Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Aoun aux partisans de Joumblatt : Rien ne pourra ébranler la réconciliation

"Nous estimons que la présence du président dans cette région donne une grande impulsion à la réconciliation et l'unité nationale dans la Montagne", déclare la fille de Walid Joumblatt, qui présidait une délégation de partisans du PSP.

Le président libanais, Michel Aoun (au centre), recevant une importante délégation de partisans joumblattistes, présidée par la fille du leader druze Walid Joumblatt, Dalia Joumblatt, le 17 août 2019 à Beiteddine. Photo ANI

Le président libanais Michel Aoun, qui a reçu samedi au palais de Beiteddine, dans le Chouf, une importante délégation de responsables et partisans du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt, a affirmé que "rien ne pourra ébranler la réconciliation" dans la Montagne.

"Même si nous ne sommes pas d'accord politiquement, rien ne pourra ébranler la réconciliation", a déclaré Michel Aoun. "J'ai une bonne nouvelle pour vous : nous allons faire tout notre possible pour sortir de la situation actuelle, a ajouté le président. Nous devons tous unir nos efforts et nous mettre d'accord afin d'œuvrer à la reconstruction du Liban".

De son côté, la fille de M. Joumblatt, Dalia, qui présidait la délégation, a souhaité la bienvenue au président Aoun "dans le Chouf et dans la Montagne". "Nous estimons que la présence du président dans cette région donne une grande impulsion à la réconciliation et l'unité nationale dans la Montagne", a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs annoncé une prochaine visite de Walid Joumblatt au chef de l’État.

La visite de la délégation joumblattiste a eu lieu alors qu'une réconciliation avait été scellée le 9 août au palais présidentiel de Baabda sous la houlette du président Aoun, du Premier ministre Saad Hariri, et du président du Parlement Nabih Berry, entre le chef du PSP et son rival Talal Arslane, président du Parti démocrate libanais (PDL). La rencontre avait mis fin à une crise politique qui avait paralysé le gouvernement depuis le 30 juin, jour des affrontements inter-druzes de Qabr Chmoun dans le caza de Aley, qui avaient fait deux morts.



(Lire aussi : Aoun s'installe dans le Chouf, des banderoles lui souhaitant la bienvenue déchirées)



"Toutes les blessures guérissent"
A l'issue de la visite à Beiteddine, le ministre de l’Éducation, Akram Chehayeb (PSP), a affirmé que la délégation druze, constituée notamment des ministres et députés du parti, avait pour objectif de "souhaiter la bienvenue" au chef de l’État dans sa résidence présidentielle estivale.

"Nous avons réaffirmé l'importance de l'entente interne, de la réconciliation historique, du travail commun et du rôle des institutions dans les conditions difficiles" que connait le Liban, a déclaré M. Chehayeb. Le président Aoun est "très content de la rencontre qui a eu lieu à Baabda" et a permis de clore l'affaire des incidents de Qabr Chmoun, a-t-il précisé. Concernant ces incidents, le ministre a souligné que "toutes les blessures finissent par guérir.

Le 30 juin, des échanges de tirs avaient eu lieu entre partisans de Walid Joumblatt et de son rival Talal Arslane (allié au Hezbollah), au passage du convoi du ministre d’État pour les Affaires des réfugiés Saleh Gharib (membre du Parti démocrate libanais de M. Arslane). L'incident était intervenu alors que le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, qui dirige le Courant patriotique libre fondé par le président Aoun, effectuait une visite dans le caza de Aley, où il avait notamment tenu des propos controversés sur la guerre druzo-chrétienne de la Montagne dans les années 80. Le chef de l’État avait affirmé que la fusillade a été provoquée par une embuscade visant Gebran Bassil, une version réfutée par Walid Joumblatt.

Vendredi, des banderoles souhaitant la bienvenue dans le Chouf au président Aoun, qui s'était installé dans la matinée au palais de Beiteddine, avaient été déchirées par des inconnus. Le PSP et Walid Joumblatt s'étaient empressés de dénoncer ces actes de vandalisme.



Lire aussi
La visite de Geagea dans la Montagne, une initiative toujours au stade de « projet »

Moscou et Washington derrière la réconciliation de Baabda

Boutros Harb à « L’OLJ » : Certains veulent se transformer en leaders sans avoir le fond et la culture pour le faire


Le président libanais Michel Aoun, qui a reçu samedi au palais de Beiteddine, dans le Chouf, une importante délégation de responsables et partisans du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt, a affirmé que "rien ne pourra ébranler la réconciliation" dans la Montagne."Même si nous ne sommes pas d'accord politiquement, rien ne pourra ébranler la réconciliation", a...
commentaires (5)

ET BASSIL DANS TOUT ÇA, QUE DEVIENT-IL ?

Gebran Eid

06 h 06, le 18 août 2019

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • ET BASSIL DANS TOUT ÇA, QUE DEVIENT-IL ?

    Gebran Eid

    06 h 06, le 18 août 2019

  • "J'ai une bonne nouvelle pour vous : nous allons faire tout notre possible pour sortir de la situation actuelle, ..." La bonne nouvelle aurait été de ne pas avoir mis le pays dans cette situation à force de promouvoir les désirs de l'Iran et la wilayt el faqih... Maintenant ce n'est plus que des nouvelles bien mâchés lugubres et inutiles. Déchets, électricité, économie, sanctions, wa halouma jarra. La corde au cou et la bonne nouvelle est qu elle est en plastique pour mieux glisser...

    Wlek Sanferlou

    03 h 39, le 18 août 2019

  • CA SI LE GENDRE ARRETE SES VISITES PROVOCATRICES ET LES INEPTIES QU,IL EMET.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 49, le 17 août 2019

  • Une belle photo, des partisans et dignitaires bien alignés...un discours "bonne nouvelle" et des efforts afin d'oeuvrer "à la reconstruction du Liban"... Mais...expliquez-nous...qui a laissé ce pauvre pays se "déconstruire" à force de corruption et de lâcheté ? Irène Saïd

    Irene Said

    16 h 39, le 17 août 2019

  • Le président Phare Aoun fait partie du camp des vainqueurs, il a la force et la légalité de l'état du Liban. Sa parole engage le Liban nouveau fort et détaché des chaînes du Liban ancien, soumis, faible et dépendant. La réconciliation se fera selon les désirs des gouvernants, à l'ombre des armes de la résistance à l'état usurpateur et ses alliés ou larbins.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 19, le 17 août 2019

Retour en haut