Rechercher
Rechercher

Économie - Crise

Oueidate régule les mesures de contrôle des capitaux en accord avec les banques

La rue des banques dans le centre-ville de Beyrouth. Jamal Saïdi/ Archives Reuters

Le procureur général près la Cour de cassation, le juge Ghassan Oueidate, qui s’est entretenu hier avec des représentants des banques libanaises et de l’Association des banques du Liban, a publié à l’issue de ces entretiens une série de règles auxquelles le secteur bancaire devra se conformer pour une période d’un an. Le procureur financier, Ali Ibrahim, était présent à ces réunions.

Les règles imposées par le procureur général visent à encadrer les mesures de contrôle des capitaux mises en place par les banques depuis plusieurs mois, face à un resserrement des liquidités disponibles. Elles visent à « protéger les droits des déposants et le secteur bancaire ».

Le procureur Oueidate appelle notamment les banques à fixer la limite mensuelle de retrait en livres libanaises à un minimum de 25 millions de livres. Il leur demande également de permettre aux Libanais de retirer, en une seule fois, le montant de leur salaire mensuel, en livres.


(Lire aussi : Quel avenir pour le secteur bancaire libanais ?)


Le juge appelle encore les banques à permettre aux déposants d’effectuer des versements en devises étrangères, vers l’étranger, dans le cas de paiement des frais d’inscriptions dans des établissements d’enseignement. Une première mouture de l’accord incluait également le paiement des factures médicales et des frais fiscaux à l’étranger, mais ces deux aspects ont été retirés à la dernière minute, pour une raison que l’on ignore. Cette modification, qui a dû intervenir après les négociations menées avec les banques au cours de la réunion, est en faveur des déposants, et plus particulièrement des parents devant également régler les frais de logement de leurs enfants étudiant à l’étranger.

Le procureur tient également à assurer que les personnes et sociétés concernées puissent disposer des liquidités nécessaires pour l’achat de matériel médical, conformément au mécanisme mis en place à cet effet par la Banque centrale du Liban (BDL). Il réclame que des facilités de paiement soit assurées pour l’achat, à l’étranger, de produits alimentaires qui ne sont pas manufacturés au Liban, à l’instar du lait maternisé.

La justice interdit par ailleurs la conversion en livres libanaises, sans approbation préalable, des fonds en dollars des déposants et oblige les banques à verser à leurs clients l’intégralité des transferts bancaires qui leur sont envoyés de l’étranger, en devises (fresh money).


(Lire aussi : Le Liban a plus de 20 mds USD de réserves de change, assure Ghazi Wazni)


Ces audiences avec les avocats des banques puis avec les propriétaires et présidents de conseils d’administration de ces établissements interviennent alors que, jeudi dernier, le juge Oueidate avait suspendu une décision prise peu avant par le procureur financier, Ali Ibrahim, de geler les avoirs de 21 banques du pays. Les avoirs des présidents des conseils d’administration de ces banques étaient également gelés sur décision du juge Ibrahim, mais pas ceux des membres des conseils d’administration des banques et des directeurs généraux.

Le juge Ibrahim avait justifié cette mesure par les violations par ces banques du code de la monnaie et du crédit. Elle intervenait en outre après l’audition, il y a plus d’une semaine, de 15 propriétaires et présidents de conseil d’administration de banques libanaises par le juge Ibrahim ainsi que par d’autres magistrats du parquet financier. La justice financière s’intéressait notamment aux opérations menées par les banques libanaises ces dernières semaines portant sur la série d’eurobonds d’une valeur de 1,2 milliard de dollars qui sont arrivés à échéance lundi. Des médias avaient annoncé que des banques auraient enregistré ces titres de dettes en leur possession au nom de banques et fonds à l’étranger, afin que ces derniers exercent une pression sur l’État pour qu’il rembourse cette dette le 9 mars. Le gouvernement libanais a toutefois annoncé samedi qu’il n’honorerait pas cette dette.

Le procureur financier s’intéressait également aux transferts de fonds effectués durant la période de fermeture des établissements bancaires après le 17 octobre dernier, date du déclenchement du mouvement de contestation contre la classe dirigeante.


Lire aussi
Cri d’alarmel'édito de Michel TOUMA

L’incursion bancaire du procureur financier jugée malencontreuse et bâclée

Avoirs des banques : le gel du procureur financier... gelé par le procureur général

Le procureur général près la Cour de cassation, le juge Ghassan Oueidate, qui s’est entretenu hier avec des représentants des banques libanaises et de l’Association des banques du Liban, a publié à l’issue de ces entretiens une série de règles auxquelles le secteur bancaire devra se conformer pour une période d’un an. Le procureur financier, Ali Ibrahim, était présent à ces...

commentaires (4)

Une première mouture de l’accord incluait également le paiement des factures médicales et des frais fiscaux à l’étranger, mais ces deux aspects ont été retirés à la dernière minute POURQUOI PAYER DES SOINS MEDICAUX A L'ETRANGER POUR LES LIBANAIS PUISQU'ON NE LES PAYE PAS AU LIBAN? POURQOI PAYER LE LOGEMENT AUX ETUDIANTS , ILS N'ONT QU'A DORMIR DANS LA RUE COMME BEAUCOUP DE REFUGIES EN EUROPE POURQOUI PERMETTRE AUX ACTIONNAIRES DES BANQUES DE VENDRE EN TOUTE IMPUNITE LEURS ACTIFS MOBILIERS ET IMMOBILIERS ET GARDER LEURS ARGENT A L'ETRANGER ? BEAUCOUP DE QUESTIONS SANS REPONSE MALHEUREUSEMENT LA VERITE Le procureur financier s’intéressait également aux transferts de fonds effectués durant la période de fermeture des établissements bancaires après le 17 octobre dernier EVIDEMENT AUCUNE ANNONCE N'A ETE FAITE SUR LE PLUS IMPORTANT QUAND CERTAINS TRANSFERT DES CENTAINES DE MILLIONS ET D'AUTRE NE PEUVENT AVOIR QUE 50 DOLLARS PAR SEMAINE APRES AVOIR FAIT LA QUEUE PENDANT DEUX HEURES AU MOINS LA DEUXIEME VERITE POLITICIENS DEPUTES CHEFS DE PARTIS PRESIDENTS DE TOUT ET RIEN AUJOURDH'UI, JUGES, TOUT LE MONDE A PEUR DES BANQUIER QUI FONT CE QWUE BON LEUR SEMBLE SANS ETRE INQUIETE OUTRE MESURE SUR LEURS FONDS PERSONNELS CAR ILS DETIENNENT TOUS LES SECRETS DE CES MAGOUILLEURS VIVE LA REPUBLIQUE BANANIERE FORTE

LA VERITE

13 h 56, le 11 mars 2020

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Une première mouture de l’accord incluait également le paiement des factures médicales et des frais fiscaux à l’étranger, mais ces deux aspects ont été retirés à la dernière minute POURQUOI PAYER DES SOINS MEDICAUX A L'ETRANGER POUR LES LIBANAIS PUISQU'ON NE LES PAYE PAS AU LIBAN? POURQOI PAYER LE LOGEMENT AUX ETUDIANTS , ILS N'ONT QU'A DORMIR DANS LA RUE COMME BEAUCOUP DE REFUGIES EN EUROPE POURQOUI PERMETTRE AUX ACTIONNAIRES DES BANQUES DE VENDRE EN TOUTE IMPUNITE LEURS ACTIFS MOBILIERS ET IMMOBILIERS ET GARDER LEURS ARGENT A L'ETRANGER ? BEAUCOUP DE QUESTIONS SANS REPONSE MALHEUREUSEMENT LA VERITE Le procureur financier s’intéressait également aux transferts de fonds effectués durant la période de fermeture des établissements bancaires après le 17 octobre dernier EVIDEMENT AUCUNE ANNONCE N'A ETE FAITE SUR LE PLUS IMPORTANT QUAND CERTAINS TRANSFERT DES CENTAINES DE MILLIONS ET D'AUTRE NE PEUVENT AVOIR QUE 50 DOLLARS PAR SEMAINE APRES AVOIR FAIT LA QUEUE PENDANT DEUX HEURES AU MOINS LA DEUXIEME VERITE POLITICIENS DEPUTES CHEFS DE PARTIS PRESIDENTS DE TOUT ET RIEN AUJOURDH'UI, JUGES, TOUT LE MONDE A PEUR DES BANQUIER QUI FONT CE QWUE BON LEUR SEMBLE SANS ETRE INQUIETE OUTRE MESURE SUR LEURS FONDS PERSONNELS CAR ILS DETIENNENT TOUS LES SECRETS DE CES MAGOUILLEURS VIVE LA REPUBLIQUE BANANIERE FORTE

    LA VERITE

    13 h 56, le 11 mars 2020

  • Les mesures draconiennes prises par les banques à l'encontre des déposants sont tout ce qu'il y a de plus illégal, c'est une certitude. Mais il faudrait quand même reconnaître que certaines banques ont gardé un reste de décence: c'est ainsi que la Banque Audi me permet toujours de payer mes quittances mensuelles en dollars à partir de mon compte en livres libanaises, alimenté par mon salaire, et ce au taux de change officiel! Dans les circonstances actuelles, on ne peut que remercier la direction de cette banque.

    Georges MELKI

    11 h 58, le 11 mars 2020

  • Pour que les libanais aient de nouveau confiance en la justice de notre pays il faut commencer par le commencement. Interpeler tous les politiciens un à un pour leur demander une explication sur leur richesse soudaine et exiger des preuves tangibles et convaincantes pour ensuite se pencher sur les emplois fictifs qui gangrènent notre pays et que la justice n’a jamais contesté allez savoir pourquoi. Interpeler aussi les juges et les magistrats qui pour une raison évidente ont enterré beaucoup de dossiers de corruptions, d’abus de pouvoir et de traîtrises. Le pays marche sur la tête et tout le monde trouve ça normal ils parlent tous d’indépendance et de transparences et laissent faire les pourris pour se retrouver dépasser par les événements. C’est une guerre sans merci que doit mener le peuple contre tout ce système en ayant une longueur d’avance sur tous ces protagonistes, car comme disait Mac Arthur, une guerre perdue s’explique par une seule phrase. Trop tard. Le temps presse il faut agir tout de suite sans prendre de gants.

    Sissi zayyat

    11 h 17, le 11 mars 2020

  • BAS LES MAINS DES DEPOTS ECONOMIES D,UNE VIE DES LIBANAIS. VOTEZ UNE LOI -MEN AYNA LAKA HAZA- POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES PUBLICS INCLUS CHEF D,ETAT PASSES ET PRESENT, PRESIDENT DE PARLEMENT ET TOUS LES P.M. ET MINISTRES PASSES ET PRESENTS ET LES HOTES DE LA CAVERNE ALIBABIENNE SANS OUBLIER TOUS LES ZAIMS, LES DEUX MILICES ET LES PARTIS ET APPLIQUEZ-LA IMMEDIATEMENT. SINON C,EST LA PARTIALITE ET L,INJUSTICE. ET SINON DEMISSIONNEZ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    06 h 55, le 11 mars 2020

Retour en haut