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Économie - Conjoncture

Inquiet, Mohammad Choucair appelle à accélérer la formation du nouveau gouvernement

Le secteur privé espère que le Premier ministre sortant, Saad Hariri, arrivera à former un government ans les meilleurs délais. Dalati Nohra/reuters

Le président des organismes économiques (OE), Mohammad Choucair, a appelé hier les différentes forces politiques du pays à faciliter une formation rapide du nouveau gouvernement. « C’est le seul moyen d’amorcer une relance de la croissance économique, a-t-il affirmé. Le pays traverse une situation financière et socio-économique difficile. La formation du nouveau gouvernement est donc plus que jamais nécessaire pour surmonter ces défis », a-t-il insisté, alors que les consultations qui doivent déboucher sur la désignation d’un nouvel exécutif suite aux élections législatives du 6 mai se poursuivent.

« Début de reprise »
M. Choucair a également rappelé toutes les réalisations du gouvernement sortant qui ont « permis un début de reprise », en espérant que le nouveau gouvernement poursuivra sur cette lancée. M. Choucair a notamment cité le vote du budget en 2017 pour la première fois depuis onze ans, l’attribution de licences d’exploration et d’extraction d’hydrocarbures offshore au consortium Total-ENI-Novatek, le vote de la loi sur les partenariats public-privé ainsi que la tenue de la CEDRE le 6 avril dernier, qui a permis de lever 11,8 milliards de dollars de prêts et de dons pour le développement des infrastructures du pays.


(Lire aussi : Tout le monde attend « la prochaine étape » de Hariri)


L’économie libanaise, qui repose essentiellement sur le secteur bancaire, l’immobilier et le tourisme, est en difficulté depuis le début du conflit qui a éclaté en Syrie en 2011. La plupart des prévisions de croissance publiées depuis le début de l’année tablent sur une hausse de 2 % du PIB libanais, un niveau voisin de celui affiché en 2017 mais insuffisant pour permettre au pays de sortir de la spirale de l’endettement. La maîtrise de la dette publique, qui a atteint 81,9 milliards de dollars fin mars – en hausse de 6,1 % en un an – et qui représente plus de 150 % du PIB, préoccupe en outre plusieurs institutions, comme le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale qui exhortent le pays à réduire son déficit public.

En avril, le gouvernement sortant de Saad Hariri s’est engagé lors de la CEDRE à réduire son déficit public pour qu’il atteigne 5 % du PIB d’ici à cinq ans – contre une moyenne gravitant autour de 8 % ces deux dernières années. Un effort qui passe forcément par la formation rapide d’un nouveau gouvernement qui devra ensuite rapidement lancer d’importantes réformes pour y parvenir. Dans une interview accordée fin mai à la LBCI, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, avait pour sa part rejeté les « rumeurs » concernant le risque de faillite du pays, quelques semaines après que le ministère des Finances a annoncé la finalisation d’un « swap » – échange de titres de dettes – de 5,5 milliards de dollars avec la Banque centrale. Une opération réalisée à des conditions avantageuses pour les finances publiques de l’État, selon ses initiateurs.


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Le président des organismes économiques (OE), Mohammad Choucair, a appelé hier les différentes forces politiques du pays à faciliter une formation rapide du nouveau gouvernement. « C’est le seul moyen d’amorcer une relance de la croissance économique, a-t-il affirmé. Le pays traverse une situation financière et socio-économique difficile. La formation du nouveau gouvernement...

commentaires (1)

QUI VA PIANO VA SANO ET VA LANTANO ! SOUHAITONS-LUI DE BONS CHOIX LOIN DES INTIMIDATIONS DES PRETENDUS DIVINS !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 06, le 14 juin 2018

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Commentaires (1)

  • QUI VA PIANO VA SANO ET VA LANTANO ! SOUHAITONS-LUI DE BONS CHOIX LOIN DES INTIMIDATIONS DES PRETENDUS DIVINS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 06, le 14 juin 2018

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