Le ministre sortant des Finances, Ali Hassan Khalil, a envoyé hier un courrier à la Banque du Liban (BDL), comportant une liste de bureaux de change opérant sans licence, pour que la BDL « prenne les mesures adéquates ». Ces derniers ont été découverts par l’administration fiscale, en se basant sur la circulaire n°12 986 de la BDL publiée le 31 janvier 2019.
Le Liban subit une crise de liquidités, dont les effets sont apparents depuis août, lorsque la BDL a restreint la circulation du dollar dans l’économie, alors qu’elle connaissait elle-même une baisse significative de ses réserves en devises.
Bien que le taux de change officiel entre la livre et le dollar, fixé en 1997 par la BDL au taux de 1 507,5 livres pour un dollar, soit resté inchangé, le taux sur le marché secondaire gravite autour des 2 000 livres dans les bureaux de change.
Début décembre, les avocats Ali Abbas et Jad Osman Tohmé ont transmis au procureur financier, le juge Ali Ibrahim, une note d’information incriminant « les agents de change avec ou sans licence (…), les banques, les particuliers, les commerçants, les entreprises, les institutions, les spéculateurs et les opérateurs boursiers » d’avoir manipulé le taux de change entre la livre et le dollar sur le marché secondaire.
commentaires (1)
ou sont les noms?? on veut lire ça,on est concernés direct!! toujours le flou...Orient le jour!
Marie Claude
15 h 23, le 10 décembre 2019