Dans la presse d’il y a quelques jours un article qui fait mal : l’inculpation de l’ancien commandant en chef de l’armée et de six ou sept autres gradés de haut rang pour enrichissement illicite. Et ce n’est que la face émergée de l’iceberg.
Ce n’est pas le moment de curer les chiottes ? Si, à tout instant c’est le moment de mettre les indélicats et les prévaricateurs à l’ombre. Mais pourquoi ce tintamarre aujourd’hui alors que l’affaire, qui en son temps a été étouffée, remonte à plus de trois ans ? Les actes d’accusation ont été entassés dans une vieille boîte à chaussures remisée dans un coin.
Seuls ces quelques militaires sont en faute, se sont sucré le doigt, alors que la faune politique qui nous gouverne patauge dans la richesse enfoncée jusqu’au cou ?
Le militaire, qu’il soit général ou troufion, obéit aux forces politiques ; souvent il fait comme elle. Où est donc le problème si quelques galonnés ont singé leurs mentors cravatés ? Le problème est que pour barbe fourche et son parti du mal iranien, l’heure est semble-t-il venue.
Après avoir mis au pas la crasse politique qui sévit contre nous, détruit notre capitale, il est temps d’en finir une fois pour toutes avec la grande muette, dont le silence coupable serait capable de contrer l’exécution de son plan de faire du Liban une province iranienne.
Le problème est également l’inconscience de certaines forces politiques soi-disant résistantes, alors qu’elles nagent dans la volupté, qui appellent de leurs vœux une pareille aventure, estimant que le parti du maléfice iranien ne les soumettrait pas à sa botte pleine de crottes. Moi j’en suis certain, il la leur fera lécher jusqu’à reluire.
Le problème aujourd’hui est que nos dirigeants sont tous des vendus, des séniles, des incapables au service de ceux qui œuvrent à la destruction de mon pays. Nous restait encore cette institution qu’ils présentent comme noyautée à mort par les sbires du mal persan au Liban.
Et même si c’était vrai, je persiste à croire qu’au fin fond de l’âme de chaque militaire se trouve la dignité du vrai Libanais, ultime planche de salut de notre pays, que j’invite à un sursaut de conscience, à une action de sauvetage.
Colmater les brèches alors que le bateau coule est votre devoir. Éliminer la vermine qui a rongé son bois est plus qu’urgent. Sauver le Liban du désastre qui frappe à nos portes, de la faim qui creuse nos entrailles, celles de vos familles, de vos enfants, sera votre plus haut fait d’armes.
Il est temps pour la grande muette non seulement de parler, mais d’agir.
Le peuple libanais vous soutient, vous serez son bonheur. Rendez-lui son Liban, rendez-lui son honneur !
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