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À La Une - Liban

Manifestations des partis libanais d'extrême-gauche contre l'effondrement économique

Des militants du PCL et de l'Organisation nassérienne se sont rassemblés à Zouk Mosbeh, Saïda, Halba et Zahlé. 

Une manifestation du Parti communiste libanais contre la "politique d'appauvrissement" du pouvoir, à Halba, dans le Akkar (Nord), le 13 janvier 2019. Photo ANI

Plusieurs mouvements de protestation ont été lancés dimanche dans plusieurs régions du Liban contre l'effondrement de la situation socio-économique actuelle, à l'appel des partis d'extrême-gauche, comme le Parti communiste libanais (PCL) et l'Organisation populaire nassérienne.

Dans le Kesrouan, un rassemblement a eu lieu devant l'usine de production de courant électrique de Zouk Mosbeh, alors que les forces de sécurité étaient largement déployées.

A Saïda, au Liban-Sud, une manifestation a été organisée sous le slogan : "Saïda dans la rue pour sauver le pays", menée par le leader de l'organisation nassérienne, Oussama Saad. M. Saad a lancé dans un discours que les manifestants réclament "un Etat juste, et non pas un Etat voleur et corrompu". "Nous voulons un Etat qui respectent les droits des gens à l'éducation, la santé, la sécurité sociale, des opportunités d'emploi, un logement, des services et des administrations transparentes, a-t-il ajouté. Un Etat capable, fort, indépendant, un Etat civil moderne". 

La branche régionale du PCL dans la Békaa a de son côté organisé un sit-in devant le Sérail de Zahlé, afin de protester contre le marasme économique. Dans le nord de la Békaa, certains des manifestants rassemblés dans la localité de Laboué réclamaient de l'eau et de l'électricité, tandis que d'autres appelaient à la chute du pouvoir actuel et à la formation d'un gouvernement non-corrompu. 


(Lire aussi : "Nous sommes tous lésés " : des dizaines de manifestants mobilisés samedi à Beyrouth)


Dans le Akkar (Liban-Nord), plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées à l'appel du PCL sur la place principale de Halba afin de dénoncer la "politique d'appauvrissement" du pouvoir. A Tripoli, au Liban-Nord, le mouvement de protestation a eu lieu à l'initiative du collectif "Nous réclamons nos droits", afin de protester contre la corruption. 

Ces mouvements, principalement limités aux provinces ce dimanche, font suite à plusieurs manifestations d'ampleurs variées qui ont récemment eu lieu, principalement à Beyrouth, à l'appel des partis de gauche. Ils devraient culminer dimanche prochain par un rassemblement de grande envergure dans la capitale. 

La veille, des dizaines de manifestants issus de collectifs de la société civile s'étaient rassemblés devant le siège du ministère du Travail, avant de se rendre au siège du ministère de la Santé, afin de dénoncer la crise de l'emploi et la situation du secteur de la Santé dans le pays. Ce rassemblement était organisé par le collectif "Vous Puez !" qui s'était fait connaître durant les années précédentes lors des manifestations contre la crise des déchets, qui avait frappé le Liban en 2015. L'appel au rassemblement de samedi, avec pour slogan "Nous sommes tous lésés, nous sommes tous responsables", avait été lancé il y a plusieurs jours sur les réseaux sociaux.



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commentaires (3)

La faucille et le marteau reviennent d'outre tombe en 2019 pour rappeler leur échec cuisant en Union Soviétique entre 1917 et 1989...

Un Libanais

18 h 43, le 13 janvier 2019

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Commentaires (3)

  • La faucille et le marteau reviennent d'outre tombe en 2019 pour rappeler leur échec cuisant en Union Soviétique entre 1917 et 1989...

    Un Libanais

    18 h 43, le 13 janvier 2019

  • Les oubliés de l'histoire.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 52, le 13 janvier 2019

  • DES REVENDICATIONS VEREDIQUES MAIS... ET HELAS... FAITES PAR DES ORGANISATIONS AUX NOMS REVOLUS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 28, le 13 janvier 2019

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