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Nos Lecteurs ont la Parole

Positivons et soyons joyeux !

Mesdames, Messieurs, à l’approche des fêtes de fin d’année, il est temps d’être heureux. Nous n’avons que trop attendu ce moment magnifique où nous nous réunissons en famille pour décortiquer nos vies, notre avenir, la politique, les amis, les ennemis et le reste.

Interdit de se plaindre !

C’était une année dure pour tout le monde, mais place à la positivité et à la joie de vivre. Abusons de la joie de vivre comme dans le titre du roman de Zola (le titre seulement…).

Restons zen ! Et je vais vous démontrer par A + B que positiver, par les temps qui courent, n’est pas une simple vue de l’esprit ou une hallucination suite à un champignon vénéneux.

Les points positifs, donc, de cette année 2020 sont les suivants :

En premier lieu, et ça n’a pas été donné à tout le monde, nous sommes encore vivants. Aucune ironie ! Vous ne mesurez pas votre chance d’être tranquillement assis devant votre journal, de discuter avec votre femme et de dire bonjour à vos enfants, même s’ils sont déjà pris par les lumières aveuglantes et les bips ou les vibrations de leurs portables. Rien qu’à y penser, vous devez vous sentir heureux et sourire. Vous pouvez déjà commencer à ce stade, étendre votre bras et toucher le plus proche objet en bois que vous trouvez.

En deuxième lieu, et c’est encore moins donné actuellement à tout le monde, vous mangez encore à votre faim. Certes, il y a eu quelques sacrifices ou une descente de gamme dans les achats pour certains. Mais il ne faut pas le vivre comme une fatalité. Tout redeviendra bien à qui sait patienter.

En troisième lieu, vous êtes en bonne santé. Nous avons tous nos petits bobos et nos maladies. Mais en gros, peut-être vous ne pétez pas la forme ni ne grimpez aux arbres, vous ne rampez cependant pas non plus en poussant des cris de douleur à réveiller un mort. La preuve en est que vous lisez bien tranquillement votre journal et que, sans même vous en rendre compte, vous esquissez un mince sourire. Et même après avoir lu cette dernière phrase, certains écarquilleront les yeux et finiront par rire.

Bon, il y en a quelques-uns qui ont eu le malheur d’être sur le chemin de notre nouveau pote qui s’amuse à nous faire des effets de mode en transformant notre univers en un gigantesque bal masqué digne de la compagnie créole. Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes sur la voie de la guérison. Dieu merci ! Il n’attaque pas la vue. En quatrième lieu, nous aurons comme cadeau de Noël un gouvernement. Des rumeurs ? Je ne sais pas. C’est un peu comme si nous recevions notre premier nounours. C’est sympa. Tout nouveau, tout beau ! Mêmes ambitions avant... Non, j’ai dit qu’il fallait être joyeux et rire, rire à gorge déployée. Déchaînez-vous dans une tempête d’éclats de rire, du plus cristallin au plus malin, de celui soit-disant du père Noël à celui d’un bébé. Que c’est beau la vie !

En cinquième lieu, ce n’est pas réellement positif. C’est assez neutre. Au moins, la courbe du corona stagne entre 1 200 et 1 600 cas. On va me dire : « Y a pas de quoi sauter au plafond ! »

Ben non ! Mais aux États-Unis, ils en sont déjà à la troisième vague du virus (surtout après Thanksgiving) et en France, on s’attend au pire après les fêtes, d’où certaines précautions drastiques entreprises par le gouvernement français. Chez nous, pour le moment, nous nous sommes contentés d’un couvre-feu à 23 heures. C’est peu ! Mais le pays doit vivre. Restons prudents quand même.

Sixièmement, la vie est belle. Tout ce qui vous entoure n’est pas que tristesse et désespoir. Il y a des gens qui se marient et qui croient encore en l’amour. Tous les jours, des noces sont célébrées. Rien ne peut ni ne doit nous arrêter de vivre. Mesdames et Messieurs, vivez ! Ne survivez pas !

Vivez ! C’est là où se situe votre plus grand combat contre tout ce que vous considérez comme injuste à tous les niveaux. Vivez chaque minute, chaque instant, comme s’il était le dernier.

Il est difficile de concevoir certaines réalités alors que souvent nous vivions dans un autre espace. Dites-vous simplement que la vie que vous menez maintenant, en lisant votre journal, d’autres n’ont pas la chance de la mener. Et c’est là que se place votre victoire. Aidez les autres. Aimez les autres. Montrez à tout le monde que désespérer ne mène à rien. Ouvrez votre cœur et laissez-vous aller à vos passions. Vivre, c’est tout ça. C’est difficile à reconnaître mais c’est la vérité !

Finalement, tout mon discours n’est qu’une énumération non exhaustive de la positivité de cette année. Cherchez bien, vous trouverez autre chose. Les choses simples font le bonheur. Tournez la tête et regardez votre café refroidir….

Je ne dirai rien de plus.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Mesdames, Messieurs, à l’approche des fêtes de fin d’année, il est temps d’être heureux. Nous n’avons que trop attendu ce moment magnifique où nous nous réunissons en famille pour décortiquer nos vies, notre avenir, la politique, les amis, les ennemis et le reste.Interdit de se plaindre ! C’était une année dure pour tout le monde, mais place à la positivité et à la joie de...

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