Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Spectacle

Heartbeat, an XIII : 120 battements de cœur

Ils sont fidèles au rendez-vous, et fidèles à cet engagement pris depuis de nombreuses années de sauver des vies. L’équipe de Heartbeat se prépare. On prend les mêmes et un peu plus. Une dose d’émotion et de vécu.

Des chanteurs et des chorégraphes complètements dédiés à la cause. Photo D.R.

Depuis le début du mois de janvier, les musiciens et chanteurs sont sur le qui-vive. Le rendez-vous tant attendu du concert annuel de Heartbeat, incontournable dès ses prémices, est fixé pour les 14 et 15 avril, au Seaside Arena (ex-BIEL). Comme d’habitude, il sera précédé d’un dîner de gala-concert le 13. Les répétitions peuvent commencer. Deux fois par semaine, au début, puis à un rythme plus intense, les chansons sont reprises, revues, corrigées, dans une bonne humeur contagieuse et un professionnalisme qui n’est plus à démontrer. Au cœur du groupe, Ramzi Ashoush, véritable concepteur et « chef d’orchestre » depuis la naissance de Heartbeat, qui rêve, imagine et réunit toutes les énergies, dont il puise aussi, autour de « son » projet.

Ce qui a commencé par un concert presque intimiste a grandi pour devenir un véritable spectacle, avec des décors grandioses, des metteurs en scène impliqués (Fouad Yammine, Ghazi Féghali, et maintenant Manel Mallat et Kristian Abouanni, de Cats Production), des costumes et une lourde infrastructure pour assurer un spectacle au top. « Nous sommes à un autre niveau, souligne le professeur Ramzi Ashoush, chirurgien cardio-vasculaire et président de l’association. Nous sommes progressivement passés de la forme “récital” à la forme spectacle. L’enjeu est plus important et, bien sûr, le succès engendré permet de disposer de sommes mises au service d’un plus grand nombre d’enfants malades. Et c’est l’essentiel. » L’an passé, les concerts et le dîner de gala ont permis de récolter 1 175 000 dollars, les donations 65 000, le défilé de mode 75 000 et diverses actions 50 000 dollars. Avec un total de 1 375 000 dollars, 290 enfants libanais ont été pris en charge et donc sauvés d’une mort certaine. Certains équipements ont pu être complétés. L’ONG créée en 2005 remplit ses objectifs, même si ce n’est jamais assez. Depuis longtemps, il n’y a plus de place pour les erreurs ou maladresses des débuts. La voix des chanteurs s’est précisée, imposée, pour en faire des professionnels ; les chorégraphies sont soignées et la salle, immense, prête à recevoir 2 200 spectateurs. Tous des fans de la première heure, fans de la cause et fans des shows proposés.

Histoire vraie
Chaque année, et on le comprend, trouver un thème relève d’un véritable casse-tête. Innover et maintenir le niveau, 13 fois, 13 ans plus tard (un chiffre certainement porte-bonheur), est un exercice que doit relever Ramzi Ashoush à peine le concert de l’année terminé. « Nous avons presque tout “traité”, précise-t-il : les comédies musicales, le cinéma, les chansons françaises, les années 80, les années rock, le tour du monde ou encore les grandes légendes. En même temps, on se disait que ce serait une bonne chose d’intégrer ce que nous faisons dans un concert. » C’est chose faite, car pour 2018, sous le titre A Heartbeat Story, une histoire vraie est mise en musique, en chansons et en tableaux. « C’est un changement majeur dans le concept du spectacle, souligne le big boss. L’idée du concert est basée sur un récit plutôt qu’un thème en soi dans une succession de scènes qui racontent une histoire, l’histoire de ce que fait Heartbeat. » Un homme, une femme. Une rencontre, ils s’aiment, ou pas encore ? Et quand ils s’aiment, qu’ils sont sûrs de leur choix, ils se marient, espèrent vivre heureux ever after. Une grossesse annoncée, les émois, l’attente et l’enfant qui paraît, avec un problème cardiaque. « À chaque étape de leur histoire, il y a une chorégraphie adaptée ainsi qu’une ou deux chansons en accord avec le scénario. Les chansons sont choisies parmi un répertoire de styles variés et de langues différentes, en anglais, français, arabe et espagnol. Certaines sont vieilles de plus de 50 ans, d’autres plus récentes. » Il est 20h30. Dans les locaux des Créneaux, il est temps de se mettre au travail. Musique ! Ce soir, deux chansons sont travaillées durant des heures, Viva la Vida de Coldplay puis le magnifique Bohemian Rhapsody de Queen, sous l’oreille aiguisée de Ramzi Ashoush, Maurice Khoury (coordination vocale), Abboud Saddi, Jad Habib et Walid Tawil qui, du bout de ses baguettes magiques, donne le départ et le rythme. L’effet chair de poule est déjà là…

«A Heartbeat Story.» Concerts les 14 et 15 avril au Seaside Arena. Billets en vente au Virgin ticketing box office.Pour plus d’informations, contacter le 76/616535.

Fiche technique du concert

Les musiciens : Abboud Saddi (basse), Jad Habib (piano, claviers), Raffi Mandalian (guitare), Toni Hachem (claviers), Tony Ghanem (keytar), Walid Tawil (batterie).
Support : Aren Joe Bizdikian (harmonica, guitare), Mikhaël Makhoul (oud), Pascale Farhat (derbakké, percussion) et Peter Maalouf (bouzouk).
Les voix : Anne-Sophie Azzi, Davina Malek, Ingrid Naccour, Jessica Nicolas, Manel Mallat, Marcelle Fayad, Maria Demian, Marie Joe Noon, Nayla Saliby et Serena Abi Nader, Anthony Touma, Basile Choueri, Georges Mjaess, Hady Hatem, Jad Habchi, Kristian Abouanni, Ralph Asfour, Ramzi Ashoush et Roody Madi.
Chorégraphie : Léa Chahine.
Direction scénique : Kristian Abouanni et Manel Mallat.
Création artistique : Hovsep Guerboyan.


Lire aussi

« A Heartbeat Story », pour sauver les enfants malades du cœur

Depuis le début du mois de janvier, les musiciens et chanteurs sont sur le qui-vive. Le rendez-vous tant attendu du concert annuel de Heartbeat, incontournable dès ses prémices, est fixé pour les 14 et 15 avril, au Seaside Arena (ex-BIEL). Comme d’habitude, il sera précédé d’un dîner de gala-concert le 13. Les répétitions peuvent commencer. Deux fois par semaine, au début, puis à...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut