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Liban - PNUD

Développement humain : le Liban perd quatre places

Dans ce classement annuel, le Liban reste dans la catégorie des pays au développement humain élevé et occupe le même rang que l’Azerbaïdjan et la République de Macédoine.

Le développement humain à travers le monde : un graphique tiré du rapport annuel du Pnud sur le développement humain.

Le Liban a perdu depuis 2012 quatre places dans le classement annuel du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), venant en 80e position sur 189 pays. Selon le rapport annuel sur le développement humain, basé sur l’indice du développement humain (IDH) qui prend en considération de nombreux chiffres relatifs notamment à la santé, l’éducation et le revenu, le Liban occupe le même rang que l’Azerbaïdjan et la République de Macédoine.Le rapport se borne à souligner « qu’en dépit de l’absence d’implication directe dans les conflits » de la région, le Liban a reculé de quatre places depuis 2012, un an après le déclenchement de la guerre en Syrie. Au Liban, la valeur de l’IDH est de 0,757, ce qui place le pays dans la catégorie du développement humain élevé. Entre 2005 et 2017, la valeur de l’IDH au Liban est passée de 0,732 à 0,757, soit une augmentation de 3,4 %. Le rapport indique ainsi qu’entre 1990 et 2017, l’espérance de vie à la naissance a augmenté de 9,6 ans, le nombre moyen d’années de scolarité a progressé de 1,2 an et les années de scolarité prévues ont augmenté de 0,8 an. Le revenu national brut par habitant au Liban a augmenté d’environ 49,1 % entre 1990 et 2017.

L’IDH du Liban est identique à la moyenne de 0,757 pour les pays du groupe à haut niveau de développement humain et supérieur à la moyenne de 0,699 pour les pays arabes. Parmi les pays arabes, la Jordanie et le Koweït, qui occupent respectivement les 95e et 56e rangs du classement du rapport sur le développement humain, sont les plus proches du Liban.


La Syrie perd 27 places
Ailleurs dans le monde arabe, le rapport souligne que « les trois reculs les plus marqués en matière de développement humain sont enregistrés par des pays en conflit : la République arabe syrienne accuse la plus forte régression et perd 27 places, suivie par la Libye (26 places) et le Yémen (20 places) ».

Le monde arabe enregistre le deuxième plus large écart femmes-hommes du monde en développement, mesuré par l’indice de développement de genre (IDG). Le taux d’activité féminin (21 %) est le plus faible des régions en développement. En 2010, le rapport du développement humain a introduit l’indice d’inégalité de genre (GII), qui reflète les inégalités fondées sur le sexe dans trois dimensions – la santé reproductive, l’autonomisation et l’activité économique.

Le Liban a une valeur GII de 0,381, ce qui le classe actuellement à la 85e place sur une liste de 160 pays. Au Liban, 53 % des femmes adultes ont atteint au moins un niveau d’éducation secondaire, contre 55,4 % de leurs homologues masculins. Pour 100 000 naissances, 15 femmes meurent de causes liées à la grossesse ; et le taux de natalité chez les adolescentes est de 11,8 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans. La participation des femmes au marché du travail est de 23,2 % contre 71,1 % pour les hommes.Enfin, signalons que cette année, « la Norvège, la Suisse, l’Australie, l’Irlande et l’Allemagne dominent le classement des 189 pays, tandis que le Niger, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, le Tchad et le Burundi occupent le bas du tableau des résultats nationaux en matière de santé, d’éducation et de revenu ».

Le Liban a perdu depuis 2012 quatre places dans le classement annuel du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), venant en 80e position sur 189 pays. Selon le rapport annuel sur le développement humain, basé sur l’indice du développement humain (IDH) qui prend en considération de nombreux chiffres relatifs notamment à la santé, l’éducation et le revenu, le Liban...

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