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Nos Lecteurs ont la Parole

Sortez dans la lumière !

J’essayerais après une si longue absence de ne pas être trop méchant, de n’égratigner personne, comme celui qui croit pouvoir faire une omelette sans casser des œufs.

Autour de moi c’est la dèche et la misère. Le sourire a déserté nos lèvres bien que caché derrière un masque, la peine s’inscrit en lettres noires sur nos fronts, les sillons creusent nos visages, la joie n’est plus qu’un souvenir.

De mes entrailles où bout ma peine, se prépare un cri, une tornade, s’y agglutine toute la haine accumulée au fil des ans contre des gens qui sans partage règnent sur mon pays en le volant.

De part et d’autre, les insultes fusent, encore un peu, il y aura du sang. Tout cela n’est que subterfuge, tous sont d’accord contre le chaland qui comme un idiot épouse une cause, un mensonge, donne et reçoit des coups, se blesse, se tue. Eux, loin de ses yeux dans l’intimité des coulisses se font l’amour comme des amants.

Le preux chevalier sur son destrier blanc ne viendra jamais à notre secours. Ne vous égosillez plus, arrêtez vos prières, éteignez les cierges que de vos mains tremblantes vous offrez à Dieu et à ses saints. Relevez-vous bon sang, d’une main ferme saisissez votre destin.

Ouvrez bien vos oreilles, écarquillez les yeux, écoutez votre cœur, votre conscience, vos sens, oubliez qui vous êtes, unissez-vous, abattez les veaux d’or, ce ne sont que chimères.

Mon pays vous attend, hissez haut son drapeau. Sortez dans la lumière, celle de la Révolution.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

J’essayerais après une si longue absence de ne pas être trop méchant, de n’égratigner personne, comme celui qui croit pouvoir faire une omelette sans casser des œufs.Autour de moi c’est la dèche et la misère. Le sourire a déserté nos lèvres bien que caché derrière un masque, la peine s’inscrit en lettres noires sur nos fronts, les sillons creusent nos visages, la...

commentaires (1)

C'est bien beau ce que vous avez écrit Georges Tyan.

Madi Chantal

21 h 57, le 21 mai 2020

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Commentaires (1)

  • C'est bien beau ce que vous avez écrit Georges Tyan.

    Madi Chantal

    21 h 57, le 21 mai 2020

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