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Société - Coronavirus au Liban

Deux décès et 641 nouveaux cas, des soldats de la Finul contaminés

Les opérations de la FINUL à la frontière libano-israélienne nullement affectées par ces contaminations.


Deux décès et 641 nouveaux cas, des soldats de la Finul contaminés

Des ouvriers en charge de restaurer des bâtiments détruits à Beyrouth. Photo Houssam Chabaro

Le Liban a enregistré deux décès et 641 nouveaux cas de contamination au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, selon le bilan du ministère de la Santé publié dimanche. Cette hausse quotidienne du nombre de patients atteints du coronavirus fait grimper à 24.310 le nombre de cas cumulés depuis l’apparition de la pandémie dans le pays en février, dont 241 décès. Au total, 8.334 patients se sont rétablis, alors que 429 personnes sont encore hospitalisées, dont 113 en soins intensifs.

Par ailleurs, la Force intérimaire des Nations Unies a annoncé dans la journée que 90 soldats ont été testés positifs, dont 88 originaires d'un même pays qui n'a pas été précisé.

Les cas confirmés ont été transférés dans un établissement spécial de la FINUL, équipé pour traiter les cas de Covid-19, a déclaré Andrea Tenenti, porte-parole de la Force internationale, dans un communiqué. "Nous avons entrepris un traçage des contacts et appliqué un régime complet de tests et d'isolement" pour prévenir une propagation du virus plus importante", a-t-il ajouté. Selon lui les opérations de la FINUL à la frontière libano-israélienne ne sont pas affectées par ces contaminations.

Samedi, le ministre sortant de la Santé Hamad Hassan avait confirmé l'existence de plusieurs cas de contamination au Covid-19 dans la prison de Roumieh, la plus grande du pays. Cette annonce a provoqué une série de réactions, alors que les établissements pénitentiaires du Liban souffrent de surpopulation carcérale. Plusieurs parties ont mis en garde samedi contre les risques de "catastrophe" sanitaire et sociale. Dans la journée, des proches des détenus se sont rassemblés devant la prison de Roumieh pour réclamer la mise en place d'un cadre sanitaire afin d'éviter une propagation du virus.

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Dans ce contexte, M. Hassan avait appelé samedi les hôpitaux privés de Beyrouth à "prendre une décision courageuse" face à la pandémie, alors que ces établissements sont sous forte pression, l'État leur devant plusieurs milliards de livres libanaises d'impayés, et que plusieurs d'entre eux ont été sévèrement endommagés ou mis hors service par la double explosion du 4 août au port de Beyrouth.

Mardi, le gouvernement sortant avait décidé de rouvrir quasiment l'ensemble des secteurs du pays, alors même que les nouveaux cas et le nombre de décès s'envolent depuis plusieurs semaines. Interrogé par L'Orient-Le Jour, Salim Adib, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Université américaine de Beyrouth, a estimé que "les bases scientifiques pour la fermeture et la réouverture du pays ne sont pas claires".

Conformément à la décision du ministère de l'Intérieur, les boîtes de nuit, les cinémas et les théâtres, ainsi que les marchés en plein air, les jardins publics, les salles des fêtes, le Casino du Liban, les cybercafés et les salles de jeux électroniques ont pu rouvrir. Cependant, les piscines et les terrains de sport couverts, ainsi que les parcs d'attraction en intérieur restent fermés. Quant au couvre-feu, il s'étendra désormais de 1h à 6h.

Le Liban a enregistré deux décès et 641 nouveaux cas de contamination au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, selon le bilan du ministère de la Santé publié dimanche. Cette hausse quotidienne du nombre de patients atteints du coronavirus fait grimper à 24.310 le nombre de cas cumulés depuis l’apparition de la pandémie dans le pays en février, dont 241 décès. Au...

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