Le ministre libanais des Finances, Ali Hassan Khalil, a déclaré hier à Reuters que le Qatar était « sérieux » dans son intention d’acheter des eurobonds (titres de dette en devises émis par le Liban) et que l’émirat avait démontré un engagement vis-à-vis du maintien de la stabilité financière du pays du Cèdre.
Une déclaration qui survient trois jours après l’annonce officielle, faite par un officiel qatari à Bloomberg, des premiers achats effectués par Doha sur le marché secondaire extérieur. En janvier dernier, l’émirat s’était engagé à investir 500 millions de dollars dans cette opération dont peu de détails ont filtré.
Avec une dette publique de près de 86 milliards de dollars à fin avril (+5 % en un an), soit un ratio dette/PIB qui gravite autour de 150 % selon les méthodes de comptabilisation, le Liban inquiète les marchés. Les trois principales agences de notation américaines, Moody’s (« Caa1 », « stable »), Fitch (« B- », « négative ») et Standard & Poor’s (« B- », « négative ») ont toutes exhorté le pays à réduire le déficit public (6,2 milliards en 2018, soit +67,5 % en un an et 11,2 % du PIB).
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ALORS POURQUOI TOUS CES TAMBOURS ET TOUS CES CLAIRONS QUI NOUS CHANTAIENT QUE LE QATAR AVEC 500 MILLIONS D,EUROS SOUTENAIT L,ECONOMIE ET LES FINANCES LIBANAISES POUR NOUS DIRE AUJOURD,MHUI LE CONTRAIRE ?
LA LIBRE EXPRESSION
13 h 30, le 01 juillet 2019