(Sur l’air de « Il est cinq heures, Paris s’éveille » de Jacques Dutronc)
On a cassé les cadenas, on a vaincu le corona
Lever d’écrou, sortie d’chevet, le confinement est bien levé
Il est cinq heures, le monde s’éveille ; il est cinq heures, le monde s’éveille.
Les pyjamas sont remisés, chez le barbier on va s’raser
Les interdits sont abolis, les amoureux se cherchent un nid
Il est cinq heures, le monde s’éveille ; il est cinq heures, le monde s’éveille.
Un coup d’balai sur les terrasses et les restos nettoient leurs glaces
Et sur les routes la populace, pour prendre l’air, passe et repasse
Il est cinq heures, le monde s’éveille ; il est cinq heures, le monde s’éveille.
Toutes les plages sont prises d’assaut, le monde entier est en maillot
Pas une personne ne sort masquée, les boîtes de nuit pleines à craquer
Il est cinq heures, le monde s’éveille ; il est cinq heures, le monde s’éveille.
On se remet à s’enlacer, à se toucher, à s’embrasser
On se bouscule dans les avions, personne n’a peur des contagions
Il est cinq heures, le monde s’éveille ; il est cinq heures, le monde s’éveille.
Les Libanais impénitents oublient très vite les contretemps,
Renouent avec leurs dissensions, les déchets, les compromissions
Rien n’a changé, tout est pareil
Et corona... n’a plus sommeil.
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.
commentaires (0)
Commenter