Près d'un mois après son enlèvement, le Libanais Joseph Hannouche libéré

Le Libanais Joseph Hannouche, kidnappé il y a un mois dans la Békaa dans des circonstances floues, a été libéré, a rapporté mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Une information qui a plus tard été confirmée par les Forces de sécurité intérieure (FSI). 

Les FSI ont publié un communiqué rappelant que "le 27 août 2019 un gang a enlevé le citoyen Joseph Hannouche". "Immédiatement, les services de renseignements ont suivi les informations relatives à l'enlèvement pour pouvoir localiser Joseph Hannouche et le libérer, ajoutent les FSI. Le matin du 25 septembre 2019, les services de renseignements ont mené une opération sécuritaire dans la région de la Békaa, qui a permis la libération de Joseph Hannouche en bonne santé". "L'enquête se poursuit pour que les membres du gangs soient arrêtés", conclut le communiqué.

La ministre de l'Intérieur Raya el-Hassan s'est félicitée de la libération de M. Hannouche. "Les services de renseignements des FSI ont une nouvelle fois prouvé leur efficacité dans la lutte contre la criminalité", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.  "En tant que citoyenne, je remercie le directeur général des FSI et le chef des services de renseignements. En tant que ministre,  je vous félicite pour votre professionnalisme, a-t-elle ajouté. Mme Hassan a aussi remercié "le directeur général de la Sûreté générale pour ses efforts dès le premier instant".

Joseph Hannouche, originaire de Batroun, au Liban-Nord, avait été enlevé sur la route de Zahlé-Baalbeck, dans la Békaa. Ce père de famille qui exploite un bureau lié au Centre national d’enregistrement des véhicules circulait avec d’autres personnes sur cette route, quand une jeep Cherokee grise leur a barré la route. Des hommes armés et masqués en sont descendus et l’ont enlevé, avant de s’enfuir, sans inquiéter les autres passagers de la voiture, ni toucher au véhicule.

Sa famille avait d’abord fait profil bas, avant de monter au créneau. Vendredi dernier, son épouse avait dénoncé "l’inertie" des responsables vingt-quatre jours après son enlèvement. Aucune demande de rançon éventuelle n'avait été confirmée par les autorités ou la famille. Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, avait rencontré, il y a deux jours, la famille de M. Hannouche, qui aurait, de sources concordantes, été conduit en Syrie par ses ravisseurs.

Pour mémoire
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