Rechercher
Rechercher

Liban

Le Centre de Khiam publie sa « liste noire » des anciens « collaborateurs » avec Israël

Les membres du Centre de Khiam énonçant les noms d’anciens collaborateurs avec Israël. Photo ANI

Le Centre de Khiam pour la réhabilitation des victimes de la torture a publié officiellement hier une « liste noire » reprenant les noms des personnes ayant collaboré avec Israël lors de l’occupation du Liban-Sud, appelant à ce que toutes ces personnes soient « jugées comme des criminels de guerre ».

Lors d’une conférence de presse, le secrétaire général du centre, Mohammad Safa, a appelé à ce que cette liste, qui contient des dizaines de noms, soit affichée dans les Palais de justice, à l’Aéroport international de Beyrouth, aux entrées des différentes villes et villages et dans toutes les ambassades libanaises à l’étranger. Il a souligné que cette liste « ne peut pas être considérée comme exhaustive », indiquant qu’elle devait être considérée comme « un complément d’autres listes » existantes.

M. Safa a par ailleurs reproché aux derniers gouvernements libanais de « ne pas avoir donné l’importance requise » au dossier des « collaborateurs », accusant la justice libanaise « d’avoir ouvert la voie à un retour de Amer Élias Fakhoury et d’autres au Liban ». Il a appelé les responsables à « respecter la Convention internationale contre la torture », qui prévoit notamment que les crimes de torture sont imprescriptibles. Le Centre de Khiam a également invité les forces de l’ordre à « ne pas seulement enquêter sur l’affaire Fakhoury mais à effectuer un suivi de toutes les condamnations de collaborateurs, afin qu’ils soient qualifiés de criminels de guerre ».

Mohammad Safa a encore réclamé que les « collaborateurs » se trouvant à l’étranger ne soient pas autorisés à recevoir une autre nationalité ni qu’ils puissent bénéficier de l’asile politique, demandant à ce qu’ils soient extradés vers le Liban.


Le Centre de Khiam pour la réhabilitation des victimes de la torture a publié officiellement hier une « liste noire » reprenant les noms des personnes ayant collaboré avec Israël lors de l’occupation du Liban-Sud, appelant à ce que toutes ces personnes soient « jugées comme des criminels de guerre ». Lors d’une conférence de presse, le secrétaire général du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut