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Nos Lecteurs ont la Parole

Donald Trump et Min Aung Hlaing

Des élections ont eu lieu en novembre aux États-Unis et en Birmanie. Dans les deux pays, l’opposition a contesté les élections, estimées frauduleuses. Heureusement, aux États-Unis, qui est un État de droit, les contestations judiciaires n’ont pas abouti, et l’armée est restée en retrait, mais en Birmanie, la démocratie balbutiante n’a pas tenu. L’armée, dominante depuis les années 1940, est passée aux actes en menant un coup d’État.

Si Donald Trump a dénoncé quelques dizaines de fraudes après le 3 novembre, l’armée birmane en a dénoncé quant à elle une dizaine de… millions. Le général Min Aung Hlaing, l’homme le plus puissant de Birmanie, a déclaré que la Constitution pouvait être « révoquée » dans certaines circonstances. Trump n’y avait pas pensé à celle-là.

Le président défait par Joe Biden devrait ouvrir un hôtel Trump à Naypyidaw, la capitale de Birmanie, pour aller serrer la main du militaire, mais pas celle d’Aung San Suu Kyi, récipiendaire d’un prix Nobel de la paix et chef de la Ligue nationale pour la démocratie, qui a remporté les élections et qui est maintenant détenue. Qui se ressemble s’assemble.

Sylvio LE BLANC

Montréal-Québec

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Des élections ont eu lieu en novembre aux États-Unis et en Birmanie. Dans les deux pays, l’opposition a contesté les élections, estimées frauduleuses. Heureusement, aux États-Unis, qui est un État de droit, les contestations judiciaires n’ont pas abouti, et l’armée est restée en retrait, mais en Birmanie, la démocratie balbutiante n’a pas tenu. L’armée, dominante depuis les...
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