Gebran Bassil s’entretenant avec Emmanuelle Lamoureux. Photo Dalati et Nohra
L’ambassadrice du Canada au Liban, Emmanuelle Lamoureux, s’est rendue hier au palais Bustros où elle s’est entretenue en tête à tête avec le ministre sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil. De source informée, Mme Lamoureux aurait exprimé son « étonnement » concernant les informations publiées à son sujet par le quotidien al-Akhbar et selon lesquelles elle aurait demandé un permis pour que sa compagne puisse la rejoindre au Liban.
Ces informations sont inventées de toutes pièces, assure-t-on de source diplomatique, où l’on précise que Mme Lamoureux est mariée et mère de trois enfants. La diplomate, elle, s’est abstenue de tout commentaire à l’issue de la visite.
Il est toutefois vrai, ajoute notre correspondant, qu’un certain nombre de chancelleries occidentales et latino-américaines se sont épisodiquement enquises, auprès du palais Bustros, de la possibilité pour un ambassadeur accrédité au Liban d’obtenir une carte diplomatique (accordée par le palais Bustros et non par la Sûreté générale) aux conjoint(e)s ou compagnons et compagnes de même sexe.
La réponse du palais Bustros a toujours été claire : en vertu du code pénal, qui bannit les rapports homosexuels, les diplomates accrédités au Liban ne peuvent pas obtenir pour leurs conjoint(e)s ou compagnons et compagnes du même sexe de privilèges diplomatiques.
L’ambassadrice du Canada au Liban, Emmanuelle Lamoureux, s’est rendue hier au palais Bustros où elle s’est entretenue en tête à tête avec le ministre sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil. De source informée, Mme Lamoureux aurait exprimé son « étonnement » concernant les informations publiées à son sujet par le quotidien al-Akhbar et selon lesquelles elle...
commentaires (3)
Vraiment rien d'autre de plus utile et important à régler, Messieurs nos responsables ? Que faire avec certains médias bien-intentionnés concernant la morale publique et qui publient tout et n'importe quoi pour s'occuper ? Les procès en diffamation, c'est uniquement valable pour les petits journalistes sans défense qui expriment leur ras le bol de la situation catastrophique de notre pays ? Irène Saïd
Irene Said
12 h 00, le 10 août 2018