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Liban - Diaspora

Un voyage « retour aux sources » pour de jeunes émigrés, à l’initiative de la Fondation maronite

Un voyage de rêve pour les jeunes émigrés libanais.

Pour les jeunes lauréats d’un examen annuel qu’elle organise, la Fondation maronite dans le monde, créée sous l’impulsion de l’ancien ministre Michel Eddé, a offert un séjour au Liban marqué par une visite de lieux emblématiques de la culture libanaise et des conférences thématiques.

« Le programme que nous leur avons préparé était très chargé », confie Hyam Boustany, organisatrice de ce voyage. Du 4 au 19 août, les jeunes sélectionnés par la Fondation maronite dans le monde ont eu l’occasion de visiter un grand nombre de sites patrimoniaux phares du Liban : Beyrouth – plusieurs quartiers, églises et musées –, le Chouf, Saïda, Byblos, la Békaa, Baalbeck, la vallée de Qadicha… Ils ont pu faire la rencontre du président Michel Aoun à Baabda, participer à des visites culturelles comme celle du musée national et du MIM, et assister à des conférences sur l’identité libanaise ou encore sur les chrétiens du Moyen-Orient. « On fait la promotion de la belle facette du Liban, mais on leur parle de tout, y compris de ce qui va moins bien », explique Hyam Boustany. En tout, une délégation d’une soixantaine de personnes, en comptant les accompagnateurs, a pu profiter de ce séjour. La Fondation maronite prend gracieusement en charge tous les frais de ce voyage : transport depuis le pays d’origine, logement, déplacement, restauration…

Âgés de vingt à trente ans, les lauréats sont pour la plupart des universitaires, en cours de formation ou diplômés. Ils ont tous suivi en ligne les cours dispensés par la fondation, principalement sur l’histoire du Liban et de l’Église maronite. À la suite de ces trois mois de formation, un examen valide et évalue le suivi du programme. Cette année, 380 personnes ont participé, mais seules quelques dizaines d’entre elles ont été choisies. Questions, quiz…, les connaissances des participants sont minutieusement vérifiées afin de déterminer lesquels d’entre eux ont « un profil suffisamment engagé, qui pourrait aider à promouvoir la culture libanaise dans le monde », explique Hyam Boustany. « Le but est que les lauréats deviennent des ambassadeurs, qu’ils parlent dans le pays où ils habitent de l’art libanais, de sa musique, peinture, gastronomie..., et qu’ils conservent leur identité. » Les jeunes sélectionnés par la Fondation maronite cette année vivent dans une vingtaine de pays différents : Brésil, Canada, États-Unis, France, Russie…

Certains jeunes, conquis par l’histoire et la beauté de leur pays d’origine, reviennent tous les ans après avoir pu bénéficier du séjour. Certains ne se contentent pas de parler du Liban autour d’eux dans le pays qu’ils habitent, mais partagent avec leurs proches cette expérience de « retour aux sources ». C’est le cas d’un jeune Argentin, descendant de la diaspora libanaise, qui a tenu à offrir à sa famille des billets d’avion pour le Liban. « Dans un contexte compliqué pour les chrétiens du Moyen-Orient et dans lequel l’identité libanaise est à préserver, la diaspora devient la soupape de sécurité », analyse Hyam Boustany. Les inscriptions pour la session 2018-2019 commenceront dès mi-septembre, et la Fondation attend encore plus de participants pour l’année à venir.



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commentaires (1)

Les bienfaits de ce programme sont évident pour ne s'y attarder. Cependant, je trouve un peu frustrant que d'autres jeunes ont passé du temps pour préparer ledit examen, dont beaucoup l'ont certainement réussi, et de ne pas être sélectionner. L'élitisme est bien dans un milieu de compétition scientifique ou sportif. Ici les jeunes font face à l'arbitraire des examinateurs et probablement à des pistons de bas étage. Je n'ose pas en rajouter trop car il s'agit d'une oeuvre créee, semble-t-il, par Son Excellence, Monsieur Michel Eddé à qui je transmets par ce message toute mon admiration. Quelques ambassadeurs et beaucoup de frustration. Le bilan est largement négatif.

Shou fi

15 h 10, le 20 août 2018

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Commentaires (1)

  • Les bienfaits de ce programme sont évident pour ne s'y attarder. Cependant, je trouve un peu frustrant que d'autres jeunes ont passé du temps pour préparer ledit examen, dont beaucoup l'ont certainement réussi, et de ne pas être sélectionner. L'élitisme est bien dans un milieu de compétition scientifique ou sportif. Ici les jeunes font face à l'arbitraire des examinateurs et probablement à des pistons de bas étage. Je n'ose pas en rajouter trop car il s'agit d'une oeuvre créee, semble-t-il, par Son Excellence, Monsieur Michel Eddé à qui je transmets par ce message toute mon admiration. Quelques ambassadeurs et beaucoup de frustration. Le bilan est largement négatif.

    Shou fi

    15 h 10, le 20 août 2018

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