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Société - Enquête sur le drame du 4 août

Tarek Bitar frappe un grand coup

Le juge d’instruction a lancé hier des poursuites contre des hauts responsables politiques et sécuritaires et a annoncé son intention d’interroger le Premier ministre sortant Hassane Diab.

Tarek Bitar frappe un grand coup

Spectacle de désolation dans le secteur du port de Beyrouth ravagé le 4 août 2020 par une double explosion meurtrière qui a fait plus de 200 morts. Mohamed Azakir/Reuters

L’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth a été complètement relancée. Le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, a lancé hier des poursuites contre de hauts responsables politiques et sécuritaires et annoncé son intention d’interroger le Premier ministre sortant Hassane Diab. En fin de matinée, il avait aussi ordonné la remise en liberté sous caution du commandant Daoud Fayad, de la Sûreté générale, et de l’ingénieure Nayla el-Hage, chargée du contrôle technique du chantier de réparations du hangar numéro 12 au port de Beyrouth, où était stocké le nitrate d’ammonium à l’origine du drame.

Alors que son prédécesseur, Fadi Sawan, avait été dessaisi de l’enquête après avoir inculpé plusieurs responsables politiques, Tarek Bitar a frappé fort en engageant le processus de poursuites contre pas moins de neuf responsables. Sont concernés par cette décision : les députés et ex-ministres Nouhad Machnouk, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter, l’ex-ministre Youssef Fenianos, l’ex-commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi, le chef de la Sécurité de l’État, Tony Saliba, le chef de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, un ex-chef des renseignements de l’armée, Camille Daher, et d’autres officiers. Toutes ces personnes « ont fait preuve de manquements et ont commis des fautes et elles doivent en répondre », indique à L’Orient-Le Jour une source judiciaire proche du dossier, soulignant que « tous ceux qui étaient au courant du stockage du nitrate d’ammonium et qui auraient dû s’assurer de son évacuation font l’objet de poursuites ».

L'éditorial de Issa Goraieb

Le juste prix

Fadi Sawan avait déjà inculpé Ali Hassan Khalil, Youssef Fenianos, Ghazi Zeaïter et Hassane Diab. Ce dernier avait refusé d’être interrogé par le magistrat, estimant « qu’au-delà d’une personnalité, c’est sa fonction qui était visée », une manière de jouer sur la fibre communautaire. Le Premier ministre sortant avait immédiatement reçu dans cette affaire le soutien de tout le leadership sunnite. Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter avaient eux aussi refusé de comparaître et avaient porté un recours contre Fadi Sawan pour suspicion légitime auprès de la Cour de cassation. Les deux députés d’Amal reprochaient notamment au juge d’instruction de ne pas avoir respecté leur immunité parlementaire. La Cour de cassation avait satisfait leur demande en récusant le juge le 18 février.

C’est certainement pour éviter que ce scénario ne se répète que Tarek Bitar a décidé de procéder différemment. Le juge d’instruction a adressé une requête au Parlement pour lever l’immunité des députés Machnouk, Zeaïter et Khalil, en vue de leur inculpation. Il a également demandé à l’ordre des avocats de Beyrouth la levée de l’immunité de ces deux derniers, avocats de profession, et requis du conseil de l’ordre de Tripoli une levée immunitaire de Youssef Fenianos, affilié à cet ordre. « Toutes mes convocations sont adressées aux personnes concernées sur base de suspicion et non à titre d’audition de témoins », explique à L’OLJ Tarek Bitar. « Ces mesures sont nécessaires pour auditionner chaque suspect sur une potentielle volonté d’homicide, ainsi que des négligences et manquements qui ont favorisé la survenue de la catastrophe », explique la source judiciaire proche de l’enquête.

Réponse du Parlement

Preuve de l’efficacité de la méthode ou simple volonté de préserver leur image publique, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zaïter, poursuivis pour d’éventuelles infractions alors qu’ils occupaient les portefeuilles respectifs de ministre des Finances et de ministre des Transports et des Travaux publics, se sont dit disposés à comparaître devant le juge d’instruction, pour « l’aider à parvenir à la vérité et à définir les responsabilités ». « Nous avons appris la demande de levée de notre immunité à travers les médias, mais nous sommes prêts à être entendus avant que le Parlement ne donne son autorisation », ont-ils affirmé hier dans un communiqué. À l’heure de mettre sous presse, le chef du gouvernement sortant n’avait pour sa part pas encore réagi. La séance d’audition avec M. Diab a été fixée, mais sa date n’a pas été pour l’instant rendue publique.

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M. Bitar doit désormais attendre la réponse du Parlement pour procéder à ses inculpations. « La levée d’immunité des députés sera traitée dans un esprit positif, à condition d’une part qu’elle soit notifiée au bureau de la Chambre selon les règles en vigueur, et d’autre part qu’elle renferme des motifs sérieux témoignant d’accusations sérieuses », affirme à L’OLJ le vice-président du Parlement, Élie Ferzli.

L’immunité dont bénéficient les parlementaires, consacrée par l’article 40 de la Constitution, a permis par le passé aux députés de contourner la justice, dans un pays où le politique intervient régulièrement dans les affaires judiciaires. « Le cas échéant, le chef du législatif, Nabih Berry, pourra réunir le bureau de la Chambre afin d’examiner les indices évoqués dans la requête, avant de transmettre celle-ci à l’Assemblée plénière », ajoute M. Ferzli. Une source proche de M. Berry note que la décision du juge Bitar est intervenue vendredi, doutant que le bureau de la Chambre en ait été notifié en ce début de week-end. La question ne serait donc examinée qu’à partir de lundi, selon la source précitée. À noter que Fadi Sawan avait estimé que les deux députés d’Amal ne jouissaient de toute façon pas de l’immunité parlementaire puisque l’affaire portait sur une éventuelle « négligence intentionnelle ».

Les poursuites contre MM. Khalil et Zeaïter, ainsi que M. Fenianos, sont également tributaires de l’autorisation respective des barreaux de Beyrouth et de Tripoli. « Nous n’avons pas encore reçu la demande du juge Bitar », indique Nader Gaspard, membre du conseil de l’ordre des avocats de Beyrouth. « Elle devrait me parvenir et je devrai l’étudier en qualité de commissaire du Palais de justice », ajoute-t-il, précisant qu’il devra alors entendre MM. Khalil et Zeaïter avant de transférer la demande au conseil de l’ordre. Celui-ci aura un mois pour statuer. Selon une source du conseil de l’ordre, il ne devrait pas être réticent à donner l’autorisation, d’autant que les deux ex-ministres avaient suspendu leur affiliation au barreau durant leurs mandats.

Quant à l’ancien ministre Youssef Fenianos, une source judiciaire proche du dossier indique à L’OLJ qu’en tout état de cause, la loi ne l’inclut pas dans les textes concernant les jugements des ministres et Premiers ministres. N’étant plus en fonction, Youssef Fenianos relève désormais de la justice ordinaire. M. Fenianos avait été également convoqué par Fadi Sawan. Il s’était rendu à l’époque au Palais de justice de Beyrouth afin de comparaître, mais son audience avait été reportée.

Situation cocasse

Le juge Bitar a en outre requis l’autorisation du ministre sortant de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, pour poursuivre le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim. M. Fahmi a assuré hier avoir approuvé la demande du juge. Ce dernier a également demandé à la présidence du Conseil son feu vert pour poursuivre le général Tony Saliba, à la tête de la Sécurité de l’État, créant une situation cocasse où le Premier ministre, lui-même suspecté, doit approuver les poursuites contre un responsable dépendant de sa hiérarchie. « Abstraction faite de sa convocation, M. Diab doit répondre à la requête concernant Tony Saliba dans les 15 jours à dater de sa notification, à défaut de quoi l’autorisation est considérée comme délivrée d’office », explique un magistrat ayant requis l’anonymat. Le chef de la Sécurité de l’État avait été convoqué vers la mi-décembre par l’ancien juge d’instruction Fadi Sawan mais son audience avait été reportée. Pour l’ex-commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi, l’autorisation de la ministre sortante de la Défense, Zeina Acar, n’est pas requise. « M. Kahwagi est désormais un officier retraité », explique Paul Morcos, fondateur du cabinet d’avocats Justicia. Tarek Bitar a enfin demandé au parquet général près la Cour de cassation de « faire le nécessaire concernant plusieurs juges », sans préciser ce que cela impliquait.

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« Quel que soit le prix »

À peine nommé, Tarek Bitar avait affirmé « qu’il ne laisserait pas l’enquête dévier », dans une claire volonté de ne pas prendre en compte les lignes rouges qui semblaient avoir été imposées à son prédécesseur. Plus de dix mois après la déflagration, l’enquête n’a encore donné aucun résultat, au grand dam des familles des victimes. Tarek Bitar avait annoncé début juin qu’il se donnait deux mois pour déterminer les causes du drame et que sur les trois hypothèses sur lesquelles portait l’enquête, l’une avait été écartée à 70 %. Il n’avait toutefois pas précisé laquelle. « La première hypothèse est celle d’une erreur lors de travaux de soudure sur la porte du hangar 12 et qui aurait provoqué l’incendie puis l’explosion. La deuxième est celle d’un acte militaire ou terroriste intentionnel à l’intérieur du port, et la troisième est celle d’une frappe aérienne à l’aide d’un missile », avait expliqué le juge. Face aux « failles » de l’instruction locale, des dizaines d’organisations, ainsi que des survivants et proches de victimes, avaient envoyé mi-juin une lettre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU afin de réclamer qu’il se saisisse de l’enquête, dénonçant la « culture d’impunité » dont jouissent les dirigeants libanais. Une délégation de proches des pompiers tués lors de la double déflagration tandis qu’ils tentaient de lutter contre l’incendie doit se rendre lundi pour une énième visite auprès du juge d’instruction. Celui-ci les avait réunis la semaine dernière et leur avait assuré que l’acte d’accusation ne devrait plus tarder et qu’il allait le rendre quel que soit le prix que cela pourrait lui coûter, d’après William Noun, frère de l’une des victimes.

Tarek Bitar a engagé hier un bras de fer avec quelques-uns des hommes les plus puissants du pays. Son issue pourrait avoir un impact bien au-delà de l’affaire, dans une atmosphère de colère populaire et de demande générale de reddition des comptes. 

L’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth a été complètement relancée. Le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, a lancé hier des poursuites contre de hauts responsables politiques et sécuritaires et annoncé son intention d’interroger le Premier ministre sortant Hassane Diab. En fin de matinée, il avait aussi ordonné la remise en liberté sous...

commentaires (19)

"Tarek Bitar avait annoncé début juin qu’il se donnait deux mois pour déterminer les causes du drame et que sur les trois hypothèses sur lesquelles portait l’enquête, l’une avait été écartée à 70 %. Il n’avait toutefois pas précisé laquelle. « La première hypothèse est celle d’une erreur lors de travaux de soudure sur la porte du hangar 12 et qui aurait provoqué l’incendie puis l’explosion. La deuxième est celle d’un acte militaire ou terroriste intentionnel à l’intérieur du port, et la troisième est celle d’une frappe aérienne à l’aide d’un missile », avait expliqué le juge. " Qu'est-ce que ça peut bien nous foutre de savoir la cause de l'incendie puis l'explosion d'une quantité de nitrate d'ammonium QUI NE DEVAIT PAS SE TROUVER SOUS LE HANGAR No 12 LE 4 AOUT 2020, NI MEME A N'IMPORTE QUELLE AUTRE DATE!!! LE NITRATE D'AMMONIUM A PLUS DE 30% D'AZOTE EST UN EXPLOSIF, REGI PAR LE DECRET 137 ET QUI NE DOIT PAS ETRE IMPORTE SANS UN PERMIS DU CONSEIL DES MINISTRES!!! ALORS CHER MONSIRUR BITAR, AU LIEU DE VOUS ACHARNER SUR LE PAUVRE HASSANE DIAB QUI N'A RIEN A VOIR AVEC TOUTE CETTE HISTOIRE, ALLEZ INCULPER LES PERSONNES SUIVANTES: -PRIMO, LE JUGE JAD MAALOUF QUI A ORDONNE LE DECHARGEMENT DE LA CARGAISON EN OCTOBRE 2014 -SECUNDO, LES MINISTRES DU CABINET TAMMAM SALAM QUI ONT OCTROYE UN PERMIS D'IMPORTATION DE NITRATE D'AMMONIUM A LA SOCIETE LIBANAISE DES EXPLOSIFS EN OCTOBRE 2014 JUSTEMENT! BANDE D'ABRUTIS!!!

Georges MELKI

11 h 02, le 05 juillet 2021

Tous les commentaires

Commentaires (19)

  • "Tarek Bitar avait annoncé début juin qu’il se donnait deux mois pour déterminer les causes du drame et que sur les trois hypothèses sur lesquelles portait l’enquête, l’une avait été écartée à 70 %. Il n’avait toutefois pas précisé laquelle. « La première hypothèse est celle d’une erreur lors de travaux de soudure sur la porte du hangar 12 et qui aurait provoqué l’incendie puis l’explosion. La deuxième est celle d’un acte militaire ou terroriste intentionnel à l’intérieur du port, et la troisième est celle d’une frappe aérienne à l’aide d’un missile », avait expliqué le juge. " Qu'est-ce que ça peut bien nous foutre de savoir la cause de l'incendie puis l'explosion d'une quantité de nitrate d'ammonium QUI NE DEVAIT PAS SE TROUVER SOUS LE HANGAR No 12 LE 4 AOUT 2020, NI MEME A N'IMPORTE QUELLE AUTRE DATE!!! LE NITRATE D'AMMONIUM A PLUS DE 30% D'AZOTE EST UN EXPLOSIF, REGI PAR LE DECRET 137 ET QUI NE DOIT PAS ETRE IMPORTE SANS UN PERMIS DU CONSEIL DES MINISTRES!!! ALORS CHER MONSIRUR BITAR, AU LIEU DE VOUS ACHARNER SUR LE PAUVRE HASSANE DIAB QUI N'A RIEN A VOIR AVEC TOUTE CETTE HISTOIRE, ALLEZ INCULPER LES PERSONNES SUIVANTES: -PRIMO, LE JUGE JAD MAALOUF QUI A ORDONNE LE DECHARGEMENT DE LA CARGAISON EN OCTOBRE 2014 -SECUNDO, LES MINISTRES DU CABINET TAMMAM SALAM QUI ONT OCTROYE UN PERMIS D'IMPORTATION DE NITRATE D'AMMONIUM A LA SOCIETE LIBANAISE DES EXPLOSIFS EN OCTOBRE 2014 JUSTEMENT! BANDE D'ABRUTIS!!!

    Georges MELKI

    11 h 02, le 05 juillet 2021

  • Une fois que le juge a statué sur la liste des personnes à interroger des suspects dans ce crime atroce, et qu’il a annoncé officiellement leurs noms, s’ils se rebellent contre la justice et décident de ne pas se présenter comme ils l’ont déjà fait avec le juge précédent, les libanais devraient prendre le relais et descendre dans la rue pour faire pression afin que tous ces criminels obéissent aux lois du pays et non de faire leur propre loi dans un pays où les voyous sont devenus maîtres en la matière, on tue, on vole et on va se cacher derrière les vendus armés. Si cela n’est pas suffisant le juge en question devrait faire une demande officielle à un tribunal international accompagnée du dossier qu’il a pu constituer pour que ces personnes soient jugées et ce quelque soit leur poste et leur grade. Ils feront tout pour que le premier concerné par cet attentat échappe encore une fois à une condamnation certaine puisqu’il n’y a aucun doute quand à son implication dans l’acheminement et le stockage de ces matières dangereuses dans un lieu critique dans le but d’un attentat imminent avec la complicité de tous les vendus au pouvoir. Nos morts ne devraient pas être oubliés et ils méritent que justice soit faite.

    Sissi zayyat

    11 h 07, le 04 juillet 2021

  • C'est de la poudre aux yeux. Fadi Sawan aurait fait quelque chose. Il avait perdu sa maison. Bitar est un employé du legislateur Libanais. Il va faire semblant de prosecuter quelques responsables mais ça va finir en queue de poisson. Conprennont le: Tant que ce legislatif et son chef sont en place, rien n'est fait pour les Libanais, rien que quelques mesures populistes et en general nefastes pour l'interet general, juste histoire d'amadouer la population.

    Tina Zaidan

    08 h 53, le 04 juillet 2021

  • Déjà le Ministre Fehmi semble commencer a mettre les battons dans les roues au niveau de la levée des immunités . Bonne chance Monsieur le Juge Bitar , on vous trouvera toujours des excuses comme si vous etiez novice dans le sujet.

    DRAGHI Umberto

    19 h 19, le 03 juillet 2021

  • Ils vont mettre des innocents derrière les barreaux ???

    Eleni Caridopoulou

    18 h 22, le 03 juillet 2021

  • Puisque "inculper" est une traduction de l'arabe, il serait préférable de traduire plutôt par "Mise en examen" pour les lecteurs de France !

    Shou fi

    18 h 12, le 03 juillet 2021

  • Un pas dans la bonne direction, j’espère. Courage au juge Bitar

    CW

    16 h 49, le 03 juillet 2021

  • Si les vrais coupables sont arrêtés ce sera un vrai miracle. Mais nous avons toute la légitimité d'être pessimiste face à une justice qui n'existe pas et au vu de tout ce qui se passe au quotidien dans ce pays.

    Robert Malek

    13 h 42, le 03 juillet 2021

  • Ne nous emballons pas si vite. Au Liban les effets d’annonce sont souvent suivis de grandes déceptions. Le plus important c’est le résultat. Tant qu’aucun responsable politique très haut placé ne sera pas jeté en prison comme le simple citoyen, je resterai sceptique dans toutes annonces d’où qu’elle vienne concernant une vérité faite sur mesure dénonçant un coupable désigné d’avance, sans preuve réelle de cause à effet. Nous réclamons le (s) vrai (s) coupable (s) pas un homme de paille qui paie pour les grands responsables.

    Le Point du Jour.

    13 h 32, le 03 juillet 2021

  • EXPLOSION DU PORT : L’enquête menée par vos confrères de la MTV et EL JEDID : SHOU ??? OSS 117 et 007 sont bons à rien ? Faut-il trouver un document ULTRA SECRET déposé par mégarde à un arrêt de bus – à DAMAS - ou de métro – à TÉHÉRAN - pour nous sortir comme d’habitude des nouvelles FAKE INFORMATION !!!

    aliosha

    12 h 11, le 03 juillet 2021

  • Si le juge d’instruction a lancé des poursuites contre des hauts responsables politiques et a annoncé son intention d’interroger le Premier ministre sortant Hassan Diab, il doit d’abord interroger le Président qui est le plus haut responsable politique au Liban.

    Georges Bitar

    11 h 20, le 03 juillet 2021

  • POURQUOI ON N,INTERROGE PAS L,AUTRE HASSAN DONT DES PARTISANS ONT ETE ARRETES DANS MAINTS PAYS AVEC DES QUANTITES DE NITRATE EN PROVENANCE DU LIBAN ? ET ON LE SAIT ! JUSTICE LIBANAISE, DITES-VOUS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 16, le 03 juillet 2021

  • Le jour où je verrai un dirigeant politique libanais derrière les barreaux pour tous les méfaits commis à l’encontre du peuple libanais, je pourrai dire que la Justice existe. En attendant ce jour, permettez de dire que ce à quoi on assiste n’est que du cinéma destiné à amoindrir la colère des libanais face à ce crime contre l’humanité qu’a été l’explosion du 4 août. Les vrais coupables sont les propriétaires de ce nitrate d’ammonium en partie utilisé et tous les responsables politiques et sécuritaires qui ont fermé leurs yeux en commençant au sommet du pouvoir

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 58, le 03 juillet 2021

  • Un coup d epee dans l eau … destine a detourner l’opinion publique des scandales du fuel et de l’electricite.

    Cadige William

    10 h 03, le 03 juillet 2021

  • Attendons...pour voir la suite...et souhaitons de tout coeur bon courage au Juge d'instruction Tarek Bitar ! - Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 22, le 03 juillet 2021

  • J,INTERVIENS RAREMENT PUISQUE L,OLJ NE VEUT ME DECONNECTER QU,AU JOUR DE L,ECHEANCE DE MON ABONNEMENT. - S,IL Y A JUSTICE, IL FALLAIT COMMENCER PAR DEMANDER LES DOSSIERS, VOIRE L,EXTRADITION MEME, DES PARTISANS DU HEZBOLLAH ARRETES EN POSSESSION DE QUANTITES DE NITRATE DANS MAINTS PAYS EUROPEENS ET AUTRES, ET... NOMMER LE PROPRIETAIRE ET UTILISATEUR DE CE NITRATE. L,EXPLOSION QU,ELLE SOIT L,EFFET D,ACCIDENT, DE SABOTAGE OU DE MISSILE TIRE DU CIEL CONFIRME LA RESPONSABILITE INDENIABLE DU VRAI PROPRIETAIRE. ON N,OSE PAS SE HASARDER A LE NOMMER. ON VEUT PUNIR LES MEMBRES ET NON LA TETE. DE QUELLE JUSTICE PARLE-T-ON ? AH... DE LA LIBANAISE OTAGE DES MAFIEUX DE CE PAYS. NON, MERCI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 51, le 03 juillet 2021

  • Tout ça c'est du pipeau. Un juge aussi honnête qu'il soit ne pourra faire façe à la Mafia, lui tout seul. Bon courage à M. Bitar quand même.

    La Colère de Zeus

    08 h 07, le 03 juillet 2021

  • Ils s’en fichent, ils ont une arme secrète: la légitime suspicion :-D

    Gros Gnon

    01 h 37, le 03 juillet 2021

  • Et Hassan Nasrallah? Tu l'interroges? Qui a amené le nitrate d'ammonium??

    Liban Libre

    00 h 32, le 03 juillet 2021

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