Le Saut Hermès au Grand Palais ©FCHEHU 2
« Cela fait dix ans que, sous cette nef, nous montons des gradins, charrions du sable, dressons des obstacles, accueillons le cheval et son cavalier, offrons le tout à la vue d’un public de connaisseurs et de novices », a annoncé Axel Dumas, le président d’Hermès, soulignant son émotion de voir écuyers et artistes répéter inlassablement leurs gestes jusqu’au succès et comparant cette quête à « la répétition du geste de l’artisan, ce geste auguste qui aboutit à la réalisation d’objets accomplis, beaux et durables ». « Il y a dans le geste répété le signe d’un acharnement honorable parce qu’il permet d’approcher la perfection, parfois même la grâce », a ajouté Axel Dumas avant de conclure : « À quoi tient l’excellence finalement ? Bien souvent, à de bonnes répétitions. »
En un commun envol
Et d’excellence, il s’agissait bien dans cette compétition qui réunissait les meilleurs cavaliers du monde dans leurs catégories respectives, ainsi que les chevaux les plus talentueux et performants. Dix épreuves*, chacune dessinée par le chef de piste espagnol Santiago Varela Ullastres, assisté du chef de piste français Grégory Bodo, étaient proposées aux participants. Ces parcours traçaient eux-mêmes la voie au rêve, avec des obstacles culminant à 1,60 m au-dessus desquels cheval et cavalier semblaient suspendus en un commun envol.
Aux épreuves hippiques s’ajoutaient, dans le cadre de cet événement prestigieux, diverses animations dont le clou était le spectacle équestre de Lorenzo avec des chevaux qui suivaient au plus près les mesures de l’orchestre de chambre qui les accompagnait. À la poésie de ces tableaux, s’ajoutait aussi, en guise d’intermède entre les épreuves, la chorégraphie Voltige, au galop ! de Nicolas Andreani. De multiples activités, dont un survol de Paris en réalité virtuelle, étaient parallèlement proposées aux visiteurs. L’ensemble était placé sous le génie tutélaire d’un sublime Pégase, sculpture de Christian Renonciat qui a servi de sujet à un célèbre carré Hermès.
La selle Hermès Vivace, une merveille d’ergonomie
Le Saut Hermès a par ailleurs servi de cadre à la présentation de la nouvelle selle créée par la maison sellière dont les activités dans le secteur de la mode ne doivent pas faire publier la vocation initiale. Cette selle, baptisée « Hermès Vivace », a été développée en collaboration avec de grands cavaliers sous la direction du maître sellier Laurent Goblet. Parmi ses particularités, une ergonomie qui permet au cavalier d’être en contact maximal avec le cheval. Grâce à un arçon moins large, des épaisseurs réduites par l’emploi de matériaux plus fins tels que des mousses techniques médicales, grâce aussi à d’autres détails tels qu’un sanglage oblique, en V, pour plus de stabilité, la selle Hermès Vivace exprime brillamment l’ADN d’Hermès.
Le Saut Hermès a été organisé en collaboration avec la Réunion des Musées nationaux de France, présidée par Chris Dercon, et le groupe GL Events, présidé par Olivier Ginon.
*Prix du Grand Palais Jumping CSI 5* (obstacles de 1,45 m) ; Talents Hermès Jumping CSIU25-A (pour les moins de 25 ans, obstacles de 1,40 m) ; Prix Hermès Sellier Jumping CSI 5* (obstacles de 1,50 m) ; les Talents Hermès Jumping CSIU25-A (pour les moins de 25 ans, obstacles de 1,45 m) ; Prix GL events Jumping CSI 5* (obstacles de 1,50 m) ; le Saut Hermès Jumping CSI 5* (épreuve en deux manches départageant les 10 meilleures femmes et 10 meilleurs hommes qualifiés à l’issue du Prix Hermès Sellier du vendredi 22 mars, obstacles de 1,60 m) ; Prix du 24 Faubourg Jumping CSI 5* (épreuve de vitesse, obstacles de 1,50m à 1,60m) ; Prix de la Ville de Paris Jumping CSI 5* (obstacles de 1,50 m) ; les Talents Hermès Jumping CSIU25-A (pour les moins de 25 ans, épreuves multiples, obstacles de 1,45 m) et Grand Prix Hermès Jumping CSI 5* (l’une des épreuves les plus difficiles au niveau international, obstacles de 1,60 m).
Pour mémoire
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