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Liban - Social

La Société française de bienfaisance au secours des plus démunis

La Société française de bienfaisance, née en 1952, vient en aide aux ressortissants français et franco-libanais dans le besoin. Aujourd’hui, elle perdure grâce aux efforts, notamment, de Vicky Hakimé, la présidente, et de neuf autres dames volontaires, « neuf fées », en quelque sorte.
Cette association, qui a une dimension internationale, existe partout où l’on peut trouver une ambassade française. Elle est dirigée par le consul de France dans le pays concerné, président à titre honorifique. Elle a récemment pris le nom d’OLES, qui n’a pas été adopté toutefois au Liban, le mot « bienfaisance » ayant été jugé plus adéquat. L’association est donc composée de dix femmes qui travaillent bénévolement au service des plus démunis.
La plupart des ressortissants français ou franco-libanais dans le besoin se sont d’abord tournés vers le service social de l’ambassade de France, qui n’envisage un soutien qu’une fois un certain nombre de conditions remplies. Les personnes qui ne remplissent pas ces conditions s’adressent à la Société française de bienfaisance, plus à même de leur tendre la main.
Les aides peuvent prendre différentes formes. Une partie revêt un aspect financier, mais le soutien prend aussi la forme de conseils prodigués pour des problèmes personnels. Parfois, ce sont des couples en procédure de divorce, des femmes battues ou des malades qui demandent à être entendus.
L’une des actions les plus connues de cette association reste la distribution de paniers-repas. Le mois dernier, elle en a distribué cinquante.

Nos fameuses « fées » s’occupent au quotidien dans ce cadre de soixante-cinq familles principalement franco-libanaises. Elles aident leurs enfants à obtenir des bourses au cas par cas pour qu’ils rejoignent les rangs des grandes écoles – tout en choisissant des filières adéquates. Certains, moins doués pour les filières classiques, sont envoyés en apprentissage pour faire leurs preuves, car des métiers manuels sont plus à leur portée. Ils deviennent jardiniers, designers…
Bien évidemment, en accord avec les principes de la République française, les dames volontaires se revendiquent apolitiques et aconfessionnelles et sont prêtes à donner un coup de pouce à tous ceux qui le demandent.
Il arrive que des déplacements soient nécessaires chez l’habitant afin de régler une situation de crise. « Nous assurons avant tout une présence, ils peuvent nous demander tout ce qu’ils veulent. » Certaines des « fées » ont suivi des patients jusqu’à l’hôpital pour une opération à cœur ouvert ou ont subi les menaces d’un mari trop violent qu’elles tentaient de raisonner. Elles ont, pour certaines, commencé leur action pendant la guerre alors que des évacuations étaient nécessaires depuis Beyrouth par la mer. Elles n’ont pas froid aux yeux, et leurs sourires omniprésents leur ont été rendus déjà maintes fois.

Mais ce soutien a un prix, et leurs opérations sont souvent onéreuses. Elles ont donc constamment besoin de sponsors, et pour en trouver, deux événements sont organisés dans l’année afin de récolter des fonds. Le premier a lieu en hiver sous la forme de vente de tickets pour l’avant-première d’un film français. Le second est un dîner de charité, organisé tous les ans à la Résidence des Pins qui est mise à leur disposition pour l’occasion. Cette année, ce gala « Perles, plumes et paillettes » aura lieu aujourd’hui, samedi.

La Société française de bienfaisance, née en 1952, vient en aide aux ressortissants français et franco-libanais dans le besoin. Aujourd’hui, elle perdure grâce aux efforts, notamment, de Vicky Hakimé, la présidente, et de neuf autres dames volontaires, « neuf fées », en quelque sorte. Cette association, qui a une dimension internationale, existe partout où l’on peut...
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