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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

25 000 LL pour « s’offrir » l’effigie de Riad Salamé

De gauche à droite, le ministre Jamal Jarrah, Riad Salamé et le PDG de LibanPost Khalil Daoud.

L’hommage au gouverneur
1993-2018. Vingt-cinq années de bons et loyaux services à la tête de la Banque centrale du Liban (BDL), la banque des banques, cette forte institution qui détient une place prédominante dans l’économie du pays. Portant le titre de meilleur gouverneur de banque centrale au monde, décerné par le magazine britannique Euromoney, Riad Salamé a été honoré hier par LibanPost qui a édité un timbre postal de 25 000LL à son effigie.

La vignette a été dévoilée hier au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au Musée de la BDL à Hamra en présence du ministre des Télécommunications Jamal Jarrah, du président du conseil d’administration de LibanPost, Khalil Daoud, du vice-gouverneur Saad Andari, et plus d’une centaine d’invités notamment des ambassadeurs, des financiers et des banquiers pour ne citer que cheikh Fouad el-Khazen, Mario Saradar et Nadim Kassar. Présents également, le directeur de la MEA Mohammad el-Hout, le président de l’Association des commerçants de Beyrouth Nicolas Chammas, le président de la Chambre de commerce de Beyrouth Mohammad Choucair, le directeur général d’Ogero Imad Kreidieh. Dans l’assistance aussi, Myrna Boustani, Laura Lahoud, Lyn Thini, Fadi Fawaz, Ramzi el-Hafez, les philatélistes chevronnés Billy Karam et Varouj Najarian, mais la liste est longue. Riad Salamé « a été le garant de la stabilité monétaire dans les moments les plus difficiles » ; « il a relevé avec succès d’énormes défis, et a fait preuve tout le long de ces années d’un jugement professionnel sûr ainsi que d’une solide compétence dans le domaine », a dit Khalil Daoud, ajoutant qu’à travers l’hommage au gouverneur, c’est tout le Liban qui est honoré.

Les jardins du bonheur
On aurait juré que les touristes ont repris le chemin du Liban ! Les 200 New-Yorkais et Californiens ainsi que les 180 Jordaniens qui ont investi les hôtels Le Gray, Phoenicia, Vendôme et Riviera étaient en fait les invités de Sarah Hamadé, la fille de Lina et Akram Hamadé, et du businessman américano-palestinien Ibrahim Amine Husseini, fondateur à LA de l’entreprise FullCycle Energy LP, qui finance des projets englobant des solutions innovantes aux problématiques sociales et environnementales. Le Groupe Husseini compte plus d’une décennie d’opérations importantes, notamment avec Infenera (NASDAQ : INFN), Tesla Motors, Bloom Energy, Éthique Électrique et Zep Solar.

Quant à la jolie et si gracile Sarah, après avoir été en tête d’affiche de Miller Prediction, de Javier Ronceros, couronné en 2006 meilleur film au Los Angeles Reel Film Festival, elle signe pour la vie un nouveau casting : son union avec Ibrahim. Aux sons d’un explosif groupe rock français aux inspirations multiples et éclectiques et de leurs musiciens complices, une production Jimmy Bitton, le couple a descendu les grands escaliers de la Résidence des Pins en dansant, rejoignant allégrement les 700 invités dans les jardins où l’agence FIFT15N, dirigée par Rhea Hindi et Mona Kamand, avait fignolé un décor flamboyant, sublimé par les variations de lumière jouant sur la façade historique du bâtiment. Le lieu était magique et l’apparition de la mariée n’était pas moins qu’un enchantement : absolument ravissante dans sa robe de tulle parsemée de cristaux et de fleurs, effet tattoo blanc sur blanc, signé Joe Challita, et sa coiffure queue-de-cheval. Autour du nouveau couple, se pressaient les parents Husseini, Taher, Hamadé, Saab, Richani, Takieddine et Khodr, ainsi que les amis d’ici et d’ailleurs ; les bises claquaient ; les téléphones s’allumaient ; on n’arrêtait pas de prendre des selfies et de publier les photos sur Insta. Puis le dancefloor a explosé d’un tourbillon joyeux, les Californiens y transposant le glamour de la côte ouest. Les girls au teint sunny qui rivalisaient d’élégance, et les boys avec leur nœud papillon manifestaient une humeur festive et communicative. Leurs tours de piste de danse étaient un ballet ébouriffant, sacrément sexy. Ils n’ont pris une pause que pour déguster un repas délicieux réalisé par Saveurs Plus. Se débarrassant ensuite de leurs stilletos, les dames ont enfilé des ballerines mises à leur disposition, avant d’être à nouveau emportées par la musique qui a fait grimper la température d’un cran jusqu’à trois heures du matin.

L’ALG s’invite à Aïn al-Kabou
Dimanche dernier, Leila Maalouf et Youmna Goraïeb, cofondatrices des produits Mymouné, ont été gratifiées du prix d’excellence de l’Académie libanaise de la gastronomie (ALG). Il faut dire que ce n’est pas le premier prix que les deux dames comptent à leur actif. Elles en ont déjà reçu onze, dont la médaille d’or du Great Taste Award de la Guild of Fine Food, l’équivalent d’un Oscar pour produit alimentaire 100 % naturel, ou encore l’équivalent épicurien du prix Booker.
Contrairement à la tradition, ce n’est pas à l’hôtel al-Bustan, siège de l’Académie, que la récompense a été décernée cette fois, mais à Aïn al-Kabou, le pittoresque village natal des two sisters, et siège des ateliers de Mymouné. Sous les mûriers, à l’ombre fraîche que procure leur feuillage épais, un déjeuner gastronomique composé de recettes typiques du terroir, particulièrement savoureux, a été servi aux membres de l’AGL amateurs de bonne table auxquels s’était joint un nombre d’amis, parmi lesquels Myrna Boustany, Mona Lahoud, Nadim et Simone Saïkali, Myrna Khawam, Arlette Jabre, Candice Jarjoura, Mario Haddad, Joseph Chemali, Sélim et Nawal Méouchi, leur fille Samia, Andrée Rabbat et d’autres encore. Ensuite, entre la poire et le fromage, le président de l’Académie Fouad el-Khazen et la vice-présidente Madeleine Hélou ont remis le prix à Youmna et Leila, en présence du secrétaire général de l’Académie Walid Mouzannar, son trésorier Gilbert Yared, Andrée Tayyar, Lina Hamdan et Wafa Saab, membres de l’ALG.
Mymouné, qui s’est forgé une solide réputation grâce à l’excellence de ses produits, et qui s’est imposé dans le circuit des épiceries fines au Moyen-Orient, New York, Londres et à « La Grande Épicerie du Bon Marché », et La Fayette Gourmet, à Paris, reste une fierté d’une génération à l’autre. En effet, la success story familiale, qui a débuté en 1989 avec les deux sœurs, se poursuit avec leurs enfants, Amine Goraïeb ex-banquier de la UBS-Hong Kong, qui gère aujourd’hui la marque, et sa cousine Randa Maalouf.

Cerise sur le gâteau, les invités sont repartis emportant chacun sous le bras un élégant paquet contenant des pots de confiture d’oranges, de figues séchées, de fraises et pétales de roses, ainsi que du thym.

Le ministre n’aime pas les festivals
Sur les sept sopranos, barytons et ténors qui ont enflammé la place Rouge à Moscou, lors du concert d’ouverture de la Coupe du monde de football le 13 juin, quatre d’entre eux s’étaient déjà produits au Festival de Beiteddine : Anna Netrebko, Yusif Eyvazof et Juan Diego Florez en 2015 ; Placido Domingo en 1999, et Valery Gergiev, qui mène l’Orchestra Mariinsky à la baguette. On peut être fier ! Fier de tous nos festivals de catégorie A, du plus ancien d’entre eux, Baalbeck, en passant par le plus jeune, Zouk. Mais le ministre du Tourisme Avédis Guidanian ne partage pas vraiment cet avis. Il ne se prive pas de menacer de réduire, voire de suspendre, les subventions qui leur sont accordées... quand elles sont accordées ! Soutenir à chaque instant ces festivals devrait être pour chaque ministre, chaque Premier ministre et chaque président de la République un devoir et honneur – mais voilà que certains se plaisent à freiner leur dynamique. Fenêtres ouvertes sur un monde culturel prestigieux, terreau cosmopolite et métissé par excellence, les festivals sont un des piliers de notre rayonnement culturel, une des plus belles images du Liban à l’étranger. Mais nos responsables politiques ne semblent aimer et défendre ni les arts ni le tourisme. En effet, faute de paiement de loyer, le bureau de l’Office du tourisme du Liban à Paris a été saisi un moment par les huissiers de justice !
ditavonbliss@hotmail.com

L’hommage au gouverneur 1993-2018. Vingt-cinq années de bons et loyaux services à la tête de la Banque centrale du Liban (BDL), la banque des banques, cette forte institution qui détient une place prédominante dans l’économie du pays. Portant le titre de meilleur gouverneur de banque centrale au monde, décerné par le magazine britannique Euromoney, Riad Salamé a été honoré hier...

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