Le ministre de l’Agriculture, Abbas Mortada, a appelé les agriculteurs ainsi que les Libanais « qui possèdent un jardin » à les « cultiver » pour garantir autant que possible la sécurité alimentaire du pays. Le Liban traverse une importante crise économique et financière et vit au ralenti depuis 15 jours à la suite de l’état d’urgence sanitaire décrété par le gouvernement pour freiner la propagation du Covid-19.
Le ministre s’est exprimé lors d’une tournée sur le marché aux légumes de Beyrouth, au cours de laquelle il a appelé l’ensemble des acteurs de la filière à stabiliser les prix des denrées alimentaires, en hausse constante depuis plusieurs mois. Le secteur de l’agriculture et de la pêche n’a représenté que 3,4 % du PIB à fin juin 2019, selon les derniers chiffres publiés par l’Administration centrale de la statistique, alors que le pays importe une grande partie de ses besoins. La production agricole devrait en outre fortement baisser en 2020, selon le centre de recherche et d’études agricoles libanais, cité en février par Le Commerce du Levant.
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