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À La Une - Liban

L'activiste controversé Rabih Zein libéré

L'activiste est sorti du palais de Justice de Baabda sous les acclamations de dizaines de personnes. 

L’activiste controversé, Rabih Zein. Photo d’archives ANI

L'activiste controversé Rabih Zein a été libéré mardi soir du palais de Justice de Baabda, acclamé à sa sortie par quelques dizaines de personnes. Cette libération intervient un peu moins d'une heure après la confirmation par la chambre d'accusation du Mont-Liban de la décision du juge d’instruction Bassam el-Hajj de relâcher l’activiste contre une caution de 500.000 livres, malgré le rejet de cette libération par la procureure générale du Mont-Liban, Ghada Aoun.

Par ailleurs, des manifestants ont fermé dans la soirée la route de Mina, au Liban-Nord, avec des pneus enflammés, en signe de solidarité avec l'activiste. L'armée s'est rapidement déployée sur les lieux pour rouvrir les voies.

Rabih Zein avait été arrêté mercredi dans les affaires de blocage de routes, de destruction d’un distributeur automatique de billets de la branche du Crédit libanais à Zouk et de jet d’un cocktail Molotov contre un bureau du Courant patriotique libre (CPL) dans la région de Jounieh.

L'activiste dirige un groupuscule, Thaourat al-mahroumine, dont les membres sont soupçonnés d’avoir été parmi les fauteurs de troubles récemment dans le centre-ville de Beyrouth et à Tripoli. L’homme, qui apparaît souvent devant les caméras de télévision lors des manifestations qui ont lieu à travers le territoire, est considéré comme une figure controversée de la contestation, après des clichés de lui posant aux côtés de figures politiques, notamment l’ancien Premier ministre Nagib Mikati. Il est également pointé du doigt du fait de son activité présumée portant sur l’organisation et l’acheminement de convois de manifestants sur demande contre rémunération.



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L'activiste controversé Rabih Zein a été libéré mardi soir du palais de Justice de Baabda, acclamé à sa sortie par quelques dizaines de personnes. Cette libération intervient un peu moins d'une heure après la confirmation par la chambre d'accusation du Mont-Liban de la décision du juge d’instruction Bassam el-Hajj de relâcher l’activiste contre une caution de 500.000 livres,...

commentaires (1)

Coupable ou non , il faudra respecter autrui et ne pas recourir à la force ou casser pour que le but de ce soulevement populaire puisse garder ses objectifs

Antoine Sabbagha

20 h 29, le 04 février 2020

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Commentaires (1)

  • Coupable ou non , il faudra respecter autrui et ne pas recourir à la force ou casser pour que le but de ce soulevement populaire puisse garder ses objectifs

    Antoine Sabbagha

    20 h 29, le 04 février 2020

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