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Culture - Festival al-Bustan

Dans la grisaille ambiante, Ludwig à « contre-emploi »...

Photo Christopher Baaklini

C’est devant une salle comble que s’est ouvert hier soir le premier concert pour la vingt-septième édition du Festival d’al-Bustan à Beit-Méry, consacré à Ludwig van Beethoven. Tout le monde a répondu présent à la musique à contre-emploi en ces temps d’inquiétude et d’insécurité.

Par un temps presque grincheux, à la grisaille indécise et une crise économique et sociale sans précédent, le chiffre 5 de Beethoven, comme un talisman contre la morosité, a eu toutes les prééminences et tous les lustres. Pour la Symphonie n 5 dite Le Destin et le concerto pour piano du même chiffre dit de L’Empereur, la musique supplée aux paroles.

Puissance et intimité de la phrase du génie de Bonn pour transmettre un message de paix, d’harmonie, d’épanouissement, d’équilibre à travers deux œuvres majeures du compositeur culte, alliant les rigueurs classiques et les premiers éclats précurseurs du romantisme.

Pour diriger le Philharmonique libanais, la baguette de Gianluca Marcianó, maître de cérémonie des lieux. Et pour lui donner la réplique au clavier, dans ses déferlements, ses nuances et ses pianissimi, les doigts agiles de Gloria Campaner.

Grande trombe d’applaudissements pour une heureuse parenthèse en ces jours plombés que diffusent tel un baume les partitions d’une musique à l’aura universelle et humaniste, aux notes chargées de liberté et de libération pour un lendemain digne et meilleur.

C’est devant une salle comble que s’est ouvert hier soir le premier concert pour la vingt-septième édition du Festival d’al-Bustan à Beit-Méry, consacré à Ludwig van Beethoven. Tout le monde a répondu présent à la musique à contre-emploi en ces temps d’inquiétude et d’insécurité. Par un temps presque grincheux, à la grisaille indécise et une crise économique et sociale...

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