Une bagarre a éclaté mercredi entre des étudiants militants du Courant patriotique libre et d'autres des Forces libanaises à l'Université Saint-Joseph, rue Huvelin, à Achrafieh. Un incident qui intervient quelques jours après la dispute qui avait opposé des partisans des deux camps dans le village Ferzol, dans la Békaa. La querelle avait eu lieu alors que des militants FL érigeaient une statue à la mémoire des martyrs du parti dans la localité, sur un emplacement contesté, provoquant la colère de Michel Daher, membre du bloc parlementaire aouniste.
En ce qui concerne l'incident d'Huvelin, une source du CPL qui s'est confiée par téléphone à L'Orient-Le Jour accuse des militants des FL d'avoir publié sur Facebook un message dans lequel ils insultent des responsables de la formation fondée par le président de la République, Michel Aoun. "Des étudiants ont voulu discuter de cela avec des militants FL, mais une bagarre a éclaté", explique la source. "Une nouvelle rixe a éclaté à l'extérieur du campus lorsque les étudiants des deux partis se sont affrontés. Le calme est revenu après l'intervention des forces de l'ordre".
De source FL, on affirme à L'OLJ que la tension remonte à quelques jours, lorsqu'un portrait du fondateur des Forces libanaises, l'ancien président Bachir Gemayel, qui est accroché dans le hall de l'un des bâtiments de l'USJ, a été ôté et remplacé par celui d'un membre du CPL. Selon cette source, la rixe a éclaté lorsque des étudiants des deux camps ont évoqué l’incident. Elle affirme que des étudiants pro-Hezbollah ont rejoint la bagarre, de même que d'autres étudiants affiliés à divers partis politiques. La bagarre, qui s'est poursuivie à l'extérieur du campus, a pris fin avec l'arrivée des forces de l'ordre.
Les sources des deux partis placent cet incident dans le contexte des futures élections estudiantines prévues le 27 octobre. Il intervient également dans un contexte de tensions entre FL et CPL, dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement. La semaine dernière, le leader du courant aouniste, Gebran Bassil, s’en était violemment pris aux Forces libanaises, les accusant de demander des quotes-parts gouvernementales auxquelles elles n’ont pas droit, selon lui.
Un étudiant du club laïque, un mouvement indépendant au sein de l'université, a déploré cet incident, soulignant à L'OLJ que "ce genre de comportement est absolument inacceptable". Pour lui, "il faut que l’atmosphère électorale reste démocratique".
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commentaires (6)
Cette lute montre bien que le CPL est le parti de Dieu lui aussi Ou etait ses membres quand les forces Libanaises luttaient pour la survie des Chretiens du Liban? Honte a ceux qui enleve une photo de Bashir car sans lui il ne resterai plus rien du Liban Chretien Une autre remarque " generale celle ci" IL SEMBLE EVIDENT QUE VU LE SUCCES DES LIBANAIS EXPATRIES DANS LE MONDE ENTIER, ET L'IMAGE QUE DONNE D'EUX MEME CEUX QUI SONT RESTES IL Y A UN MONDE DE DIFFERENCE EN FAVEUR DES PREMIERS . honte a ceux qui sont restes et se taisent pour suivre aveuglement des leaders corrompus jusqu'a la moele alors que chez " l'ennemi " on traduit en justice la femme d'un premier ministre qui est a ce stade accuse d'avoir abuse de restauration sur le compte de l'Etat pour sa propre maison pour 100000 Euros sur 10 ans . soit moins que 1000 euros par mois. Le jour ou la justice Libanaise fera de meme nous pourrons nous appeler un ETAT
LA VERITE
20 h 00, le 10 octobre 2018