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Politique - Liban

Geagea : La formule libanaise n'est pas morte

"Le triptyque peuple-armée-Etat peut nous sortir de la catastrophe", affirme le chef des FL.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo ANI

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé lundi son attachement à la "formule libanaise" et insisté sur l'importance de la mise en oeuvre de réformes pour sauver le pays, qui traverse sa plus grave crise économique et financière depuis 30 ans.

"Il est impossible que la formule libanaise meure car à l'instant où elle disparaît, le Liban disparaît avec elle", a lancé M. Geagea, à l'issue d'une réunion du bloc parlementaire des FL, alors que certaines voix, notamment le mufti jaafarite, Ahmad Kabalan, ont prôné ces derniers jours une remise en cause du système communautaire ou la mise en place du fédéralisme. "Nous sommes contre toute fragmentation ou division", a-t-il ajouté sur ce sujet.

Par ailleurs, le chef des Forces libanaises a affirmé que "le triptyque peuple-armée-Etat peut nous sortir de la catastrophe". "La voie du sauvetage passe par la mise en oeuvre immédiate de réformes comme dans le dossier des recrutements clientélistes, celui de l'électricité ou des points de passage illégaux", a-t-il déclaré, affirmant que "ceux qui pensent que l'armée n'est pas capable de protéger les frontières se trompent".

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M. Geagea a également évoqué le dossier du fuel défectueux livré à Electricité du Liban. "Le système de corruption commence par le contrat tenu secret avec Sonatrach (...) Ce dossier doit aller au bout pour que l'on puisse dire aux gens que nous voulons de véritables réformes", a-t-il déclaré. Dans le cadre de cette affaire, le représentant de la société pétrolière algérienne a été emprisonné. L’État ayant conclu un contrat avec cette entreprise publique pour le fournir en carburant, ce contrat sera maintenu jusqu’à son expiration le 31 décembre prochain.

Opposants déclarés au Courant patriotique libre, fondé par le président Michel Aoun et dirigé par son gendre Gebran Bassil, et au Hezbollah, les FL critiquent la gestion des dossiers liés au secteur de l'énergie, dont le ministère est dirigé depuis 10 ans par le CPL. Elles ont également appelé ces dernières semaines le gouvernement à mettre fin à la contrebande frontalière.

Face à la crise, le gouvernement de Hassane Diab, parrainé par le courant aouniste et le Hezbollah, a élaboré un plan de redressement sur la base duquel il sollicite des aides extérieures, notamment auprès du Fonds monétaire international (FMI). La réforme du secteur de l'électricité et le contrôle des frontières sont deux des principales exigences de la communauté internationale qui promet d'aider le Liban en échange de réformes structurelles.

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé lundi son attachement à la "formule libanaise" et insisté sur l'importance de la mise en oeuvre de réformes pour sauver le pays, qui traverse sa plus grave crise économique et financière depuis 30 ans."Il est impossible que la formule libanaise meure car à l'instant où elle disparaît, le Liban disparaît avec elle", a lancé M....

commentaires (13)

Le docteur a raison. il n'a pas encore termine son autopsie.

SATURNE

16 h 01, le 27 mai 2020

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Commentaires (13)

  • Le docteur a raison. il n'a pas encore termine son autopsie.

    SATURNE

    16 h 01, le 27 mai 2020

  • Mr le docteur sans diplome il y a un Liban qui survivra c est un Liban laic non confessionnel ( vous avez placardez une affiche éléctorale : votez pour moi pour sauver les chrétiens du liban ) vous avez tort les chrétiens du Liban sont des libanais et resteront si nos gouvernants ne les remontent pas les uns contre les autres pour garder leurs privilèges au pouvoir. je suis peut etre d accord avec vous le libanais de base disons moyen n est pas pret à la séparation du pouvoir et de la religion . mettez ca dans votre crane tant que le Liban reste un pays confessionnel les libanais continueront à souffrir sauf certains biensur

    youssef barada

    15 h 31, le 26 mai 2020

  • Le Liban est un pays communautaire que cela plaise ou pas. Le système n'a pas été imposé par caprice mais en raison de la nécessité de la situation géopolitique du moment. Personne, a l'époque, ne ce serait imaginé que le sunnisme politique, s'opposant au Maronitisme politique, aurait préféré détruire le pays en cherchant a s'allier aux Palestiniens d'abords puis aux Syriens par après pour changer le régime. Ils ont même refusé la sécularisation de l’état proposée alors. Même maintenant il la refuse... A partir des accords de Taef et de Doha un système, plus mauvais que le pacte de 1943, a été mis en place sous la pression des occupants Syriens. Ils s'en sont servit pour ne jamais l’implémenter proprement pour préserver leur intérêts et pouvoir mettre la main sur notre pays. D'un autre coté le Hezbollah a développé un chiisme politique agressif et fait la même erreur que le sunnisme politique des années 70: L'allégeance a des courants politiques impérialistes étranger qui ne veulent malheureusement pas tout le bien du pays. Conséquence: le pays reste profondément communautaire. C'est ancré dans notre esprit et conscience et ne changera pas de sitôt. C'est pourquoi il faut une approche plus modérée et établir un plan sur deux décennies qui nous mènera éventuellement a une déconfessionnalisation totale au niveau des institutions officielles, tout en gardant des gardes fous protégeant les diverses communautés au niveau des postes parlementaires, présidentiel et ministériels.

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 42, le 26 mai 2020

  • allons allons mr geagea, assez de vos apparitions mediatisees qui ressemblent a celles de aoun,nasrallah et jobran. vous & hariri aviez REUSSI a voir aoun acceder a baabda sans meme vous en excusez par la suite. car sinon toutes vos geremiades hypocrites valent celles des messieurs nommes ci-haut rien de plus.

    Gaby SIOUFI

    12 h 41, le 26 mai 2020

  • Le problème au Liban c’est qu’à chaque fois qu’un honnête homme sort du lot pour réclamer l’indépendance et l’éradication de la corruption se retrouve pris en tenailles dans cette machine infernale qui a eu tout le temps de placer ses pions partout et il finit par retourner sa veste en cédant à leurs conditions pour obtenir ou garder son poste lequel devient plus important que sa mission première. Le premier acte à accomplir serait de les mettre hors d’état de nuire en faisant appel à un partenaire désintéressé pour arracher le pouvoir à ces vendus et ça, seul le peuple réuni et uni sous le drapeau libanais arriverait à le faire. Le chemin est long et tortueux il suffit de voir la soumission absolue d’une partie du pouvoir et du peuple qui obéit au doigt et à l’œil en chevauchant leur joujou avec ou sans bâtons selon la puissance de l’adversaire, pour avoir des doutes sur le patriotisme de certains sans parler des châteaux et des biens mal acquis par ceux qui partagent le pouvoir avec des traitres au dépends des libanais et de la nation juste pour exister. Qui aurait entendu parler des marionnettes tels que Bassil ou beaucoup d’autres si ces gens n’avaient pas pris le contrôle du pays?

    Sissi zayyat

    12 h 28, le 26 mai 2020

  • ACTUELLEMENT IL Y A UN GOUVERNEMENT DESIGNE ET NON INDEPENDANT QUI AVEC SES PROJETS DE REFORMES ET DE DEVALISATION DES ECONOMIES D,UNE VIE DES DEPOSANTS ET QUI CONSIDERE LES DEPOTS DES GENS EN PREFERRED SHARES COMME DES CAPITAUX POUR LES EN DEVALISER AUSSI MENE LE PAYS A LA CATASTROPHE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 16, le 26 mai 2020

  • Vous rêvez debout Monsieur Geagea. Le Liban de 1943 et de Taef est obsolète depuis très longtemps et TOUTE la classe politique du pays qui a gouverné durant les 30 dernières années a largement contribué à le piller et le détruire. Le gouvernement actuel des technocrates est là pour lui donner le coup de grâce

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 26, le 26 mai 2020

  • Droit au but sauf sur un point: qui a dit que la Moumana3a ne veut pas que le Grand Liban disparaisse? Les formules de rechange avec la Syrie à nos frontières et l'ambition Irano-Hezbollah d'un croissant Chiite existent bien. Les personnes qui ont de GROS ego n'admettent jamais que leur plan ne marche plus jusqu'au moment où ils ont leurs têtes et ceux des citoyens Libanais dans la boue. À ce stade du désastre économique, les citoyens Libanais ont déjà leurs têtes dans la boue. Feuilleton à suivre!

    Zovighian Michel

    03 h 54, le 26 mai 2020

  • Le triphasé fonctionne bien sans résistance qui elle fait sauter les plombs...et coupe le courant et même plus...c'est peut être ceci notre problème??? Allah bi' yé'lam!?

    Wlek Sanferlou

    02 h 16, le 26 mai 2020

  • Pour soigner le Liban il n y a qu’un un Hakim qui peut le faire !

    PROFIL BAS

    01 h 36, le 26 mai 2020

  • C’est le tryptique de 194 pays du monde, sauf deux! Aux couleurs persanes ! A aucun moment dans l’histoire , nul part, s’est-il s’est trouvé une résistance aux côtés, voire rivale d’un Etat.! Quand elle fut, c’était d’un mouvement spontané, populaire, ayant une large base, afin de défendre un État lui-même menacé, par des forces extérieures, et non pour le mettre en péril, s’y substituer, l’utiliser en couverture pour mettre en place un programme de Gouvernement parallèle ...C’est l’un ou l’autre !

    LeRougeEtLeNoir

    21 h 14, le 25 mai 2020

  • Le seul parmis les leaders Maronites qui a l'envergure d'un homme d'etat ..la performance de tout les ministres FL le prouve... ils sont les seuls a agir avec clarete, calme et profesionalisme loin des magouilles et compromis douteux . La vraie ecole de Bechir Gemayel qui a toujours reve d'un Liban fort loin des compromis de fromagistes.

    Liban Libre

    21 h 06, le 25 mai 2020

  • Le Liban est menacé. Le Liban est seul, je ne vois personne venir le défendre contre le nouvel impérialisme perse qui cherche à dominer toute notre région. Je paraphrase le roi Michel 1er de Roumanie qui avait dit en 1947 : "Dieu est très haut et la France est loin."

    Un Libanais

    20 h 39, le 25 mai 2020

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