARMI LES FLAMMES QU,IL ALLUMA DANS LES ENFERS POUR ROTIR LES HUMAINS SE PERMET QUELQUES INSTANTS POUR FUMER SA PIPE AVANT DE REPRENDRE SON SALE BOULOT REMUNERE PAR L,EMPEREUR DES DIABLES, - MIKATI, FAIS ATTENTION ET NE TOMBE PAS DANS QUELQUE PIEGE CAR BELZEBUTH ET SES LIEUTENANTS INFERNAUX PROMETTRAIENT ET DONNERAIENT TROP AUX TIERS POUR OBTENIR FUT-CE INDIRECTEMENT DES CONCESSIONS AFIN DE CHARGER LEURS MEFAITS SUR LES DOS DES AUTRES, POINT DE LEST. SOYEZ FERME.
LA LIBRE EXPRESSION
14 h 26, le 04 septembre 2021