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À La Une - Liban

Une aide du FMI et de la Banque mondiale réduirait le risque souverain du Liban, assure Moody’s

Cette réaction de l'agence de notation survient quelques jours après que Saad Hariri ait annoncé avoir contacté le président de la BM, et la directrice exécutive du Fonds monétaire international pour réaffirmer son engagement à préparer un "plan urgent de sauvetage".

Photo prise sur le siège de Moody's à New York. Photo d'archives AFP

L’agence de notation américaine Moody’s, l’une des trois principales avec Fitch et Standard & Poor’s, a annoncé lundi que la possible obtention par le Liban d’une aide émanant du Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale aurait un impact positif sur le risque souverain du pays et sa stabilité "macroéconomique".

Une réaction qui survient quelques jours après que le Premier ministre sortant, Saad Hariri, ait annoncé avoir contacté le président de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice exécutive du Fonds monétaire international, Kristalina Gueorguieva, pour réaffirmer son engagement à préparer un "plan urgent de sauvetage" pour l’économie du pays et solliciter l’assistance technique des deux organisations dans cette optique.

Moody’s soutient que « sans l’aide technique et financière des deux institutions américaines, ainsi que celles des donateurs internationaux, (…), le risque d’instabilités macroéconomiques extrêmes augmente». Ces « instabilités macroéconomiques » auxquelles l'agence fait référence sont la restructuration de la dette, qui s’accompagne d’un arrêt de l’ancrage de la livre sur le dollar fixé en 1997 par la Banque du Liban (BDL) (1507,5 livre pour un dollar), impliquant ainsi une dévaluation de la monnaie nationale qui aura comme résultat de grandes pertes pour les investisseurs privés et les épargnants.

Moody’s s’est exprimée dans un commentaire publié hier alors que les risques qui pèsent sur la stabilité financière du pays se sont considérablement accentué cette année et que des manifestations contre les dirigeants politiques se poursuivent depuis le 17 octobre. Alors qu’elle avait déjà dégradé la note souveraine du pays à deux reprises cette année (en janvier et en novembre, de « B3 » à « Caa2 »), l’agence a en outre revu partiellement mercredi dernier son évaluation des trois banques libanaises qu’elle surveille, réagissant alors à la décision de la Banque du Liban de faire plafonner les taux d’intérêts sur les dépôts bancaires à venir, en livres et en dollars. Le lendemain, Fitch a décidé de dégrader à « CC » la note souveraine ainsi que celle des banques qu’elle observe.



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