Fondée en 1833 par un groupe de laïcs catholiques français, dont Frédéric Ozanam qui a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1997, la SSVP est une organisation de bienfaisance présente dans 154 pays, qui œuvre au Liban depuis 1860. Plus de 800 bénévoles au sein de 47 conférences réparties dans tout le Liban ont pour objectif d’aider les pauvres en agissant dans une charité de proximité. « Nous travaillons avec les paroisses pour faire la connaissance des familles pauvres. Nous leur rendons visite régulièrement, pour apprendre à les connaître, écouter leurs problèmes pour mieux les aider et recevoir de l’amour », confie un bénévole qui souhaite rester anonyme. Car la SSVP du Liban gère actuellement deux maisons de retraite, six dispensaires, une garderie, trois traiteurs associatifs (à Kornet Chehwane, Qaa et Chahtoul), et construit un centre pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La société s’emploie également à offrir des repas aux réfugiés syriens et irakiens et organise chaque année des camps d’été pour les enfants pauvres. Enfin, la SSVP finance une école semi-gratuite à Bourj Hammoud, gérée par les frères des écoles chrétiennes, qui accueille près de 600 élèves. « Or depuis 4 ans, l’État qui est censé payer la moitié des frais de scolarité ne le fait plus, et c’est la société qui tente de s’en charger du mieux qu’elle peut », déplore un des bénévoles.
Liban - Charité
La Société de Saint-Vincent-de-Paul redonne le sourire aux enfants pauvres
OLJ / Par K.O., le 18 décembre 2018 à 00h00
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