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Société - Explosions de Beyrouth

Un homme décède de ses blessures, plus d'un mois après la catastrophe

"Tanios Antoun était traité pour une maladie chronique au sein de l'hôpital Saint-Georges, lorsqu'il a été blessé par des éclats de verres dans sa chambre, à la suite des explosions", rapporte an-Nahar.

Un homme décède de ses blessures, plus d'un mois après la catastrophe

Des débris dans le secteur du port de Beyrouth, le 24 août 2020. Photo AFP / JOSEPH EID

Un homme est décédé des suites de ses blessures, plus d'un mois après la double explosion au port de Beyrouth et qui a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, selon un bilan encore provisoire, rapporte mardi le quotidien an-Nahar.

"Le fils du village de Sghar, dans le caza de Batroun, Tanios Antoun, est décédé des suites de ses blessures dont il a souffert le 4 août à l'hôpital Saint-Georges de Beyrouth", gravement endommagé par les déflagrations, écrit an-Nahar. "Tanios Antoun était traité pour une maladie chronique au sein de cet hôpital, lorsqu'il a été blessé par des éclats de verres dans sa chambre, à la suite des explosions. Il avait été transféré à l'hôpital de l'Université américaine de Beyrouth pour y être traité, il a résisté durant un mois, avant de décéder", ajoute le quotidien.

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La double déflagration du 4 août, qui a fait jusque-là 192 morts, plus de 6.500 blessés et dévasté des quartiers de Beyrouth, a été provoquée selon les explications officielles par un incendie qui s’est déclaré dans un hangar dans lequel étaient stockées, sans précaution, 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium. De nombreux responsables, le président de la République Michel Aoun compris, ont reconnu avoir été tenus au courant de la présence dans le port de ces matières dangereuses, ce qui a provoqué la colère des Libanais qui réclament justice. Une enquête locale est en cours, mais son impartialité et son efficacité sont remises en question par de nombreux Libanais et des observateurs. Le chef de l’État, Michel Aoun, avait estimé le 7 août qu’une enquête internationale risquait de "diluer la vérité" sur les raisons des explosions.

Un homme est décédé des suites de ses blessures, plus d'un mois après la double explosion au port de Beyrouth et qui a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, selon un bilan encore provisoire, rapporte mardi le quotidien an-Nahar."Le fils du village de Sghar, dans le caza de Batroun, Tanios Antoun, est décédé des suites de ses blessures dont il a souffert le 4 août à l'hôpital...

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