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Nasrallah est en "situation de détresse", selon Netanyahu

"La politique que nous avons menée pour pousser à de nouvelles sanctions contre l'Iran, qui a été adoptée par Donald Trump, frappe durement les sources de financement de l'Iran et ses alliés, spécialement le Hezbollah", affirme le Premier ministre israélien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Photo Reuters et AFP

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que Hassan Nasrallah était en "situation de détresse", en réaction à un rare entretien télévisé du chef du Hezbollah la veille.

Hassan "Nasrallah a brisé le silence. Il est dans une situation très embarrassante, premièrement à cause du succès de notre opération +Bouclier du Nord+. Lui et ses proches avaient déployé d'importants efforts pour disposer d'une arme surprise sous forme de tunnels d'attaque", a affirmé M. Netanyahu lors du Conseil des ministres, selon son bureau. "En moins de six semaines, nous l'avons totalement privé de cette arme", s'est félicité le Premier ministre.

Le 6 janvier, l'armée israélienne a affirmé avoir découvert la totalité des six tunnels creusés par le Hezbollah dans le but, selon elle, de mener des infiltrations de commandos du Hezbollah sur son sol à l'issue d'une opération à la frontière libanaise surnommée "Bouclier du Nord".

Dans son entretien télévisé samedi soir, Hassan Nasrallah a évoqué pour la première fois cette opération en ironisant sur le fait qu'Israël avait mis "des années" avant de découvrir les tunnels.

M. Netanyahu, lui, a également affirmé dimanche que le leader du parti chiite était en "situation de détresse financière". "La politique que nous avons menée pour pousser à de nouvelles sanctions contre l'Iran, qui a été clairement et de façon déterminée adoptée par le président américain Donald Trump, frappe durement les sources de financement de l'Iran et ses alliés, spécialement le Hezbollah", a-t-il fait valoir.

"Troisièmement, Nasrallah est en situation de détresse en raison de notre détermination. Contre le Hezbollah se dresse notre force d'attaque létale. Faites-moi confiance, Nasrallah a de bonnes raisons de ne pas vouloir ressentir notre puissance de frappe", a-t-il ajouté.

La dernière grande confrontation en date entre le Hezbollah et Israël remonte à 2006 quand 33 jours de guerre déclenchés en juillet avaient fait 1.200 morts côté libanais, et 160 côté israélien, sans neutraliser le mouvement chiite, visé après l'enlèvement de deux soldats israéliens.

Ces dernières années, l'hostilité persistante entre Israël et le Hezbollah s'est manifestée en Syrie, où le Hezbollah, comme l'Iran, autre ennemi juré de l'Etat hébreu, est l'allié du régime de Bachar el-Assad. Israël a frappé à de multiples reprises des convois d'armes destinés au Hezbollah ainsi que des intérêts iraniens dans ce pays en guerre.


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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que Hassan Nasrallah était en "situation de détresse", en réaction à un rare entretien télévisé du chef du Hezbollah la veille.Hassan "Nasrallah a brisé le silence. Il est dans une situation très embarrassante, premièrement à cause du succès de notre opération +Bouclier du Nord+. Lui et ses proches avaient...

commentaires (5)

Netanyahu n'a pas tort mais Nasrallah peut toujours se refaire sur le dos des libanais. Tenez par exemple, il n'a pas un sou dans les banques et il contrôle une grande partie des dépenses de l'État. Ah le beau, le merveilleux transfert de richesse de ceux qui ont de l'argent dans les banques, à l'État qui sera de facto moins endetté et que Nasrallah pourra continuer à utiliser pour continuer son oeuvre de protection de la communauté chiite. Ce sont les non Hezbollah qui sont en situation de détresse en réalité

M.E

23 h 43, le 27 janvier 2019

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Commentaires (5)

  • Netanyahu n'a pas tort mais Nasrallah peut toujours se refaire sur le dos des libanais. Tenez par exemple, il n'a pas un sou dans les banques et il contrôle une grande partie des dépenses de l'État. Ah le beau, le merveilleux transfert de richesse de ceux qui ont de l'argent dans les banques, à l'État qui sera de facto moins endetté et que Nasrallah pourra continuer à utiliser pour continuer son oeuvre de protection de la communauté chiite. Ce sont les non Hezbollah qui sont en situation de détresse en réalité

    M.E

    23 h 43, le 27 janvier 2019

  • Encore et tjrs ce genre de réflexion de complexée qui renvoie dos à dos le bourreau et SA victime . Tout ça pour paraître civilisée alors qu'on est considérée par le bourreau comme une personne de seconde catégorie.

    FRIK-A-FRAK

    23 h 35, le 27 janvier 2019

  • Un tango bien langoureux dansé par ces deux "N" en situation de détresse et tout ira mieux ! Irène Saïd

    Irene Said

    21 h 08, le 27 janvier 2019

  • QUI DES DEUX EST FANFARON ?

    MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

    17 h 44, le 27 janvier 2019

  • Celui des 2 qui est en campagne électorale c'est pas HASSAN NASRALLAH. Et comme ce criminel de guerre en liberté provisoire veut gagner les élections en usurpie, il va être obligé d'attaquer. Et ça avec ses POLTRONS il n'ose pas, même si il dit que le chef résistant libanais est en situation de détresse.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 05, le 27 janvier 2019

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