Ce virus qui tue

Riches, de classe moyenne ou superdémunis, pour une fois, toutes les différentes couches sociales dans l’univers et dans chaque pays sont touchées par ce virus de Covid-19 qui fait partout des ravages. Chez nous et comme d’autres pays, avec ou sans vaccin, si vous êtes touchés, c’est la descente aux enfers dès le début de la maladie. Et à la libanaise, tout débute par la prescription du pharmacien du quartier qui, avec quelques vitamines et une cortisone, vous promet de vous en sortir au bout de quelques jours. Ravis et en dépit de ce qu’ils connaissent ou ignorent de leur corps, rares sont ceux qui, avec cette ordonnance, sortiront indemnes en évitant le recours aux hôpitaux. Et dans ces circonstances difficiles que traverse le pays et où la livre libanaise a largement perdu de sa valeur, gare à celui qui ne bénéficie pas d’une assurance-maladie bien reconnue sur le plan international. Quant au patient qui est fier de sa Sécurité sociale, il devra attendre des heures dans les couloirs sombres et dans les nouvelles ailes aménagées pour dame Corona. Et une fois installé sur votre lit d’hôpital, votre santé et le coût de votre séjour se font la concurrence. À titre d’exemple, pour chaque équipe médicale qui effectue une visite dans votre chambre, le coût des habits jetables des membres de l’équipe est à vos propres frais. Pour une période de quatre ou cinq jours, les prix seront exorbitants, et d’autres vous feront payer le coût de leurs masques. Mais estimez-vous chanceux si vous vous en sortez sain et sauf, sachant que les séquelles, selon plusieurs médecins, sont longues, impitoyables.

La santé devient plus fragile, et même la cortisone qui est à la base de tout vaccin aura le même impact mortel sur l’avenir de tout être humain.

Enfin, si le Covid-19 semble provoquer une forte mortalité, ce virus qui tue a-t-il pour but de réduire le nombre d’êtres humains devenus trop nombreux, vieux et coûteux pour une planète meurtrie par la pollution ?

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