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Politique - Liban

Aoun aux Libanais : Je partage votre douleur

"Ce n'est pas une coïncidence si la fête du Fitr et l'anniversaire de la Libération sont célébrés le même jour cette année", affirme le chef de l'Etat, dans un message à ses compatriotes.

Le président libanais, Michel Aoun, le 6 mai 2020 au palais de Baabda. Photo Dalati Nohra/Handout via REUTERS

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé samedi, à l'occasion de la fête du Fitr et l'anniversaire de la Libération du Liban-Sud, qu'il partage "la douleur des Libanais" au moment où le pays fait face à sa pire crise économique en trente ans et doit affronter la pandémie du coronavirus.

Le 25 mai 2000, les troupes israéliennes se retiraient unilatéralement du Liban-Sud qu'elles occupaient depuis 1978. Depuis, cette date est célébrée au Liban chaque année. Quand à la fête du Fitr, elle marque la fin du jeune du Ramadan pour les communautés musulmanes. 

"La fête, cette année, intervient au moment où le Liban traverse une période difficile qui s'est aggravée en raison de la pandémie du coronavirus qui touche tout le monde, provoquant la distanciation et exacerbant l'inquiétude face à l'augmentation des cas de contaminations", a noté le chef de l'Etat, selon un communiqué du palais de Baabda.

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"Aujourd'hui, je m'adresse à tout Libanais qui a été privé, en raison des circonstances difficiles et de la pandémie, de célébrer dans la joie cette fête avec les proches et les bien-aimés. A ces Libanais je leur dis : +Je partage votre douleur, que vous soyez confinés ou hospitalisés. Je compte sur vous et sur votre volonté qui est capable de surmonter les plus grandes difficultés", a affirmé le président Aoun. "Faisons de cette fête une occasion pour joindre nos coeurs et nos mains pour prouver au monde entier que nous sommes un peuple qui mérite de vivre, tant que nous avons la volonté de surmonter les difficultés de la vie, quelles qu'elles soient. Ces difficultés n'affaibliront pas notre volonté d'aller de l'avant vers l'avenir que nous souhaitons radieux pour nos jeunes. C'est ainsi que nos sacrifices seront couronnés de succès et que nous mériterons une nation dans laquelle les célébrations religieuses nous rassemblent", a ajouté le chef de l'Etat.

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"Ce n'est pas une coïncidence si la fête du Fitr et l'anniversaire de la Libération sont célébrés le même jour cette année (...). Nous sommes un peuple qui a ses divergences en politique mais qui est unanime lorsqu'il s'agit de la nation. Ce peuple est toujours capable de surmonter les défis et de vaincre les dangers pour prouver qu'il mérite le territoire pour lequel sa jeunesse a versé son sang (...)", a conclu le président de la République.

Adressant également ses vœux aux Libanais, le Premier ministre, Hassane Diab, a, lui, affirmé que "Les Libanais sont plus forts que tous les défis et vaincront certainement l'accumulation de crises". 

Le gouvernement Diab a adopté un plan de redressement qui ambitionne de remettre sur pied dans un délai de cinq ans au moins, l’économie et le système financier du pays qui traverse la pire crise depuis la fin de la guerre civile en 1990. Cette crise est par ailleurs aggravée par les mesures de confinement prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie qui a contaminé plus de 1000 personnes depuis le 21 février, dont 26 sont décédées.

Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé samedi, à l'occasion de la fête du Fitr et l'anniversaire de la Libération du Liban-Sud, qu'il partage "la douleur des Libanais" au moment où le pays fait face à sa pire crise économique en trente ans et doit affronter la pandémie du coronavirus.Le 25 mai 2000, les troupes israéliennes se retiraient unilatéralement du Liban-Sud qu'elles...

commentaires (20)

Michel Aoun : Je partage votre douleur" (L'OLJ). Mais il ne partage pas le pain avec eux car le pain libanais est exporté en Syrie par camions entiers à travers les passages illégaux.

Un Libanais

21 h 14, le 24 mai 2020

Tous les commentaires

Commentaires (20)

  • Michel Aoun : Je partage votre douleur" (L'OLJ). Mais il ne partage pas le pain avec eux car le pain libanais est exporté en Syrie par camions entiers à travers les passages illégaux.

    Un Libanais

    21 h 14, le 24 mai 2020

  • En fin de compte c'est la faute aux français : Ils ont donner refuge à Khomeiny et à son retour il a démarré un régime qui a ruiné le pays. Ils ont donnés refuge à Aoun et à son retour au pays il a promptement signé avec les petits enfants de Khomeiny pour ruiné le Liban... La prochaine fois qu'un homme politique veut se réfugier on l'envoi en Arabie comme ici Amin qui n'a plus songé rentrer en Uganda...Allah yisseid!

    Wlek Sanferlou

    19 h 55, le 24 mai 2020

  • lorsque le pouvoir Osera celebrer le depart des Troupes syriennes du liban nous pourrons avoir confiance en son nationalisme. fallait ajouter & preciser que nous attendons un autre "depart", celui de leurs agents qui pullullent a ce jour sans aucune inquietude.

    Gaby SIOUFI

    10 h 50, le 24 mai 2020

  • Eh oui comme il le disait à l'époque, l historie de souviendra de moi, Oui oui l histoire se souviendra de vous mais dans quel sens

    Kelotamam

    04 h 06, le 24 mai 2020

  • HAHAHAHAHAHA Il a le sens de l'humour tout compte fait.

    LE FRANCOPHONE

    00 h 07, le 24 mai 2020

  • SI VOUS PARTAGEZ LA DOULEUR DU PEUPLE ARRETEZ L,ABJECT PROJET DU GOUVERNEMENT DIAB QUI DEVALISE LES ECONOMIES D,UNE VIE DES DEPOSANTS CHEZ LES PREDATEURS BANQUIERS. MONTREZ VOTRE DOULEUR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 41, le 23 mai 2020

  • Bonjour à la rédaction et aux lecteurs, Ce n'est pas facile pour le Gouvernement Libanais et le Président Aoun, c'est le moins que l'on puisse dire. Beaucoup trop de puissance extérieures interviennent dans le pays, c'est clair, et les pires ne sont pas toujours celles qu'on croient. Je prie pour votre pays et j'ose espérer que vous trouvez des appuis au moins en Europe. Amitiés à tous les Libanais et à la rédaction du journal sans laquelle je n'aurais aucune information sur le Levant Philippe (Creuse, France)

    VIARD Philippe

    19 h 00, le 23 mai 2020

  • De qui vous moquez vous ? Vous êtes confortablement installé dans un palais !!!!! On ne vous demande pas de partager, on vous demande de bien vouloir résoudre les nombreux problèmes qui imposent au peuple libanais de la souffrance et des sacrifices intolérables. Malheureusement vous ne faites rien des paroles, rien que des paroles il est vrai vous ne pouvez pas servir le peuple libanais et l'Iran à la fois Nous, peuple libanais, nous ne souhaitons qu'une seule chose : partez vite à la retraite pour qu'un nouveau Président, digne de ce nom, s'occupe de nos nombreux problèmes et surtout pas asservi à l'Iran

    FAKHOURI

    18 h 01, le 23 mai 2020

  • Ground control to Major Aoun: c'était quand la dernière fois que vous êtes sorti dans la rue ?Votre dernière sortie entre gens normaux (entendre: non-Aounistes) ? Votre dernière visite au supermarché ? Au restaurant ? À l'hôpital en visite chez un voisin de palier malade ? Votre dernier jogging sur la corniche ? Non, vous ne partagez pas notre douleur. Et on ne partage pas la vôtre, monsieur le Sphinx.

    B Malek

    17 h 30, le 23 mai 2020

  • Quelle grandeur d’âme, quelle magnanimité, Mr le Président,,, Un vrai père du pauvre, qui dirait à ses enfants: « j’ai fait l’impossible pour vous sortir de la misère, et je n'ai rien à me reprocher et je compte sur votre résilience exemplaire pour vous débrouiller sans moi! » Nous en avons presque les larmes aux yeux! Vous avez vraiment mis un baume anesthésiant sur notre douleur!

    Saliba Nouhad

    17 h 15, le 23 mai 2020

  • IL EST VRAIMENT GENTIL ET TOUJOURS ATTENTIONNÉ, MALGRÉ LA GRANDE DISTANCE QUI NOUS SÉPARE. IL EST ENCORE SUR MARS EN TRAIN DE RECHERCHER LES TECHNOCRATES INDEPENDANTS ET HONNÊTES DONT NOUS AVONS GRANDEMENT BESOIN...

    Bassoul Elie

    17 h 07, le 23 mai 2020

  • "...c'est ainsi que NOS sacrifices seront couronnés de succès..." Depuis quand faites-vous aussi des sacrifices, Monsieur le Président...? Vous vous êtes trompé...fallait dire VOS sacrifices, ceux du peuple libanais qui vit un enfer depuis ces 3 ans...que vous trônez dans votre palais...mais laissant le pouvoir à ceux qui vous y ont installé...aux conditions que vous appliquez...disons "religieusement" , mot que vous utilisez dans votre communiqué... Irène Saïd

    Irene Said

    16 h 14, le 23 mai 2020

  • " une occasion pour joindre nos coeurs et nos mains pour prouver au monde entier que nous sommes un peuple qui mérite de vivre" ... Apparement, dans l'univers, il ya des peuples qui ne méritent pas de vivre!? Pas grave, bon, donc Mr le Prez a trouvé une occasion pour prouver que nous méritons de vivre...pourrait il discuter avec ses partenaires divins pour leur ouvrir les yeux!!? Fête ou pas qu'ils nous laissent en paix pour qu'on se relève de ce marécage dans lequel ils nous ont fourré!!

    Wlek Sanferlou

    15 h 25, le 23 mai 2020

  • Il dit je partage votre douleur et son visage s’éclaira mais sans trop d’éclat faute de lumière et se souvint soudain du problème d’électricité du pays !Même lui était touché et rattrapé par les dérapages de son gendre !

    PROFIL BAS

    15 h 16, le 23 mai 2020

  • Monsieur le président, puisque c’est comme ça que vous vous plaisez à être appelé. Nous n’avons rien à cirer de votre compassion simulée ni de vos discours pauvres comme l’état de ce pays. Au lieu de compatir et de vous réjouir de la mission que vous avez accompli et que vous vous réjouissiez à nous l’apprendre, qui est l’effondrement total de ce pays du à une crise que nous n’avons pas connu depuis 30ans. Vous devez vous excuser auprès de tous les citoyens du désastre qui est le fruit de votre mandat entachée par des vols de la corruption et de la traîtrise comme jamais auparavant. Nous pauvres mortels nous abstiendrons de qualifier ce maudit mandat mais laissons le soin aux historiens de le faire car ils trouveront les mots justes et adéquats pour les Graver dans la mémoire de toutes les générations. Ainsi vous serez servi puisque vous avez servi tout le monde sauf la nation et son peuple.

    Sissi zayyat

    15 h 06, le 23 mai 2020

  • hahaha

    Rita Selouan

    14 h 53, le 23 mai 2020

  • AOUN PARTAGE LES DOULEURS DU PEUPLE. QU'EST CE QUE VOUS VOULEZ DE PLUS ? MAIS S'IL PARTAGE UN PETIT PEU LE POUVOIR AVEC CE PEUPLE, ON POURRA DIRE QUE C'EST DU CONCRET. MAIS HÉLAS IL L'A PARTAGÉ SEULEMENT AVEC SA FAMILLE CE POUVOIR.

    Gebran Eid

    14 h 53, le 23 mai 2020

  • Hahahahahahahahaha

    LeRougeEtLeNoir

    14 h 36, le 23 mai 2020

  • Merci mon président de partager ma faim, nos larmes et nos douleurs

    Najah Vanabelle

    14 h 06, le 23 mai 2020

  • Nommer le 25 mai "fête de la libération " est un abus de langage. Pour être exact, il faudrait préciser "libération du Sud". N'oublions pas qu'à l'époque la majeure partie du pays subissait encore une occupation bien plus dure, et qui durera encore 5 ans. La véritable "fête de la libération " devrait, en toute logique, être célébrée le 26 avril, anniversaire du départ des dernières troupes d'occupation. Comment se fait-il qu'un jour aussi mémorable soit passé, chaque année, sous silence ?

    Yves Prevost

    14 h 04, le 23 mai 2020

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