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À La Une - Liban

Expulsions sommaires de réfugiés syriens : la SG réfute les accusations d'ONG

"Toute personne qui arrive à l'AIB et dont il est prouvé qu'elle ne respecte pas les conditions d'entrée au Liban est renvoyée dans son pays de résidence", souligne l'institution sécuritaire.

Des réfugiés syriens attendent le départ du convoi qui les ramènera chez eux, dans la localité d'Arsal, dans l'est du Liban, le 28 juin 2018. Photo d'archives AFP

La Sûreté générale libanaise a réfuté samedi les accusations de plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme, dont Human Rights Watch, et démenti avoir refoulé plusieurs syriens à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB).

"Nous réfutons catégoriquement le rapport de HRW et d'autres organisations de défense des droits de l'homme qui accusent la SG d'avoir déporté plusieurs syriens vers la Syrie et de les avoir forcés à signer des formulaires de rapatriement volontaire", a affirmé la SG sur son compte Twitter.
"Toute personne, de n'importe quelle nationalité que ce soit, qui arrive à l'AIB afin d'entrer au Liban, et dont il est prouvé à l'issue d'une enquête minutieuse qu'elle ne respecte pas les conditions d'entrée, est renvoyée dans son pays de résidence", a souligné l'institution sécuritaire.
La SG précise que tout ressortissant syrien arrivant au Liban et qui ne satisfait pas les conditions d'entrée dans le pays peut demander, de manière volontaire, à rentrer en Syrie s'il ne souhaite pas retourner dans son pays de résidence. Dans ce cas, il est amené à "signer une décharge dans laquelle il précise son choix de rentrer, de manière volontaire". La Sûreté générale se charge, dans de telles situations de "faciliter" le retour, précise le texte publié par la SG, qui souligne "coopérer constamment avec toutes les ONG".




Selon un communiqué conjoint publié par Human Rights Watch (HRW), le Centre libanais pour les Droits de l'Homme (CLDH), Legal Agenda, Frontiers Rights et Access Center for Human Rights, au moins 16 Syriens ont été "sommairement expulsés" et rapatriés de force le 26 avril après être arrivés à l'aéroport de Beyrouth. Au moins cinq d'entre eux étaient enregistrés comme réfugiés auprès de l'ONU. La plupart ont été renvoyés au Liban, après avoir été interdits d'entrer à Chypre par la Turquie, selon le texte."Les autorités libanaises ne devraient expulser personne vers la Syrie avant de leur donner une occasion d'exposer leur cas et s'assurer qu'ils ne risquent la persécution ou la torture", a affirmé Lama Fakih, directrice du bureau Moyen-Orient de HRW. Ces nouvelles expulsions porteraient à 30 le nombre de Syriens expulsés cette année de l'aéroport de Beyrouth par la Sûreté générale libanaise, selon le communiqué. Des personnes expulsées ont raconté avoir subi des "pressions" de la part d'officiers de la Sûreté générale à Beyrouth pour signer des documents disant qu'ils retournaient "volontairement" en Syrie, d'après les ONG.

Avec une population de quatre millions d'habitants, le Liban accueille 1,5 million de Syriens, dont près d'un million inscrits comme réfugiés auprès de l'ONU.


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La Sûreté générale libanaise a réfuté samedi les accusations de plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme, dont Human Rights Watch, et démenti avoir refoulé plusieurs syriens à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB). "Nous réfutons catégoriquement le rapport de HRW et d'autres organisations de défense des droits de l'homme qui accusent la SG...
commentaires (6)

Les ONG illustrent parfaitement l'adage :Qui trop embrasse mal étreint !

Tina Chamoun

16 h 38, le 26 mai 2019

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Commentaires (6)

  • Les ONG illustrent parfaitement l'adage :Qui trop embrasse mal étreint !

    Tina Chamoun

    16 h 38, le 26 mai 2019

  • Human Rights Watch et tous ses semblables doivent savoir que le Liban est une nation libre, souveraine et indépendante qui ne doit rien à personne. Le Liban applique toutes les lois internationales reconnues par l'ONU. HRW doit savoir aussi que le Liban ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Toute personne de n'importe quelle nationalité qu'elle soit, qui arrive à l'AIB et qui ne respecte pas les conditions d'entrée, est renvoyée chez elle. Le Liban n'est pas une auberge espagnole envers et contre tout.

    Annie

    12 h 48, le 26 mai 2019

  • Le refus du Liban de laisser rentrer ces personnes est certainement justifié... La preuve: elles ont été refusées par d'autres Etats, avant... Et puis, on est libres, non, de laisser entrer qui on veut, ou pas?

    NAUFAL SORAYA

    12 h 09, le 26 mai 2019

  • La Sûreté Générale est certainement l’une des meilleures institutions publiques au Liban. Elle est dirigée par un homme de grande qualité et leurs officiers et fonctionnaires sont en majorité courtois et efficaces.

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 52, le 26 mai 2019

  • J,Y SOUSCRIS. QU,ILS AILLENT SE PLAINDRE LA OU IL FAUT.

    ECLAIR

    18 h 56, le 25 mai 2019

  • Pourquoi le Liban, pays souverain, se laisse-t-il menacer et accuser par ces ONG et autres HRW ? Celles-ci sont à la solde des pays qui font tout pour empêcher ces réfugiés syriens d'arriver chez eux. Sachant qu'ils sont d'une toute autre culture et religion, et s'adaptent difficilement au pays d'accueil, provoquant beaucoup de problèmes. Ces ONG n'ont qu'à s'adresser directement au principal fournisseur de réfugiés syriens, le Syrien Bachar el-Assad, un point c'est tout ! Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 19, le 25 mai 2019

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