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Lifestyle - This is America

Avec Meghan Markle, les USA « on the Thames »

L’actrice californienne deviendra duchesse de Sussex, samedi prochain, lors de son mariage avec le prince Harry d’Angleterre. Révolution en douceur au pays de la monarchie.

Un couple glamour. Daniel Leal Olivas/AFP

Ce n’est pas du tout une première et pourtant, comme à chaque fois, cette romance prend aux yeux du monde des airs de conte de fées. L’Américaine Meghan Markle, 36 ans, appartient au club fermé de plus d’une dizaine de ses concitoyennes qui ont été anoblies par amour. À commencer par une femme divorcée, comme elle, Wallis Simpson, pour laquelle le roi d’Angleterre Édouard VIII avait abdiqué en 1936. D’autres unions suivront, plus tard, dans des histoires mêlant le destin de rois et de princes à des actrices, des mannequins ou des inconnues, toutes de simples roturières : Liza Halaby de Princeton, devenue la reine Noor, épouse du roi Hussein de Jordanie ; l’actrice Grace Kelly, princesse de Monaco ; Lee Bouvier, sœur de Jackie Kennedy, devenue princesse Radziwill après avoir pris pour époux le prince polonais Stanisłav Albrecht Radziwill ; et enfin l’actrice Rita Hayworth, qui avait choisi pour mari Ali Khan, fils de l’Aga Khan. Un autre descendant de ce chef spirituel des ismaéliens, Rahim Aga Khan, a récemment épousé le mannequin US Kendra Spears.

Meghan Markle ne sera pas, non plus, la première parente par alliance de Sa Gracieuse Majesté à avoir du sang noir dans ses veines – de par sa mère. Au XVIIIe siècle, le roi George III avait épousé Charlotte de Mecklenbourg-Strelitz, une métisse descendante de la maison royale portugaise et qui avait obtenu le titre de reine de 1761 à 1818. Ce n’est autre que la grand-mère de la reine Victoria.


(Lire aussi : Meghan Markle transformée en statue de cire par Madame Tussauds)


Obama, l’ami américain
L’actuelle reine, Elizabeth II, qui dans les années 50 n’avait pas donné la permission à sa sœur Margareth d’épouser un homme divorcé, va dérouler aujourd’hui le tapis rouge pour Meghan Markle qui semble, pour le moment, exercer une bonne influence sur son petit-fils Harry. La belle fiancée l’a encouragé à fréquenter régulièrement un club de gym, huppé of course, à se mettre à la diète et à mener une vie plus saine. Deux sacro-saints ways of life très américains. Un autre bon vent soufflant du pays de l’Oncle Sam aurait donné au prince Harry une image différente : la relation amicale qu’il a développée avec le président Barack Obama et son épouse Michelle, loin des coulisses du pouvoir. Leur complicité a grandi, notamment au cours des Invictus Games présidés par le prince Harry, ainsi que suite à l’interview que ce dernier a effectuée avec l’ancien président US, à la demande de la BBC. Reste à savoir si Buckingham va, à la demande de Harry, envoyer un carton d’invitation à son mariage aux Obama, auquel n’est pas convié l’actuel président des États-Unis, Donald Trump, tout comme ses différents homologues, d’ailleurs...



Une famille à découvrir
La mère de Meghan, Doria Ragland, Afro-Américaine de 61 ans, est proche de sa fille et continue à mener une existence calme et remplie en Californie. Mais elle sort peu à peu de l’anonymat. Invitée par Oprah Winfrey, elle a été reçue dans la belle demeure californienne de la rich and famous journaliste, estimée à 70 millions de dollars. Les deux femmes ont discuté de la possibilité d’une interview télévisée au cours de laquelle seraient notamment discutés les abus et discriminations que Doria et Meghan ont subis dans le passé. Décrite par sa fille comme un esprit libre, Doria cumule les fonctions d’assistante sociale et de professeure de yoga.

Les choses sont plus difficiles pour le père de Meghan, Thomas Markle (73 ans), divorcé de sa femme Doria. Cet ancien directeur d’éclairage de plateaux télévisés avait choisi de mener en solitaire au Mexique sa vie de retraité. Décrit par ses collègues comme un être généreux, réservé et plein de bonnes manières, il n’en appréhende pas moins son nouveau rôle. Après avoir fait la connaissance du prince Harry, il est, a rapporté la presse people, occupé à se faire tailler un costume adéquat pour le grand jour. Il a ainsi été photographié chez un tailleur mexicain spécialisé en smoking qui officie dans la ville de Rosario où Markle réside. Selon les usages, il conduira sa fille à l’autel de la chapelle du palais de Windsor où se déroulera son mariage avec le prince Harry. Même si Mr. Thomas Markle et Mrs. Doria Ragland sont comblés que leur fille entre dans le royaume des Windsor, ils restent à la recherche de leurs nouvelles marques.



La grande absente toujours présente
Pour sa part, le prince Harry n’a pas du tout oublié sa mère, la princesse Diana, décédée alors qu’il n’avait que douze ans. Il a décidé de lui rendre hommage le jour même de son mariage en conviant plusieurs membres de sa famille maternelle. De plus, il a demandé à la sœur de Diana, lady Jane Fellowes, de l’évoquer au cours de la cérémonie religieuse qui s’annonce pleine d’émotion. Dans ce même esprit, il avait intégré à la bague de fiançailles de Meghan un élément provenant des bijoux de sa mère. Inoubliable légende, Kate et Meghan, avec cette élégance qui les caractérise déjà, semblent bien nommées pour prendre le relais et proposer de nouvelles histoires.


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