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Économie - Énergie

Total mettra fin à son projet gazier en Iran s’il n’obtient pas de dérogation

L’administration Trump a choisi d’appliquer des sanctions encore plus sévères que la période précédant l’accord nucléaire. Photo Reuters

Le groupe français Total ne mènera pas à terme un grand projet gazier entamé en juillet 2017 à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines, suite au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, a-t-il annoncé hier.
Le 8 mai, le président américain Donald Trump a déclaré que son pays se retirait de l’accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l’Iran, qui avait accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales. « En conséquence (...), Total ne pourra pas continuer le projet South Pars 11 (SP11) et devra mettre fin à toutes les opérations qui y sont liées avant le 4 novembre 2018, à moins qu’une dérogation propre au projet ne soit accordée par les autorités américaines », explique le communiqué du groupe.
Le producteur français de pétrole et de gaz souligne que les actifs américains « représentent plus de 10 milliards de dollars des capitaux employés de Total » et qu’il « ne peut pas se permettre d’être exposé à des sanctions secondaires américaines, qui peuvent comprendre la perte des financements en dollars par des banques américaines ».
Pour obtenir une exemption, Total compte invoquer les conditions dans lesquelles a été signé le contrat de plusieurs milliards de dollars pour développer la phase 11 du vaste champ gazier offshore Pars Sud en Iran, avec Petrochina comme partenaire. Un contrat « en stricte conformité avec les résolutions de l’ONU et les législations américaines, européennes et françaises en vigueur à l’époque », précise le communiqué, qui insiste aussi sur le fait qu’il s’agit de gaz destiné uniquement au marché domestique iranien. « Total a mis en œuvre volontairement une politique s’assurant qu’aucun des prestataires ne participant au projet ne soit affilié au corps des gardiens de la révolution », insiste le communiqué.
Source : AFP

Le groupe français Total ne mènera pas à terme un grand projet gazier entamé en juillet 2017 à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines, suite au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, a-t-il annoncé hier.Le 8 mai, le président américain Donald Trump a déclaré que son pays se retirait de l’accord signé en 2015 entre des...

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