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Liban - Exécutif

Les partis politiques auraient accepté le plan Hariri, le Conseil des ministres se réunit aujourd’hui à Baabda

Les principaux dirigeants politiques ont accepté le plan de réformes du Premier ministre Saad Hariri, a rapporté hier soir l’AFP, alors que le Conseil des ministres doit se réunir aujourd’hui à Baabda, pour mettre la dernière main à ce projet. Les principaux dirigeants politiques ont notamment accepté de ne plus imposer de nouveaux impôts et un programme de privatisations, a indiqué à l’AFP un responsable du gouvernement sous couvert de l’anonymat.

M. Hariri «a envoyé son plan à toutes les parties concernées et a reçu leur accord», en particulier le CPL et le Hezbollah, selon la même source. Le conseil des ministres devrait donner aujourd’hui son approbation formelle, en présence du président Michel Aoun.

Hier dans l’après-midi, le chef du CPL et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, ses collègues des Finances, Ali Hassan Khalil (Amal), et des Travaux publics, Youssef Fenianos (Marada), s’étaient retrouvés au Sérail pour des concertations sur la nouvelle feuille de route économique supposée réduire les dépenses de l’État et le déficit budgétaire. Le PSP, qui a à son tour annoncé un plan de réformes, n’y a pas pris part.Selon des sources officielles citées par l’agence Reuters, ce plan, dont l’objectif est d’élaborer un budget 2020 à l’équilibre comme le réclame la communauté internationale, comprend notamment une réduction de 50 % des salaires des responsables officiels, actuels et anciens, une contribution de 3,3 milliards de dollars des banques, la privatisation du secteur des télécoms et une refonte du secteur de l’électricité. Enfin, la mise en place « rapidement » d’instances de régulation et de transparence pour superviser ces réformes. Selon ces sources, le budget 2020 ne prévoira pas de nouvelles taxes ou impositions.

Les contacts doivent se poursuivre aujourd’hui pour peaufiner les mesures envisagées, avant la réunion du Conseil des ministres supposée ainsi intervenir avant l’expiration de l’ultimatum de 72 heures que le Premier ministre avait lancé vendredi soir à son équipe afin d’avaliser ces réformes. Le PSP, qui a donc annoncé à son tour une série de mesures fiscales sévères et qui a lié sa présence au gouvernement à la mise en place de ses réformes ainsi qu’à un changement du comportement « tyrannique du groupe du président de la République », a transmis son document au chef du gouvernement. Parallèlement, une délégation de ce parti s’entretenait avec des cadres du Hezbollah.

Samedi, Saad Hariri avait convoqué les chefs des groupes politiques faisant partie du gouvernement à des concertations au Grand Sérail autour de son initiative. Les FL ont boycotté la réunion et leur chef, Samir Geagea, devait annoncer peu avant minuit la démission de ses ministres. Le motif qu’il a principalement invoqué est que sa formation est persuadée que « ce gouvernement est incapable de trouver des solutions à la crise ».

Les principaux dirigeants politiques ont accepté le plan de réformes du Premier ministre Saad Hariri, a rapporté hier soir l’AFP, alors que le Conseil des ministres doit se réunir aujourd’hui à Baabda, pour mettre la dernière main à ce projet. Les principaux dirigeants politiques ont notamment accepté de ne plus imposer de nouveaux impôts et un programme de privatisations, a indiqué...

commentaires (2)

IL PARAIT QUE C,EST TROP TARD. LE PEUPLE DEMANDE A L,UNANIMITE UN CHANGEMENT RADICAL SANS LE GENDRE ET SANS LE HEZBOLLAH !

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 55, le 21 octobre 2019

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Commentaires (2)

  • IL PARAIT QUE C,EST TROP TARD. LE PEUPLE DEMANDE A L,UNANIMITE UN CHANGEMENT RADICAL SANS LE GENDRE ET SANS LE HEZBOLLAH !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 55, le 21 octobre 2019

  • A la bonne heure ! J'espère que tous ces maquisards sans Robespierre rentreront t*ot ou tard chez eux !

    Chucri Abboud

    08 h 00, le 21 octobre 2019

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