Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Aoun et Hariri réaffirment l'urgence de former un gouvernement

"Nous demeurons attachés à l'accord de Meerab qui ne peut être annulé par la volonté d'une seule partie", affirme Geagea.

Le président libanais Michel Aoun (g) et le Premier ministre désigné Saad Hariri. Photo d'archives. REUTERS/Mohamed Azakir/File Photo

Le président libanais, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, ont réaffirmé lundi, à la veille de la fête de l'Adha, l'urgence de former un gouvernement, dont la naissance est entravée depuis près de trois mois par les revendications des différentes formations politiques.

Appelant à placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération, le chef de l'Etat a souligné dans un message à l'occasion de la fête de l'Adha que "les circonstances qui entourent le Liban et les pays de la région imposent de redoubler d'efforts afin de permettre au Liban d'affronter les défis et les échéances, dont la formation d'un nouveau gouvernement pour poursuivre l'édification du pays à la mesure des sacrifices et des espérances des Libanais, et des jeunes en particulier".

Plus tôt dans la journée, M. Hariri avait exprimé l'espoir qu'un nouveau gouvernement sera formé "dans les plus brefs délais", dans un communiqué à l'occasion de la fête de l'Adha. "Nous espérons que les contacts et les efforts entrepris en faveur de la formation d'un cabinet qui soit conforme aux espérances des Libanais soient couronnés de succès dans les plus brefs délais", avait indiqué un communiqué du bureau de presse de M. Hariri précisant que le chef du gouvernement désigné s'excuse de ne pouvoir recevoir les visiteurs à l'occasion de la fête, car il se trouve à l'étranger.

Le 24 mai, Saad Hariri s'est vu confier la mission de former le futur cabinet. Il bute toutefois sur de nombreux obstacles liés aux revendications des différentes formations, notamment druzes et chrétiennes, concernant le nombre de ministres et l'attribution des portefeuilles. 


De son côté, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a déclaré que son parti allait obtenir "une part importante au sein du prochain gouvernement", assurant qu'il était toujours attaché à l'accord de Meerab entre les FL et le Courant patriotique libre. "C'est un accord qui stipule que, dans le cas d'un gouvernement de 30 membres, le président aurait trois ministres et le CPL et ses alliés d'une part, et les FL et leurs alliés de l'autre, se répartiraient le reste", a-t-il expliqué. "Nous demeurons attachés à cet accord qui ne peut être annulé par la volonté d'une seule partie", a-t-il prévenu, en référence au parti aouniste.

Depuis sa désignation, le Premier ministre a présenté plusieurs formules qui ont toutes été rejetées par les différentes forces politiques. Le processus de formation du gouvernement continue à buter sur plusieurs obstacles. Après avoir quasiment doublé le nombre de leurs députés à l'issue des élections législatives en mai dernier, les FL réclament une part importante au sein du futur cabinet, mais leur principal rival sur la scène chrétienne, le CPL, réclame également sa part. Les relations entre les deux partis, qui avait scellé l'accord de Meerab en 2016 ayant contribué à l'élection du fondateur du CPL, Michel Aoun, à la tête de l’État, sont orageuses depuis plusieurs semaines.



Lire aussi

Les positions autour de la formation du gouvernement plus verrouillées que jamais

Entre menaces de « date butoir » et « lenteur prudente », le gouvernement piétine


Le président libanais, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, ont réaffirmé lundi, à la veille de la fête de l'Adha, l'urgence de former un gouvernement, dont la naissance est entravée depuis près de trois mois par les revendications des différentes formations politiques.Appelant à placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération,...

commentaires (5)

- "Hariri et Aoun réaffirment l'urgence de former un gouvernement". Le mot "urgence" est de trop ! - Wi'am Wahhab : Mikhaél Boghdanof est un employé chez Georges Chaaban, secrétaire de Hariri. - Talal Erslan : Je suis pour des relations avec la Syrie. - Akhwat Chanay : Je suis pour des relations avec Israél. - Votre serviteur : Je suis pour les intérêts du Liban.

Un Libanais

20 h 38, le 20 août 2018

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • - "Hariri et Aoun réaffirment l'urgence de former un gouvernement". Le mot "urgence" est de trop ! - Wi'am Wahhab : Mikhaél Boghdanof est un employé chez Georges Chaaban, secrétaire de Hariri. - Talal Erslan : Je suis pour des relations avec la Syrie. - Akhwat Chanay : Je suis pour des relations avec Israél. - Votre serviteur : Je suis pour les intérêts du Liban.

    Un Libanais

    20 h 38, le 20 août 2018

  • IL N,Y A QU,UNE PERSONNE D,UNE SEULE FORMATION QUI ENTRAVE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 47, le 20 août 2018

  • Chaque jour qui passe sans gouvernement, cela nuit à nous tous, sans exception!

    Sarkis Serge Tateossian

    17 h 55, le 20 août 2018

  • Cela fait combien de fois, depuis les élections de mai, qu'ils répétent cette phrase "de l'urgence de former un gouvernement" ? Irène Saïd

    Irene Said

    17 h 31, le 20 août 2018

  • "Aoun et Hariri réaffirment l'urgence de former un gouvernement": heureusement que la balle est dans leur camp, qu'est-ce que ça serait sinon...

    NAUFAL SORAYA

    17 h 04, le 20 août 2018

Retour en haut