Rechercher
Rechercher

Économie - Énergie

Hydrocarbures offshore : nouveau report du 2nd round d’attributions en raison de la pandémie

Le ministre libanais de l’Énergie et de l’Eau, Raymond Ghajar, a annoncé dimanche un nouveau report de la date limite du dépôt de candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore, et ce en raison de l’épidémie de coronavirus qui affecte le monde entier depuis plusieurs mois.

M. Ghajar avait déjà annoncé un report du 30 avril au 1er juin. Cette fois, aucun nouveau délai n’a été fixé mais devra l’être prochainement sur la base d’une recommandation de l’Autorité de régulation du secteur pétrolier, afin que les attributions soient effectuées avant la fin de 2021.

Ces attributions concernent les blocs n°1 (nord-ouest), n°2 (nord-est), n°5 (centre-ouest), n°8 (sud-est) et n°10 (sud-ouest) de la Zone économique exclusive libanaise. Elles devaient initialement prendre fin en janvier, mais avaient été reportées une première fois par l’ex-ministre de l’Énergie Nada Boustani, à la demande de plusieurs sociétés candidates qui avaient demandé plus de temps pour préparer leurs dossiers. Ces blocs viendront s’ajouter aux deux blocs déjà attribués au consortium Total-ENI-Novatek – les blocs 4 (centre-ouest) et 9 (sud) en février 2018. Le consortium a terminé le forage du premier puits d’exploration sans réussir à confirmer la présence de réserves d’hydrocarbures suffisamment importantes pour être commercialisées.

Le 16 mai, Raymond Ghajar a indiqué à L’Orient-Le Jour qu’il y « avait encore la possibilité de creuser deux puits supplémentaires » dans le bloc n° 4, mais que cette décision revenait au consortium, le contrat le liant à l’État libanais ne l’engageant à creuser qu’un puits. Les travaux de forage dans le bloc n° 9 ne devraient pas démarrer avant la fin de l’année.

Le ministre libanais de l’Énergie et de l’Eau, Raymond Ghajar, a annoncé dimanche un nouveau report de la date limite du dépôt de candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore, et ce en raison de l’épidémie de coronavirus qui affecte le monde entier depuis plusieurs mois.M. Ghajar avait...

commentaires (1)

Les Vénézuéliens, comme les Algériens, les Libyens, les Angolais ou les Nigérians, font la douloureuse expérience de la « loi » qui veut que si « le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir pétrolier corrompt absolument », pour paraphraser l’historien britannique, Lord Acton (1834-1902). Et, plus largement, de la « malédiction du pétrole », qui veut que l’or noir soit rarement synonyme de prospérité. Lu dans Le Monde ce jour.

Desperados

18 h 23, le 04 juin 2020

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Les Vénézuéliens, comme les Algériens, les Libyens, les Angolais ou les Nigérians, font la douloureuse expérience de la « loi » qui veut que si « le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir pétrolier corrompt absolument », pour paraphraser l’historien britannique, Lord Acton (1834-1902). Et, plus largement, de la « malédiction du pétrole », qui veut que l’or noir soit rarement synonyme de prospérité. Lu dans Le Monde ce jour.

    Desperados

    18 h 23, le 04 juin 2020

Retour en haut